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Le Premier ministre Michel Barnier, qui poursuit ses discussions pour former son gouvernement, a promis que chacun y aurait “sa place”, en particulier sa famille politique Les Républicains, qu’il a retrouvé ce jeudi sur ses terres savoyardes.

Les infos à retenir

⇒ LR demande à Barnier “une politique de droite” avec “plus de sécurité” et “moins d’immigration”

⇒ Michel Barnier promet un “gouvernement équilibré”

⇒ Bruno Le Maire a fait ses adieux à Bercy

LR demande à Barnier “une politique de droite” avec “plus de sécurité” et “moins d’immigration”

Le chef des députés Les Républicains (LR), Laurent Wauquiez, a demandé ce jeudi l’application “d’une politique de droite”, avec “plus de sécurité” et “moins d’immigration”, promettant au Premier ministre Michel Barnier le “soutien très clair” de tous les parlementaires de son parti.

“Les Français ne veulent pas que ça continue comme avant. Ils veulent qu’il y ait de la rupture et ils veulent qu’on redresse le pays. Et notre conviction, c’est que sur un certain nombre de domaines, on a besoin d’une politique de droite pour qu’il n’y ait pas de hausse d’impôts, pour qu’il y ait plus de sécurité, pour qu’il y ait moins d’immigration”, a expliqué Laurent Wauquiez après avoir reçu lors des journées parlementaires de la droite le nouveau locataire de Matignon. “Notre engagement sera aux côtés de Michel Barnier pour l’aider à ce que ces politiques puissent être menées”, a-t-il ajouté, qualifiant la nomination de Michel Barnier d'”excellente nouvelle”.

“Il n’y a pas de domaines réservés” mais des “domaines partagés”, dit Barnier aux LR

Le Premier ministre Michel Barnier a affirmé ce jeudi devant les parlementaires Les Républicains qu’il n’y avait à ses yeux “pas de domaines réservés” au président de la République, préférant évoquer des “domaines partagés” et promettant à la droite qu’elle serait “bienvenue à Matignon”, selon des participants.

Alors que la Défense et les Affaires étrangères ont régulièrement été considérées comme relevant du domaine réservé au président lors des cohabitations, le nouveau locataire de Matignon, en quête d’une équipe gouvernementale, a apporté une nuance à cette vision, évoquant le terme de “domaine partagé”, selon deux parlementaires LR. Il s’exprimait devant les députés et sénateurs LR réunis lors de leurs journées parlementaires à Annecy (Haute-Savoie), où il devait répondre aux attentes de sa famille politique, prête à participer au futur gouvernement mais seulement pour mener “une vraie politique de droite”.

Dati, Darmanin, Borne, Séjourné… Au coeur des tractations du futur gouvernement Barnier

Le Premier ministre Michel Barnier veut vraiment partir d’une “feuille blanche” pour constituer son équipe gouvernementale : aucun sortant n’a reçu de garantie. Borne-Darmanin, jamais simple ; le coup de fil de Bertrand ; le préféré de Hollande… Retrouvez nos indiscrets politiques de la semaine.

Barnier promet un gouvernement “équilibré, représentatif, pluriel” où “chacun aura sa place”

En déplacement au Bourget-du-Lac en Savoie, sa terre d’élection, Michel Barnier a promis que son gouvernement serait “équilibré, représentatif, pluriel”. “Chacun (y) aura sa place”, a-t-il assuré, en qualifiant de “très amicales” et “très cordiales” ses relations avec sa famille politique, qu’il rencontrera dans l’après-midi à Annecy (Haute-Savoie). Le Premier ministre a aussi dit son “souci de maîtriser” l’immigration avec “de la rigueur et de la ténacité” mais aussi avec “humanité”.

“Je vais constituer le gouvernement la semaine prochaine avec des ministres sérieux et un gouvernement qui sera équilibré, représentatif, pluriel et naturellement (avec) ma famille politique”, a ajouté le Premier ministre.

Bayrou salue “un climat sain et respectueux” après la rencontre MoDem-Barnier

François Bayrou a salué jeudi “un climat sain et respectueux” après la rencontre entre le MoDem et Michel Barnier la veille, évoquant “des portes qui se sont ré-ouvertes”, sur la proportionnelle comme sur de “nouvelles contributions” fiscales pour le budget. Après Renaissance mardi, Horizons et le MoDem mercredi, le nouveau Premier ministre est en Savoie et en Haute-Savoie ce jeudi pour rencontrer Les Républicains (LR), son parti.

