Le simple fait de « traverser les frontières » peut transformer la migration ou l’exil en question de sécurité internationale, mais c’est aussi à l’échelle nationale que se situent les enjeux politiques de la migration. La migration et l’asile y soulèvent des questions d’intégration, d’altérité et de diversité culturelle qui sont largement sous-étudiées dans les contextes non occidentaux, et ce en dépit de nouvelles recherches empiriques menées. Il s’agit dans ce colloque de dépasser le biais occidentalo-centré des études migratoires, pour offrir des approches et des analyses issues de cette région. Ce colloque ambitionne de saisir la diversité des dynamiques migratoires et leurs effets sur les sociétés arabes qui ont souvent été perçues comme le théâtre de phénomènes migratoires « exceptionnels ». Loin de subir les migrations, les États arabes se sont montrés à plusieurs égards très actifs dans leurs gestions de la mobilité qu’elle soit forcée ou volontaire. Ils le sont aussi lorsqu’ils ont imposé un contrôle accru sur leurs migrants, ou leurs citoyens vivant à l’étranger.

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