L’auteur tente d’analyser la société orokaiva de langue papoue (Papouasie-Nouvelle-Guinée) en respectant les valeurs des intéressés qui accordent une place privilégiée à la circulation des prestations cérémonielles. L’étude des rituels des âges de la vie (naissance, initiation, funérailles) permet de mettre en place une circulation cérémonielle dominée par des échanges entre les esprits et les hommes. Les esprits, qui font partie intégrante de l’univers orokaiva, donnent aux hommes, sous la forme de porcs, les moyens de perpétuer aussi bien les relations entre villages que celles entre sujets. Dans un second temps l’analyse de l’organisation sociale et du mariage montre la subordination de ces deux domaines au cycle cérémoniel. Elle met en relief le rôle fondamental joué par la relation frere-soeur, qui, supérieure à toutes les autres relations de parenté, articule la circulation des échanges. Finalement, en dégageant la valeur fondamentale du retour égal des prestations, et en ordo…

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