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Emmanuel Macron l’affirme : il fait “tous les efforts” dans sa recherche d’un nouveau Premier ministre pour “aboutir à la meilleure solution pour le pays”. Aucun des scénarios sur la table pour former un gouvernement ne s’impose, plus de cinquante jours après la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Macron, dans un pays profondément divisé, où le gouvernement démissionnaire continue de gérer les affaires courantes. Alors que l’Elysée promet d'”aller vite” pour choisir enfin un Premier ministre après 45 jours de crise politique, l’hypothèse Cazeneuve continue d’agiter la gauche, à l’image du Parti socialiste, plus que jamais traversé par des divergences de stratégies.

Les infos à retenir

⇒ Sarkozy appelle LR à oeuvrer pour “faire nommer un Premier ministre de droite”

⇒ Mathilde Panot affirme que LFI censurerait un gouvernement dirigé par Bernard Cazeneuve

⇒ Macron affirme faire “tous” les efforts pour “aboutir à la meilleure solution”

Sarkozy appelle LR à oeuvrer pour “faire nommer un Premier ministre de droite”

Dans un long entretien accordé au Figaro, l’ancien président Nicolas Sarkozy livre son diagnostic sur la crise politique que traverse le pays et évoque le futur Premier ministre d’Emmanuel Macron. Si Bernard Cazeneuve est “un homme de qualité, loin des caricatures que l’on trouve chez d’autres responsables de gauche”, il n’est, à ses yeux, “pas la solution la plus en adéquation avec le centre de gravité de la politique française, qui est à droite”.

Nicolas Sarkozy considère en revanche que nommer Xavier Bertrand à Matignon serait “un bon choix”. “Je souhaite que ma famille politique œuvre à faire nommer un premier ministre de droite plutôt que de céder à la facilité de laisser nommer une personnalité de gauche”, lance-t-il. D’après l’ancien chef de l’Etat, LR ne court aucun risque de “dissolution” dans la macronie.

“Pas de clivage” au PS, affirme Olivier Faure

Le patron du PS Olivier Faure a nié vendredi tout “clivage” au sein du Parti socialiste “entre ceux qui seraient favorables au compromis” pour former un gouvernement “et ceux qui ne le seraient pas”, lors d’une conférence de presse aux journées d’été des socialistes à Blois.

“Il n’y a pas ici de clivage entre ceux qui seraient favorables au compromis et ceux qui le seraient pas”, a déclaré, “en colère”, Olivier Faure, alors que ses opposants critiquent sa stratégie vis-à-vis d’Emmanuel Macron qui cherche toujours le futur Premier ministre. “Il n’y a pas d’autre possibilité que le compromis, chacun le sait. Aucune majorité relative ne peut s’imposer d’autant qu’on ne veut pas utiliser le 49.3”, l’article de la Constitution permettant d’adopter un projet de loi sans vote, a-t-il souligné. Ce débat relève selon lui “d’une certaine mauvaise foi”. “Dire’tout le programme rien que le programme’, peut-être que Jean-Luc Mélenchon peut continuer à le dire, mais qu’importe !”, a-t-il souligné.

Choix du Premier ministre : le RN ne sait plus sur quel pied danser

Le Rassemblement national, écarté des enjeux de nomination d’un futur premier ministre, tente de prendre de la hauteur pour enjamber la séquence politique. Les explications de notre journaliste Marylou Magal.

LFI censurerait tout gouvernement non dirigé par Lucie Castets

“Bien sûr que nous voterions une censure contre Monsieur Cazeneuve”, a déclaré Mathilde Panot, la présidente du groupe de députés La France insoumise à l’Assemblée nationale, ce vendredi 30 août sur Franceinfo. Elle a précisé que son groupe déposerait des motions de censure contre “tout gouvernement qui ne serait pas dirigé par Lucie Castets”, la candidate proposée par le Nouveau Front populaire pour Matignon.

Emmanuel Macron a écarté, lundi 26 août, l’option d’une nomination de Lucie Castets, jugeant que son gouvernement serait “immédiatement censuré par l’ensemble des autres groupes représentés à l’Assemblée nationale”.

Karim Bouamrane (PS) se dit “en capacité” d’être un Premier ministre de “compromis”

Le maire socialiste de Saint-Ouen Karim Bouamrane, dont le nom circule pour Matignon, s’est dit ce vendredi “en capacité” de devenir Premier ministre en construisant des “compromis”, mais a laissé entendre qu’il aurait besoin du feu vert préalable de son parti, et plus largement du Nouveau Front populaire.

Il a affirmé sur TF1 n'”être candidat à rien du tout”. Puis il a ajouté : “Si mon téléphone sonne, […] si le président de la République me dit ‘Bonjour, M. Bouamrane, vous souhaitez devenir Premier ministre ?’, je prendrai l’information et je me retournerai vers ma formation politique […] le Parti socialiste, et je vais discuter exactement des moyens pour pouvoir y arriver”.

Une “condition” pour y parvenir serait que “le parti socialiste, le parti communiste, le parti écologiste et toutes celles et ceux qui constituent le Nouveau Front populaire […] se disent ‘on est d’accord, on est OK pour trouver un chemin'”. Et il faudrait “discuter avec toutes les formations du bloc Républicain, mesure par mesure”, a développé Karim Bouamrane.

Coups bas, fâcheries, isolement : le Parti socialiste fragilisé par Macron et Mélenchon

Le deuxième jour des Universités d’été de Blois, qui ont débuté s’annonce tendu. Les courants minoritaires, alliés dans leurs critiques stratégiques contre Olivier Faure, aiguisent leurs couteaux. Lisez notre récit.

Emmanuel Macron affirme faire “tous” les “efforts” pour aboutir à la “meilleure solution”

Le président de la République s’est exprimé, jeudi 29 août, sur la situation politique de la France à l’occasion d’une conférence de presse à Belgrade, capitale de la Serbie.

“Je parlerai aux Français en temps voulu et dans le bon cadre”, a répondu le chef de l’Etat. “Croyez bien que je fais tous mes efforts, et les jours et les nuits, et que je le fais depuis des semaines, même si vous ne l’avez pas forcément vu, pour aboutir à la meilleure solution pour le pays”, a-t-il ajouté, assurant que le gouvernement démissionnaire faisait “face aux défis, aux crises du moment” et réfutant l’idée que “les affaires ne sont pas suivies”.

Il ne s’est pas prononcé sur le délai de cette nomination très attendue. Emmanuel Macron a reçu ces derniers jours à l’Elysée les représentants de plusieurs mouvements politiques.

@lexpress

💬 « Macron n’a pas fait que procrastiner, il s’est cogné au réel. » Il a fallu au président comprendre, étape par étape, ce qui lui était arrivé avec cette dissolution. L’analyse de notre journaliste, Eric Mandonnet. #macron #dissolution #législatives #premierministre #apprendresurtiktok #tiktokacademie #Sinformersurtiktok #newsattiktok

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Depuis les législatives, le camp présidentiel plaide pour un gouvernement de coalition à l’allemande allant de la droite aux sociaux-démocrates, avec un potentiel de 301 députés. Mais à droite comme à gauche, nul ne veut être associé de trop près à une macronie défaite par trois fois dans les urnes.

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