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Politique et démocratie à Brézins, Isère

Politique et démocratie à Brézins pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 346 sympathisants potentiels !

À Brézins, la vie politique prend des allures démocratiques avec Le Moove

Avec un potentiel estimé de 346 sympathisants à Brézins, le Mouvement Démocratie Directe Participative (MDDP “Le Moove”) semble bien s’avérer devenir une force à prendre en compte quand il s’agit de la crise dans laquelle est plongée la “démocratie” représentative.

346 adeptes du courant “mooviste” et de la démocratie réelle à Brézins ?

De fait, c’est le résultat auquel on accède par le chemin qui suit :

A comme Abstention en politique

Pour commencer, l’abstention aux élections en France n’est pas, comme on le prétend parfois, le premier parti de France.
En effet, la sociologie électorale nous dit que le profil des non votants varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu adroit de les regrouper dans un parti politique fictif.
Cependant, les chiffres de l’abstention ne cessent d’augmenter pour atteindre aujourd’hui, à plus ou moins 50% des électeurs inscrits. Donc, c’est un électeur sur deux qui se départit ainsi de son droit de vote !
Pour Brézins, cela fait un total de 692. Conservons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.

S comme Sanction politique

Ensuite, et en prenant, cette fois, ceux qui votent, il est aujourd’hui certain qu’une partie d’entre-eux pratiquent ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, qu’entend-on par “vote sanction” ? Si un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on continuer à parler d’un “vote” ? N’est-on pas, en l’occurrence, en face d’une sorte de dénégation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” est au final une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
Une fois là, l’on peut se poser la question suivante : ces électeurs démissionnaires, dégoûtés de “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certes non ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.On en déduit qu’il n’est pas inutile de tenter de les compter.
Les enquêtes donnent des indications qui varient, pour le vote sanction, dans dans des proportions si considérables (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous réserverons donc, quant à nous, le taux raisonnable de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette seconde variable : “S”.

* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…

E comme Espoir politique

Notre troisième variable sera l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Brézins s’alimente aussi d’espérance. La politique, au sens noble du terme, permet de concevoir le monde, le représenter et – au final ? –, le construire. La politique est, en cela, d’abord le fait de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc naturel de tenir compte de l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe et participative, pour le comptage de ses sympathisants éventuels. Et ce, d’autant plus que les ternes futurs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, à l’opposé, que désespoir et résignation.
En conséquence de quoi nous retiendrons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.

R comme Réalisme politique’

Comme l’écrivait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Évitons ce piège…
Si l’on s’arrêtait à nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, à peu près 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Brézins (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait un peu trop simple…
Soyons donc réalistes et ne comptons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). “À grands traits”, un sur quatre. À Brézins, le nombre d’inscrits étant de 1513, nous en déduisons que 346 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !

À Brézins, politique et démocratie font un “jeu sérieux”

« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste sur ce site à se représenter soi-même dans une situation de politique fiction autorisant chaque participant – dans le “réel” chaque citoyen –, de prendre une part directe dans la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il pourrait également veiller à son application en contrôlant l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Nous avons donc un jeu de rôle où tout un chacun peut être, successivement, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, et ainsi de suite…

Les 5 dimensions du jeu politique moovien

Politique et démocratie en France 2

1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”

La démocratie est très affaiblie (euphémisme ?). Tout le monde paraît d’accord sur ce point.
Pourtant, nous sommes peu nombreux à avoir posé un diagnostic précis sur sa maladie. De quoi souffre-t-elle ? Est-ce une infection ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les identifier ? Et peut-on la traiter ? Et si oui, de quelle manière ? Avec quels remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie se propose de nous aider à répondre collectivement à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui dépérit, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car bien sûr, dans le deuxième cas, il faudrait d’abord pouvoir convenir que la démocratie puisse être représentative… Le débat est lancé. C’est un forum politique. Nous avons déjà répertorié une vingtaine de symptômes pour débuter la partie…
Politique et démocratie en France - 3

2 – Le jeu des “Voting Machines”

La politique, c’est le monde des idées. Elles y surgissent avec empressement, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour la réaliser, lui donner vie. C’est ce qui fait que les idées vraiment innovantes en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même rassise comme du vieux pain.
La démocratie est de ces idées-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artéfact, une faiblesse congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau l’effraie. C’est contre son besoin fondamental de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Après, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les vieilles idées finissent par mourir aussi. C’est inévitable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment vérifier ?
Il y a bien un moyen pourtant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée neuve qui va la remplacer. En d’autres termes : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vitalité, évaluer la tolérance du public à son égard. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop lourde pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits échantillons de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où seules sont admises les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette manière, l’on s’assure de gagner la partie.
Politique et démocratie en France - 4

3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne

Dans cette partie, nous élaborons ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Naturellement, cette république s’épanouira sous le régime de la démocratie réelle (directe). Conséquemment, il s’agit donc ici, dans ce jeu, de se donner le rôle de constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer d’anticiper toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution devant permette un fonctionnement harmonieux des institutions.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui établit les principes qui font l’État et définit les droits et les devoirs de chaque citoyen. Elle sert de base à la structuration politique et institutionnelle du pays en définissant le mode de gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte référentiel qui détermine la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent se conformer à ses dispositions.
Soulignons encore que la constitution a un rôle crucial dans la protection des droits et libertés des citoyens. Elle pose les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), dans le but d’éviter les dérives et de garantir le respect de ses droits à chaque citoyen.
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4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique

Dans ce jeu de politique fiction, les joueurs travaillent à préciser la nature du gouvernement démocratique qu’ils désirent – ou non – se donner.La mise en place d’un gouvernement est-elle inévitable dans le contexte politique d’une démocratie réelle et directe ?
La question donne lieu à un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
D’aucuns expliquent que la démocratie directe, où les citoyens prennent eux-mêmes la décision publique, ne nécessite pas de gouvernement centralisé. Selon eux, les assemblées citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) peuvent suffire à assurer une prise de décision collective et équitable.
Cela dit, d’autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour combiner efficacement les actions politiques, mettre en œuvre les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se passer de toute forme de gouvernance. En lieu et place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe peut s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en œuvre pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent en premier lieu. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il n’est pas sans intérêt de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’impose pas nécessairement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. En effet, un gouvernement dans cette situation politique pourrait se concevoir de façon à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il se verrait composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient en même temps soumis à des mécanismes de contrôle et de validation de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus politique décisionnel.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre de démontrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique collective d’autre part, souvent invoqués par les détracteurs de la démocratie réelle et directe, sont de faux problèmes.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle bénéficie, davantage encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, la participation au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
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5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération

Le but de ce jeu consiste àinventer le parti politique du futur que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi servirait un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “représentants” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il avoir encore un sens ? Autrement dit, un parti politique sans autre programme que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il viable ?
En démocratie directe où les délégués du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient malgré tout avoir un rôle crucial en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient constituer une plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de construire des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes propositions politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle important dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, participant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant dit, il n’en subsiste pas moins que le parti politique “de nouvelle génération” pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…

Politique et démocratie en France → choisir une autre commune que Brézins

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