1. Home
  2. /
  3. SOURCES MÉDIATIQUES
  4. /
  5. Presse écrite
  6. /
  7. Michel Barnier promet des...

Emmanuel Macron a nommé, ce jeudi 5 septembre, l’ancien ministre et commissaire européen de droite Michel Barnier Premier ministre, 60 jours après le second tour des législatives qui ont débouché sur une Assemblée nationale sans majorité, suscitant l’ire de la gauche mais une réaction plus attentiste du Rassemblement national.

A peine nommé, le nouveau locataire de Matignon a pris ses marques par rapport au chef de l’Etat, promettant des “changements et des ruptures”, “davantage agir que de parler” face aux “difficultés nombreuses et profondes du pays” et de “respecter toutes les forces politiques”.

Les infos à retenir

⇒ Michel Barnier promet des “changements” et des “ruptures”

⇒ Attal estime que “la politique française est malade”

⇒ Le Parti socialiste censurera le gouvernement de Michel Barnier

Ciotti prêt à soutenir des mesures de Barnier s’il rompt avec le macronisme

Eric Ciotti, président contesté du parti Les Républicains après son alliance avec le Rassemblement national, s’est dit prêt à soutenir les projets du nouveau Premier ministre Michel Barnier s’ils vont dans le sens de l’ordre et s’il rompt avec le macronisme.

“Je veux naturellement souhaiter une réussite pour la France à Michel Barnier”, a déclaré Eric Ciotti lors d’une déclaration devant sa permanence à Nice, évoquant son “respect” pour “un homme qui a une expérience du service de l’Etat, engagé depuis des décennies pour la France”. “Sa nomination met un terme à ce spectacle affligeant dans lequel Emmanuel Macron a plongé le pays pendant près de 60 jours, qui a donné une image ridicule de la France”, a-t-il ajouté.

Michel Barnier promet des “changements” et des “ruptures”

Michel Barnier a promis “des changements et des ruptures” lors de sa passation de pouvoir avec Gabriel Attal à Matignon. Le nouveau Premier ministre a affiché sa volonté de “davantage agir que parler” et de “dire la vérité” sur “la dette financière et écologique”.

“Il s’agira de répondre, autant que nous le pourrons, aux défis, aux colères, aux souffrances, au sentiment d’abandon, d’injustice”, a déclaré Michel Barnier, disant vouloir “trouver des solutions avec tous ceux qui voudront résoudre les difficultés nombreuses et profondes du pays”. Répondant à Gabriel Attal, il a assuré que l’école resterait “la priorité”, citant également la sécurité, l’immigration, le travail et le pouvoir d’achat.

Le nouveau locataire de Matignon a estimé qu’il “faudra beaucoup d’écoute” et “du respect à l’égard de toutes les forces politiques qui sont représentées” au Parlement, sans exclure donc le Rassemblement national qui détient les clés d’une éventuelle censure de son gouvernement.

Attal estime que “la politique française est malade”, appelle à “sortir du sectarisme”

Le Premier ministre sortant Gabriel Attal a estimé ce jeudi lors de la passation à Matignon avec Michel Barnier que la “politique française est malade”, tout en assurant que “la guérison est possible à condition que nous acceptions tous de sortir du sectarisme”. “Oui, il y a du pessimisme dans notre pays. La politique française est malade”, a-t-il déclaré, appelant à sortir “des coups politiques” et à cesser “d’arrêter de tout voir en noir”.

Attal : “Etre Premier ministre, c’est l’honneur d’une vie”

Lors de la passation de pouvoirs à Matignon avec Michel Barnier, Gabriel Attal a déclaré qu'”être Premier ministre, c’est l’honneur d’une vie”.

Le Premier ministre sortant a demandé son successeur Michel Barnier de “continuer à faire de l’école une priorité absolue” car “c’est l’assurance-vie de la République”. “L’école est la mère des batailles”, a insisté Gabriel Attal, disant sa “reconnaissance à nos professeurs, aux équipes pédagogiques qui sont chaque jour aux côtés de nos élèves” et assurant penser “chaque jour à Samuel Paty et Dominique Bernard”, deux professeurs “assassinés par le terrorisme islamiste” en 2020 et 2023.

Michel Barnier à Matignon, les coulisses : le plan B, la gaffe de Bertrand, l’échange Wauquiez-Kohler

Le choix du Premier ministre Michel Barnier survient aux termes d’une succession de petits loupés, de micro vexations, d’infinis malentendus. Nos journalistes Laureline Dupont et Paul Chaulet racontent l’histoire folle où rien ne s’est passé comme prévu.

Barnier a “les intérêts de l’Europe et de la France à coeur”, salue von der Leyen

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a félicité ce jeudi Michel Barnier, nommé chef du gouvernement français, estimant que l’ancien négociateur du Brexit avait “les intérêts de l’Europe et de la France à coeur”.

“Félicitations à Michel Barnier pour sa nomination au poste de Premier Ministre. Je sais que Michel Barnier a les intérêts de l’Europe et de la France à coeur, comme le démontre sa longue expérience”, a-t-elle écrit en français sur le réseau social X, lui souhaitant “beaucoup de succès dans sa nouvelle mission”. Michel Barnier, 73 ans, a été le négociateur du Brexit de 2016 à 2020. A Bruxelles, il a travaillé étroitement avec Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne à partir de 2019.

