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Les consultations menées par Emmanuel Macron pour former un gouvernement se sont achevées ce lundi sans dénouement sept semaines après les législatives qui ont plongé le pays dans l’impasse politique, les partis continuant à camper sur leurs positions. Dans un communiqué de l’Elysée publié dans la soirée, Emmanuel Macron a exclu l’option d’un gouvernement “sur la base du seul programme et des seuls partis” du Nouveau Front populaire au nom de la “stabilité institutionnelle”.

Les infos à retenir

⇒ Macron écarte l’option d’un gouvernement du NFP au nom de “la stabilité institutionnelle”

⇒ Le NFP ne retournera à l’Elysée que pour discuter d’un gouvernement Castets

⇒ Marine Le Pen demande l’ouverture d’une session extraordinaire de l’Assemblée

Bompard (LFI) dénonce “un coup de force antidémocratique inacceptable”

Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard a dénoncé sur BFMTV un “coup de force antidémocratique inacceptable”, après qu’Emmanuel Macron a exclu l’option d’un gouvernement de gauche, au nom de la “stabilité institutionnelle”. “C’est un coup de force antidémocratique tout à fait inacceptable qui se fait sur la base d’une argumentation qui n’a aucun sens”, a affirmé Manuel Bompard, assurant qu’ils n’iront “pas participer à une nouvelle tentative de consultation”. Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a de son coté jugé sur X que le président venait de “créer une situation d’une exceptionnelle gravité”, affirmant que “la réplique populaire et politique doit être rapide et ferme” et qu’une “motion de destitution sera déposée”.

Macron écarte l’option d’un gouvernement du NFP au nom de “la stabilité institutionnelle”

Emmanuel Macron refuse toujours de nommer Lucie Castets à Matignon. “Au terme des consultations, le président de la République a constaté qu’un gouvernement sur la base du seul programme et des seuls partis proposés par l’alliance regroupant le plus de députés, le Nouveau Front populaire, serait immédiatement censuré par l’ensemble des autres groupes représentés à l’Assemblée nationale”, a indiqué ce soir dans un communiqué l’Elysée.

Le chef de l’Etat, qui appelle les responsables politiques à faire preuve “d’esprit de responsabilité”, promet de lancer ce mardi de nouvelles consultations “avec les responsables des partis” et des “personnalités se distinguant par l’expérience du service de l’Etat et de la République”. Dans son communiqué, Emmanuel Macron exhorte le PS, les Ecologistes et le PCF à “coopérer avec les autres forces politiques”.

Larcher quitte l’Elysée après sa réunion avec Macron

Le président du Sénat, Gérard Larcher, a quitté l’Elysée peu avant 19 heures. Emmanuel Macron a accueilli plutôt la présidente de l’Assemblée nationale et du Sénat, Yaël Braun-Pivet, ainsi que les chefs du Rassemblement national.

Un “simulacre d’ouverture” et une “tentative de coup de force” de Mélenchon, selon Attal

L’initiative de Jean-Luc Mélenchon, qui a ouvert la porte à un gouvernement du Nouveau Front populaire sans ministres de La France insoumise, n’est qu’un “simulacre d’ouverture” et une “tentative de coup de force”, estime Gabriel Attal dans une lettre lundi aux députés du groupe macroniste EPR. “Avec le secrétaire général de Renaissance Stéphane Séjourné, nous avons dit au Président que, si nous sommes prêts à des compromis, nous continuons à nous opposer de toutes nos forces à l’application unilatérale du seul projet de LFI et du NFP”, pour lequel “la censure serait inévitable”, écrit le Premier ministre démissionnaire, récemment élu à la tête du groupe macroniste au Palais-Bourbon.

Le NFP ne retournera à l’Elysée que pour discuter d’un gouvernement Castets

Le Nouveau Front populaire a annoncé ce lundi en fin de journée qu’il ne retournerait à l’Elysée que pour discuter avec Emmanuel Macron “des modalités d’une cohabitation” avec un gouvernement dirigé par Lucie Castets, dans un communiqué commun aux partenaires de gauche.

Regrettant que le chef de L’Etat “continue de tergiverser” pour nommer un Premier ministre, les quatre chefs de partis du NFP et Lucie Castets affirment qu’Emmanuel Macron doit “nommer Lucie Castets à Matignon”. “Dans l’attente, nous ne participerons à de prochaines discussions avec le président de la République que pour travailler sur les modalités de cette cohabitation”, ajoutent-ils, alors que le chef de l’Etat pourrait lancer de nouvelles tractations pour trouver un gouvernement.

Ciotti : “Tous les partis” du NFP “sont dangereux”

Reçu à la mi-journée par Emmanuel Macron, Eric Ciotti s’est dit “totalement opposé à ce qu’il y ait un Premier ministre issu du NFP”, qui “subira (it) immédiatement une censure des députés de (son) groupe”.

Le patron des Républicains, rallié au RN, a estimé que “tous les partis” du Nouveau Front populaire étaient “dangereux”.

