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Afin d’identifier les facteurs de performance d’une coalition d’acteurs en agriculture, les sciences sociales disposent d’outils théoriques et conceptuels permettant de réaliser des analyses structurelles et stratégiques macrosociologiques, et des analyses cognitives et relationnelles microsociologiques. Cet article invite à compléter ces dernières en précisant la caractérisation des variables « relationnelles et cognitives », à partir de la théorie de l’alliance en psychologie. En se basant sur cet apport théorique, les auteurs mettent en lumière les facteurs de performance des coalitions en agriculture. Appliquée au cas martiniquais, ils comparent empiriquement la filière rhumière, organisée autour d’une coalition historiquement dominante et d’une alliance durable, avec la filière maraîchère, dont les tentatives de structuration n’ont pas bénéficié d’une alliance d’acteurs pérenne.

Source: Laurent Parrot

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