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La gauche veut afficher son unité avec son “Nouveau Front populaire” vendredi à 16 jours du premier tour des élections législatives, contrairement aux fractures chez LR, où Eric Ciotti conteste devant la justice son exclusion de la présidence du parti après son ralliement au Rassemblement national. Les chefs de file LFI, PS, écologiste et communiste ont tenu une conférence de presse à la maison de la Chimie à Paris pour célébrer leur union.

Les infos à retenir

⇒ Le Nouveau Front populaire promet d’abroger la réforme des retraites

⇒ Le Pen promet “un gouvernement d’union nationale” en cas de victoire

⇒ LR : un nouveau bureau politique du parti valide l’exclusion d’Eric Ciotti

Le Nouveau Front populaire promet d’abroger la réforme des retraites

Le Nouveau Front populaire, alliance de la gauche pour les législatives anticipées, a dévoilé vendredi son programme de “rupture” qui sera appliqué en cas de victoire, avec notamment trois abrogations de réformes symboliques et l’augmentation du Smic à 1 600 euros net.

Les mouvements de gauche, de Place publique aux Insoumis en passant par les Ecologistes, le PCF et le Parti socialiste, promettent d’abroger les réformes des retraites, de l’assurance chômage et la loi immigration. Sur le dossier ultra-sensible du conflit au Proche-Orient, ils dénoncent également dans leur programme “les massacres terroristes du Hamas”.

Le Nouveau Front populaire a promis vendredi de “rétablir un impôt de solidarité sur la fortune (ISF) renforcé avec un volet climatique” en cas de victoire aux législatives anticipées, via un projet de loi de finances rectificative dès “le 4 août”. L’alliance de la gauche souhaite également “taxer les plus riches au niveau européen pour augmenter les ressources propres du budget de l’Union européenne” et “généraliser la taxation des superprofits au niveau européen”, selon son programme.

Le Pen promet “un gouvernement d’union nationale” en cas de victoire

Le Rassemblement national “a la possibilité de gagner les élections” législatives des 30 juin et 7 juillet et “de faire un gouvernement d’union nationale” pour “sortir la France de l’ornière”, a affirmé Marine Le Pen vendredi.

“Nous rassemblerons tous les Français, les hommes et les femmes de bonne volonté, qui sont conscients de la situation catastrophique de notre pays”, a déclaré la leader d’extrême droite lors d’un déplacement à Henin-Beaumont (Pas-de-Calais), ajoutant que ce sera à Jordan Bardella, candidat désigné pour Matignon, de “choisir son équipe” mais qu’aujourd’hui “la question n’est pas de se distribuer les places”.

Bardella annonce des “candidats communs” RN-LR dans 70 circonscriptions

Le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, a annoncé vendredi qu'”il y aura un candidat commun” avec Les Républicains “dans 70 circonscriptions” aux législatives du 30 juin, saluant un “accord historique”.

“J’ai procédé, avec LR et (leur) président Eric Ciotti, à l’investiture de 70 candidats”, a déclaré Jordan Bardella sur BFMTV et RMC, affirmant vouloir obtenir la “majorité la plus large possible” face au “péril de l’extrême gauche”.

Glucksmann : le candidat de la gauche pour Matignon “ne sera pas Jean-Luc Mélenchon”

L’ex-tête de liste PS-Place publique aux européennes, Raphaël Glucksmann, a affirmé jeudi qu'”une union de la gauche” était “la seule manière” d’empêcher la victoire du Rassemblement national aux législatives, validant ainsi le “Nouveau Front Populaire” malgré ses désaccords avec La France insoumise.

Disant comprendre que ceux qui ont voté pour lui aux européennes “puissent se sentir trahis”, Raphaël Glucksmann a assuré sur France Inter avoir “obtenu” des “engagements extrêmement clairs” sur l’Ukraine, l’Europe et le conflit israélo-palestinien, et affirmé que le chef de file de cette union “ne sera pas Jean-Luc Mélenchon” car “il faut une personne qui fasse consensus”.

Un accord à gauche

Jeudi soir, ils ont annoncé un programme commun de “rupture”, avec une “déclinaison pour les 100 premiers jours du mandat”, à l’issue de quatre jours d’intenses tractations. Les leaders de gauche ont multiplié les superlatifs pour saluer un “événement politique considérable en France”, “une page de l’Histoire”.

Mais une inconnue de taille demeure sur ce qu’en pense Raphaël Glucksmann, qui se mure dans le silence. C’est “compliqué”, a glissé à l’AFP un proche de la tête de liste PS/Place publique aux européennes. Huit mois après l’implosion de la Nupes, un nouveau programme est annoncé ainsi que des candidatures uniques et un partage des circonscriptions : 229 pour LFI, 175 pour le PS, 92 pour les Ecologistes et 50 pour les communistes.

Hollande est favorable à l’accord du “Nouveau Front populaire”

L’ancien président François Hollande est “favorable” à l’accord du “Nouveau Front populaire” en vue des législatives, a-t-il souligné jeudi soir sur TF1, tout en fustigeant la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale. “Ce qui est essentiel, c’est que l’union ait pu se faire”, a estimé l’ancien chef de l’Etat. Face à l’extrême droite, “on va au-delà des divergences”.

“Je suis favorable à ce Front Populaire” entre LFI, PS, écologistes et communistes, a-t-il souligné, tout en réclamant l’affirmation “d’une orientation européenne, une présence de la France” dans l’Otan, et la reconnaissance que le Hamas a commis un “acte terroriste” le 7 octobre. A ses yeux, le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon n’est “pas en situation de pouvoir revendiquer une place dans ce qui pourrait être un avenir gouvernemental”, a-t-il toutefois précisé.

Un nouveau bureau politique du parti valide l’exclusion d’Eric Ciotti

Un paysage loin des fractures chez LR, sur lesquelles la justice va être amenée à se pencher. Le tribunal judiciaire de Paris examine vendredi le recours d’Eric Ciotti contre son exclusion des Républicains, pour son ralliement au Rassemblement national.

Un nouveau bureau politique des Républicains, réuni vendredi matin en visio, a validé l’exclusion du président du parti Eric Ciotti, quelques heures avant que le tribunal de Paris examine cette décision, ont indiqué à l’AFP des sources du parti. Cette nouvelle réunion des dirigeants du parti, également contestée par Eric Ciotti, avait pour objectif de “légitimer” l’exclusion du président après son alliance électorale avec le RN.

Attal va se rendre sur les chantiers de Saint-Nazaire et à Nantes

Du côté de la majorité présidentielle, le Premier ministre Gabriel Attal poursuit lui aussi sa campagne. Après Boulogne-sur-Mer, dans le Pas-de-Calais, il devrait se rendre sur les chantiers de Saint-Nazaire et à Nantes, pour un déplacement consacré à l’économie et aux entreprises, avec dans le viseur RN et LFI.

Jeudi, il a fustigé “l’accord de la honte” à gauche. Les électeurs “de Raphaël Glucksmann doivent se sentir tellement trahis, ils ont entendu pendant toute la campagne” des européennes que c’était “fini avec Jean-Luc Mélenchon”, a-t-il martelé.

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