Les politiques de mobilité durable, légitimes au regard de la nécessaire transition écologique, ne sont pas dénuées d’angles morts ni de contradictions. Privilégiant l’amélioration du cadre de vie dans certains espaces, ces politiques sont paradoxalement porteuses de risques environnementaux et sociaux : complexification des espaces réaménagés pour les trams et bus en site propre, nouvelles formes d’accidents, reports de trafic vers des espaces « délesteurs », développement de modes de déplacement à risque (deux-roues motorisés), déploiement sélectif de quartiers « verts » et « apaisés » alimentant la ségrégation sociale. Identifier ces risques, largement occultés, et en comprendre l’origine est une nécessité si l’on veut qu’ils soient pris en compte dans l’action publique. C’est l’objet de cet ouvrage, qui rassemble les contributions de géographes, d’économistes, d’urbanistes, de politistes, de psychologues, d’ingénieurs en transport. Ces travaux défendent l’idée que l’impératif d’…

Source: Hélène Reigner

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