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Politique et démocratie à Anan, Haute-Garonne

Politique et démocratie à Anan pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 40 sympathisants potentiels !

À Anan, la chose politique prend un autre sens sens avec Le Moove

Avec un total estimé de 40 sympathisants à Anan, le Mouvement Démocratie Directe Participative (MDDP) semble bien devenir une force efficace quand il s’agit de répondre à la situation chaotique de la “démocratie” représentative.

40 sympathisants du courant “mooviste” et de la démocratie directe à Anan ?

De fait, c’est la conclusion à laquelle on adhère par le raisonnement que voici :

A comme Abstention en politique

Premièrement, l’abstention aux élections en France n’est pas, quoiqu’en disent certains, le premier parti de France.
En effet, la recherche en matière électorale indique que le profil des “déserteurs” de scrutins varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu opportun de les assembler dans un mouvement politique de pure fiction.
D’un autre côté, les scores de l’abstention ne cessent de monter pour atteindre aujourd’hui, grosso-modo à 50% des électeurs potentiels. Donc, c’est un électeur sur deux qui se départit ainsi de son droit de vote !
Pour Anan, cela fait 80. Mettons ce chiffre en mémoire, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.

S comme Sanction politique

En deuxième lieu, et en focalisant sur, maintenant, les votants, il est de nos jours incontesté qu’une partie d’entre-eux s’adonnent à ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, qu’entend-on par “vote sanction” ? Si un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on toujours utiliser le mot “vote” ? N’est-on pas, ici, en face d’une sorte de dénégation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” constitue en somme une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
Une fois rendu là l’on peut se questionner : ces électeurs démissionnaires, dégoûtés de “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certes non ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.On en déduit qu’il n’est pas absurde de tenter de les compter.
Les sondages fournissent des résultats qui varient, pour le vote sanction, dans de telles proportions (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection qu’on étudie, du profil politique des répondants et bien entendu des candidats considérés.
Nous réserverons donc, quant à nous, la fourchette basse de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette deuxième variable : “S”.

* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…

E comme Espoir politique

Notre troisième variable est l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Anan s’alimente aussi d’espoir. La politique, au sens premier du terme, permet de penser l’environnement social, le représenter et – au final ? –, le construire. Elle est, en cela, d’abord le produit de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc naturel de retenir l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe, pour compter ses sympathisants potentiels. Ceci, d’autant plus que les absences d’avenirs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, quant à eux, que désespoir et résignation.
Pour ces raisons, nous retiendrons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.

R comme Réalisme politique’

Comme l’écrivait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Gardons-nous en bien !
Si l’on s’arrêtait à nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Anan (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait un peu trop simple…
Soyons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Approximativement un sur quatre. À Anan, le nombre d’inscrits étant de 175, nous en déduisons que 40 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !

À Anan, politique et démocratie font un “jeu sérieux”

« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste sur ce site à se représenter soi-même dans un univers de politique fiction offrant la possibilité à chaque joueur – en réalité chaque citoyen –, de prendre une part directe dans la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il aurait également à veiller à son application en disposant des moyens de contrôle de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Voici donc un jeu de rôle où tout participant peut être, selon son humeur, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, et ainsi de suite…

Les 5 dimensions du jeu politique moovien

Politique et démocratie en France 2

1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”

La démocratie est très affaiblie (euphémisme ?). Tout le monde paraît en convenir sans difficulté.
Hélas, peu d’entre-nous ont posé un diagnostic précis sur son état de santé. De quoi souffre-t-elle ? Est-ce une fièvre généralisée ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes du mal ? Comment les repérer ? Et peut-on la traiter ? Et si oui, de quelle manière ? Y a-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie se propose de nous permettre de répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui va mal, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le deuxième cas, il faudrait d’abord pouvoir admettre que la démocratie puisse être représentative… Le débat est lancé. C’est un forum politique. Nous avons déjà répertorié une vingtaine de symptômes pour démarrer la partie…
Politique et démocratie en France - 3

2 – Le jeu des “Voting Machines”

La politique, c’est un jardin d’idées. Elles y surgissent dans le tumulte, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour l’actionner, lui donner vie. C’est comme cela que les idées vraiment nouvelles en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même éculée comme vieille chaussure.
La démocratie est de ces idées-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un déguisement, une faiblesse originelle : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau l’effraie. C’est contre son besoin fondamental de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela étant, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées vétustes finissent par mourir aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est agonisante. Peut-être même est-elle déjà morte, comment vérifier ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée nouvelle qui va s’y substituer. Formulé autrement : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vigueur, évaluer son acceptation. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout entière sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester des petits morceaux de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se resserre, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où n’accèdent que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette manière, l’on se donne plus de chances de gagner la partie.
Politique et démocratie en France - 4

3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne

Dans cette partie, nous écrivons ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Il va de soi que cette république sera placée sous le régime de la démocratie directe. Conséquemment, il s’agit ici, dans ce jeu, de prendre le rôle de constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer d’anticiper toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution devant garantir le fonctionnement fluide des institutions.
En effet, la constitution est la loi suprême qui établit les principes fondamentaux de l’État et définit les droits et les devoirs de chaque citoyen. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant la forme du gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte de référence qui assure la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent se conformer à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution a un rôle essentiel dans la protection des droits et libertés pour les citoyens. Elle pose les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, afin d’éviter les abus et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
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4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique

Dans cette partie du jeu politique, les joueurs cherchent à préciser le type de gouvernement démocratique qu’ils entendent – ou non – constituer.La mise en place d’un gouvernement est-elle nécessaire dans le contexte politique d’une démocratie réelle et directe ?
La question ouvre un débat complexe et passionné parmi les penseurs politiques et les citoyens engagés.
Les uns expliquent que la démocratie directe, où les citoyens écrivent eux-mêmes la décision publique, n’a nul besoin de gouvernement centralisé. Selon eux, les assemblées citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) suffisent à garantir une prise de décision collective et équitable.
À l’opposé, certains estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour coordonner les actions politiques, mettre en œuvre les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut faire l’impasse de toute forme de gouvernance. À la place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe peut s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être institutionnalisés pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent au premier chef. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est utile de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’implique pas nécessairement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. Au contraire, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait se concevoir de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il se verrait composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de validation de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne permanente dans le processus politique décisionnel.
Le jeu du gouvernement démocratique doit encore permettre de démontrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique collective d’autre part, souvent mis en avant par les opposants à la démocratie réelle et directe, sont de faux problèmes.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle jouit, davantage encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique qui autorise de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
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5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération

Le but de ce jeu est d’inventer le parti politique en démocratie réelle et directe que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi servirait un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les délégués du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il être encore utile ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il viable ?
Dans une démocratie directe où les délégués du peuple seraient tirés au sort, les partis politiques pourraient quand même jouer un rôle de premier plan en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient désignés au hasard, les partis politiques pourraient servir de plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de formuler des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle important dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, participant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme le sont les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant accepté, il n’en reste pas moins que le parti politique “de nouvelle génération” pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…

Politique et démocratie en France → choisir une autre commune que Anan

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