En 2023, le déficit public s’établit à 153,9 Md€ après 125,8 Md€ en 2022, soit 5,5 % du produit intérieur brut après 4,7 %. Les recettes ralentissent nettement, et baissent en part de PIB, en raison surtout du faible dynamisme de certaines assiettes taxables et dans une moindre mesure des mesures nouvelles de réduction d’impôt. Même si elles baissent aussi en part de PIB, les dépenses ralentissent moins ; malgré le repli de la charge de la dette, elles sont encore portées par l’augmentation générale des prix et des prestations indexées. Le déficit des administrations publiques est essentiellement porté par les administrations centrales. Le déficit des administrations publiques locales se creuse cependant, tandis que les administrations de sécurité sociale accroissent leur excédent. La dette publique s’établit à 109,9 % du PIB, après 111,2 % en 2022.
Source:
Suivre ce lien pour lire le texte ou visionner la vidéo sur le site d’origine
««« Retour en arrièreCes autres articles pourraient vous intéresser:
- En 2023, le déficit public s’élève à 5,5 % du PIB, la dette publique à 110,6 % du PIB parLe Traqueur De Sources Officielles 11 juillet 2024 Le déficit public pour 2023 s’établit à 154,0 Md€, soit 5,5 % du produit intérieur brut (PIB), après 4,8 % en 2022 et 6,6 % en 2021. Les recettes ralentissent nettement en 2023 : elles progressent de 2,0 % après +7,4 % en 2022. Le taux de prélèvements obligatoires diminue et s’établit à 43,5 % du PIB après 45,2 % en 2022, à un niveau proche de l’avant Covid…
- Rapport d'information (...) sur les facteurs explicatifs des perspectives d'évolution différentes en matière de charge de la dette entre la France et les principaux États européens parLe Traqueur De Sources Officielles 1 août 2024 La charge des intérêts de la dette de l'État représente, en 2024, plus de 50 milliards d'euros. Ce montant étant appelé à croître fortement en raison de l'augmentation des taux d'intérêt, la France devrait alors connaître la hausse la plus importante, en points de PIB, parmi les États européens : plus de 1 %, à l'horizon 2030. Ce rapport en analyse les raisons.Dans les années 1990, la…
- À la fin du premier trimestre 2024, la dette publique s’établit à 3 159,7 Md€ parLe Traqueur De Sources Officielles 30 juin 2024 À la fin du premier trimestre 2024, la dette publique au sens de Maastricht s’établit à 3 159,7 Md€, soit une augmentation de 58,3 Md€, après +6,4 Md€ au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), elle s’établit à 110,7 %, après 109,9 % au quatrième trimestre 2023. Contrairement au trimestre précédent, l’augmentation de la dette publique s’accompagne d’une légère hausse de la…
- À la fin du deuxième trimestre 2024, la dette publique s’établit à 3 228,4 Md€ parLe Traqueur De Sources Officielles 28 septembre 2024 À la fin du deuxième trimestre 2024, la dette publique au sens de Maastricht s’établit à 3 228,4 Md€, soit une augmentation de 68,9 Md€, après +58,2 Md€ au trimestre précédent. Exprimée en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), elle s’établit à 112,0 %, après 110,5 % au premier trimestre 2024. Comme au trimestre précédent, l’augmentation de la dette publique s’accompagne d’une hausse de la trésorerie…
- Rapport d'information (...) en conclusion d'une mission d'information sur la gestion de la dette sociale parLe Traqueur De Sources Officielles 17 octobre 2024 La première partie du montre comment, à partir des années 1990, le niveau atteint par les déficits cumulés de la sécurité sociale a fait de la gestion de la dette de cette dernière un enjeu central de la gouvernance des finances sociales.Après une première reprise de dette mise en œuvre dès 1993 sous la forme d'un transfert des déficits de…
- Au deuxième trimestre 2024, le PIB augmente de 0,2 % et le pouvoir d’achat des ménages progresse de 0,2 % (par unité de consommation) parLe Traqueur De Sources Officielles 1 septembre 2024 Au deuxième trimestre 2024, le produit intérieur brut (PIB) en volume progresse de 0,2 %.Le pouvoir d’achat du revenu disponible brut (RDB) des ménages par unité de consommation ralentit (+0,2 % après +0,4 %). Toutefois, comme la consommation est quasi stable, leur taux d’épargne continue d’augmenter : il s’établit ainsi à 17,9 % de leur RDB, après 17,6 % au trimestre précédent.Le taux de marge des…