“On est dans des temps très difficiles pour le pays. Un Premier ministre a été choisi dont l’accueil par les Français – je ne parle pas des forces politiques – a été bon et confiant”, a déclaré François Bayrou jeudi matin à la presse.

Le Maire fait ses adieux à Bercy

“Comme dirait Michel Sardou, je vous aime mais je pars” : après sept ans au ministère de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire a dit au revoir ce jeudi à Bercy. Devant la presse et de nombreux invités, le ministre démissionnaire a plaidé pour que la France ne revienne “pas en arrière” en matière de redressement des finances publiques et de baisses d’impôts. Le pays “doit continuer de se fixer pour objectif de revenir sous les 3 % de déficit en 2027”, a-t-il déclaré.

“Je vous quitte avec un serrement au cœur. Vous avez été le sel de ma vie professionnelle”, a-t-il aussi confié, disant vouloir “respirer un air différent de (celui de) la politique”. “Je retournerai donc à ma première vocation : l’enseignement”, a indiqué l’ancien professeur de lettres, “heureux de reprendre le chemin des cours, cette fois sur les sujets économiques et géopolitiques”. “Je continuerai naturellement à habiter en France”, a-t-il précisé.

Pour Villepin, Barnier va devoir aller “chercher sa légitimité avec les mains”

Michel Barnier va devoir “aller chercher sa légitimité avec les mains, la construire” : c’est le constat fait ce jeudi par l’ex-locataire de Matignon Dominique de Villepin. Sur France Inter, l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac a noté les atouts de “savoir-faire, de négociateur et d’expérience” de Michel Barnier, mais a souligné que sa légitimité n’était “pas donnée, ni par le Président de la République, ni par le Parlement”. Et d’observer : le “Premier ministre est sous la menace du parlement, des groupes parlementaires, des partis politiques et il est sous la menace de ses propres ministres”, puisque “ses ministres pourront lui dire tous les jours’si vous faites ça, je m’en vais'”.

Une hausse des impôts, “ligne rouge” pour le RN

Invité sur France 2 ce jeudi matin, le député du Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy a affirmé que son groupe voterait une motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier en cas d’augmentation des impôts : “Il est hors de question que l’on augmente les impôts. Je pense que ça a déjà été compris par Michel Barnier”, a-t-il déclaré. “On est habitué à être trahi par les Républicains sur les impôts, j’espère qu’ils respecteront pour une fois leurs promesses”, a ajouté l’élu d’extrême droite, alors que le groupe RN, avec ses 142 députés, s’apprête à jouer le rôle d’arbitre à l’Assemblée nationale.

LR prêt pour gouverner, Barnier les visite

Les parlementaires Les Républicains ont donné leur feu vert mercredi soir à une participation au futur gouvernement de Michel Barnier “pour une vraie politique de droite”, avant une rencontre ce jeudi avec le Premier ministre, qui a promis une nouvelle équipe pour “la semaine prochaine”.

“Nous sommes prêts à participer à un gouvernement, mais en étant attentifs sur les garanties pour une vraie politique de droite sur les sujets que nous jugeons fondamentaux”, a selon un participant déclaré Laurent Wauquiez, à l’occasion d’une réunion des députés LR mercredi à Aix-les-Bains (Savoie). A Annecy (Haute-Savoie), les sénateurs ont également soutenu le choix de rejoindre l’exécutif de Michel Barnier, selon une autre source.

Dans son intervention devant ses députés, Laurent Wauquiez s’est déclaré préoccupé par “la reconduite de ministres sortants qui ne donneraient pas l’image du changement”, exigeant que Michel Barnier “ne soit pas otage de la politique d’hier”. Il n’a pas caché non plus son opposition à la possibilité d’introduire la “proportionnelle qui menace la stabilité de nos institutions”, et attend des précisions de la part de Michel Barnier sur “l’orientation sur l’immigration, la trajectoire budgétaire, le péril de l’augmentation d’impôts et la valorisation du travail”. La droite n’a pas participé à un gouvernement depuis 12 ans, victime de déroutes électorales successives qui l’ont quasiment menacé de disparition.

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