Marine Le Pen demande l’ouverture d’une session extraordinaire de l’Assemblée

L’hypothèse d’un gouvernement de gauche sans ministre Insoumis “ne change strictement rien” pour le Rassemblement national, qui entend toujours voter la censure si le Nouveau Front populaire est nommé à Matignon, ont indiqué lundi Marine Le Pen et Jordan Bardella.

Le parti d’extrême droite reste “en faveur d’un vote d’une motion de censure à l’égard d’un probable gouvernement du NFP”, a d’abord indiqué Jordan Bardella, et “l’idée qu’il y ait un gouvernement du NFP où il n’y aurait pas de ministre Insoumis ne change strictement rien”, a ajouté Marine Le Pen, à l’issue d’un entretien à l’Elysée avec Emmanuel Macron.

La cheffe de file des députés Rassemblement national a demandé lundi à Emmanuel Macron l’ouverture d’une session extraordinaire de l’Assemblée nationale avant la nomination d’un Premier ministre et son gouvernement, pour pouvoir éventuellement le censurer. “Ce que je veux, c’est que l’Assemblée nationale puisse être en situation d’opérer une censure si c’est nécessaire”, a déclaré Marine Le Pen. Alors que les députés doivent se réunir en session ordinaire à partir du 1er octobre, “je ne veux pas que pendant un mois, un Premier ministre puisse par décret, par toute une série de moyens donnés par la Constitution, mettre en oeuvre une politique qui soit toxique, dangereuse pour les Français”, a insisté Marine Le Pen.

Une journée chargée à l’Elysée

Nouvelle journée de tractations à l’Elysée. La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet y est arrivée à 9h30 pour ouvrir le bal, que son homologue du Sénat Gérard Larcher clora à 17 heures. Les deux têtes du Parlement feront entretemps une apparition commune en début d’après-midi à l’université d’été du Medef.

Le rendez-vous principal à l’agenda présidentiel a été toutefois l’entretien avec Marine Le Pen et Jordan Bardella pour le Rassemblement national en fin de matinée, suivis de leur nouvel allié Eric Ciotti.

Chenu (RN) veut censurer tout gouvernement issu du NFP

L’extrême droite, qui a fait une croix sur Matignon après sa défaite aux législatives, aura l’occasion de rappeler au chef de l’Etat son refus d’un gouvernement de gauche, avec ou sans ministres Insoumis. “On censurera tout gouvernement qui est issu du Nouveau Front populaire, mais surtout qui applique le programme du Nouveau Front populaire”, a indiqué Sébastien Chenu, lundi sur France 2.

“Ce n’est pas une histoire d’hommes, c’est une histoire de programme”, a assuré le vice-président du RN, martelant toutefois sa volonté de “mettre au ban du système politique” la France insoumise, “parti antirépublicain” qui porte selon lui un projet “néfaste pour le pays”.

Mélenchon ouvre la porte à une non-participation de LFI

Cinglante fin de non-recevoir à Jean-Luc Mélenchon, qui espérait désamorcer les multiples menaces de censure en ouvrant la porte pendant le week-end à une non-participation de LFI : un gage de bonne volonté pour permettre la nomination à Matignon de Lucie Castets, candidate désignée par le NFP.

Bayrou : le programme du NFP est “dangereux pour le pays”

Ce coup politique a été unanimement salué à gauche, car il a poussé ses opposants à se dévoiler. Et à admettre, comme François Bayrou dimanche sur LCI, que “l’opposition à la formation d’un gouvernement autour de LFI” se justifie “principalement en raison du programme” du NFP, qui est selon lui “dangereux pour le pays”.

Marcangeli (Horizons) : un programme du NFP qui provoquerait une “crise”

“C’est un programme qui, s’il était mis en œuvre, provoquerait une crise”, a également prédit le chef des députés Horizons, Laurent Marcangeli, promettant dans Le Figaro de s’y opposer “avec tous les instruments que la Constitution nous offre”.

Wauquiez veut faire barrage à LFI

Ligne rouge qui vire à l’écarlate pour Laurent Wauquiez : le patron des députés Droite républicaine a réaffirmé dimanche sa volonté de “faire barrage” à LFI, de son point de vue “sans doute le plus grand danger politique pour notre pays”.

L’urgence du budget

Plus que le RN donc, dont l’abstention demeure indispensable afin d’installer un gouvernement de centre-droit et de faire passer un budget avant la fin de l’année.

Ce budget devra quoi qu’il arrive être présenté avant le 1er octobre, ce qui oblige Emmanuel Macron à nommer rapidement un successeur à Gabriel Attal, qui gère les affaires courantes à Matignon depuis déjà 41 jours, du jamais-vu depuis l’après-guerre.

Macron : “s’unir par-delà toutes les divisions”

Le président, qui célébrait justement dimanche les 80 ans de la Libération de Paris, semble pourtant tenté de jouer les prolongations. Après un hommage appuyé à “tous ceux qui partageaient une certaine idée de la France” et ont su s’unir “par-delà toutes les divisions”, il pourrait à nouveau s’exprimer lundi, avant de nouvelles consultations qui seraient organisées mardi, selon l’Elysée.

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