Le Parti socialiste censurera le gouvernement de Michel Barnier

Sans grande surprise, le Parti socialiste annonce ce jeudi que son groupe à l’Assemblée nationale censurera le gouvernement de Michel Barnier. Le nouveau Premier ministre “ne dispose ni de la légitimité politique, ni de la légitimité républicaine. Cette situation d’une extrême gravité n’est pas acceptable pour les démocrates que nous sommes”, écrit le PS dans un communiqué, dénonçant “le mépris qu’[Emmanuel Macron] porte au vote républicain à qui il doit pourtant ses mandats” en refusant de nommer à Matignon un candidat issu du Nouveau Front populaire.

Dans la foulée de l’annonce de la nomination de Michel Barnier à Matignon, le patron du PS Olivier Faure avait déjà estimé que “nous entrons dans une crise de régime”.

Barnier a “tous les atouts pour réussir”, estime Laurent Wauquiez

Le dirigeant des Républicains Laurent Wauquiez a félicité ce jeudi Michel Barnier, issu du même parti, pour sa nomination à Matignon, assurant qu’il avait “tous les atouts pour réussir dans cette difficile mission qui lui est confiée”.

“C’est un homme d’une grande qualité”, a affirmé Laurent Wauquiez sur X, sans préciser si sa formation, qui compte 47 députés à l’Assemblée, restait sur sa position de ne pas entrer au gouvernement.

Yaël Braun-Pivet appelle à une session extraordinaire du Parlement

Yaël Braun-Pivet a demandé ce jeudi à Emmanuel Macron “de convoquer une session extraordinaire dans les meilleurs délais”. Le Premier ministre Michel Barnier “doit pouvoir s’exprimer rapidement devant la Représentation nationale et nous permettre de reprendre nos travaux entamés sous la précédente législature pour répondre aux attentes des Français. Sécurité, pouvoir d’achat, logement, santé et protection des plus fragiles, les députés sont prêts”, a écrit la présidente de l’Assemblée nationale dans une lettre au chef de l’Etat, publiée sur son compte X.

Mélenchon : “L’élection a été volée aux Français”

“L’élection a été volée aux Français”, a dénoncé jeudi le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon après l’annonce de la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre, tandis que le patron des socialistes Olivier Faure a estimé que “nous entrons dans une crise de régime”.

Découvrant “un Premier ministre qui est nommé avec la permission et peut être sur la suggestion du Rassemblement national”, Jean-Luc Mélenchon appelle dans une video postée sur les réseaux sociaux “à la mobilisation la plus puissante que possible” samedi. Olivier Faure décrit de son côté sur X un “déni démocratique porté à son apogée : un Premier ministre issu du parti qui est arrivé en 4e position et qui n’a même pas participé au front républicain”.

La passation de pouvoirs entre Attal et Barnier aura lieu à 18h

La passation de pouvoir à Matignon entre le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal et son successeur Michel Barnier aura lieu ce jeudi à 18H00, a annoncé l’entourage de Gabriel Attal.

Dans la cour de l’hôtel Matignon, la garde républicaine se préparait à accueillir le nouveau locataire. Des tentes blanches ont été aussi installées, ainsi que des rubans bleus pour délimiter les emplacements pour la presse, le personnel et les proches.

Le RN “jugera sur pièces son discours de politique générale”, assure Bardella

Le patron du RN Jordan Bardella a assuré jeudi que son parti “jugera sur pièces le discours de politique générale” de Michel Barnier, avant de se déterminer sur une censure de son gouvernement, après sa désignation comme Premier ministre.

“Nous plaiderons pour que les urgences majeures des Français, le pouvoir d’achat, la sécurité, l’immigration, soient enfin traitées, et nous nous réservons tout moyen politique d’action si ce n’était pas le cas dans les prochaines semaines”, a-t-il affirmé sur X (anciennement Twitter).

Pour Renaissance, “pas de censure automatique” mais pas de “chèque en blanc”

Renaissance ne votera pas de “censure automatique” contre le gouvernement que doit former Michel Barnier, mais portera “des exigences sur le fond, sans chèque en blanc”, a fait savoir jeudi le parti d’Emmanuel Macron, pour qui le président a “rempli son rôle constitutionnel” en vue d’un “gouvernement stable”.

“Le Parti socialiste n’ayant jamais voulu soutenir la candidature de Bernard Cazeneuve”, Emmanuel Macron “fait donc le choix d’un Premier ministre de droite”, accuse par ailleurs Renaissance. Le chef de l’Etat a opté pour une figure des Républicains (LR) pour Matignon, après 60 jours de crise ministérielle.

Edouard Philippe assure vouloir “aider” Michel Barnier

Le patron d’Horizons a adressé ses “félicitations chaleureuses à Michel Barnier”. “Sa tâche s’annonce rude mais la difficulté ne lui a jamais fait peur. Et nous serons nombreux à l’aider”, a écrit l’ancien Premier ministre sur son compte X.

Macron demande à Barnier de “constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays”

Emmanuel Macron a demandé au nouveau Premier ministre Michel Barnier de “constituer un gouvernement de rassemblement au service du pays”, a déclaré jeudi l’Elysée dans un communiqué.

“Cette nomination intervient après un cycle inédit de consultations au cours duquel, conformément à son devoir constitutionnel, le président s’est assuré que le Premier ministre et le gouvernement à venir réuniraient les conditions pour être les plus stables possibles et se donner les chances de rassembler le plus largement”, a ajouté la présidence.

Source:

Suivre ce lien pour lire le texte ou visionner la vidéo sur le site d’origine


««« Retour en arrière