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Près d’1 entreprise sur 10 ne compte pas du tout intégrer l’intelligence générative artificielle (IAG) dans son activité. C’est l’un des enseignements d’une étude réalisée récemment par Opinion Way par le groupe Dékuple portant sur l’appropriation de l’intelligence artificielle générative au sein des entreprises de plus de 250 salariés en France.

Si parmi les 300 décisionnaires interrogés, 93 % considèrent que l’IAG est une vraie révolution pour les entreprises, certaines ne sont cependant pas encore actives sur le sujet, constate cette étude.

Celle-ci dévoile plusieurs signaux d’un décrochage potentiel face aux avancées très rapides de cette technologie. Tout d’abord, 33 % des entreprises ne prévoient pas d’intégration de l’IAG avant 2025. Ensuite, 30 % des entreprises visent une échéance à seulement 2026, quand 8 % n’ont tout simplement pas prévu de l’intégrer. Seulement 6 % des entreprises ont déjà pleinement intégré l’IAG dans leur organisation. Elles sont d’ailleurs 39 % à n’avoir entamé aucune réflexion ou être seulement au stade de la réflexion sur le sujet de l’IAG. Les entreprises qui n’ont pas encore débuté le processus “doivent y songer le plus rapidement possible sous peine de vivre une nouvelle forme d’ubérisation”, met en garde Bertrand Laurioz, PDG de Dékuple, société spécialisée dans l’accompagnement des marques dans leur transition technologique.

Les grandes entreprises à la traîne

Un vrai retard se crée du côté de certaines grandes entreprises, celles qui comptent plus de 5000 salariés. En effet, 9 % des décisionnaires interrogés pensent que l’IAG n’est pas du tout une vraie révolution pour les entreprises contre 2 % pour l’ensemble des décideurs interrogés. Seulement 63 % des décisionnaires de ces entreprises de plus de 5 000 salariés pensent que l’IAG va nécessiter une réorganisation de leur entreprise, contre 83 % pour l’ensemble des décideurs interrogés.

“Force est de constater que pour les grandes entreprises, l’intégration de l’IAG est plus compliquée dans son déploiement pour des raisons de processus plus lourds, de normes à respecter et de coût”, explique Bertrand Laurioz, cité dans un communiqué.

Les décideurs ayant intégré ou ayant en projet d’intégrer l’intelligence artificielle dans leur entreprise marquent quant à eux le pas : aucune formation des employés n’est prévue pour 13 % d’entre eux, et un chiffre similaire (11 %) pour les managers. Ces indicateurs “peuvent laisser craindre une forme d’attentisme alors que l’IAG impacte d’ores et déjà les entreprises dans leur organisation et leur business”, constate le groupe Dékuple.

Un budget IAG conséquent

Certaines entreprises ne restent toutefois pas les bras ballants. Elles sont ainsi 87 % à avoir prévu un budget IAG dans leur plan d’investissement 2024 et, parmi ces entreprises ayant prévu un budget, 65 % anticipent qu’elles devront investir davantage pour atteindre leur objectif. Près de la moitié des entreprises (48 %) prévoient par ailleurs de consacrer 5 millions d’euros ou plus à l’intégration de l’IAG dans leur organisation. Dans cette perspective, les investissements devraient permettre un gain de productivité d’au moins 20 % pour 6 entreprises sur 10.

“Capacité d’innovation, génération de nouvelles idées” et “optimisations et gains de productivité” se situent sur la première et la deuxième marche du podium des cinq principaux avantages attendus de l’IAG, avec des pourcentages respectifs de 51 % et 47 %.

Par ailleurs, les décideurs interrogés considèrent que les fonctions supports de l’entreprise, comme la finance, la gestion des ressources humaines ou encore le juridique, tireraient respectivement profit de l’intelligence artificielle générative à hauteur seulement de 28 %, 25 % et 13 %, contre 41 % pour le marketing ou 38 % pour la direction informatique.

L’enquête d’OpinionWay et du groupe Dékuple a été réalisée du 12 au 26 avril 2024 auprès de 300 décisionnaires et membres du comité exécutif dans les entreprises de plus de 250 salariés en France sur un échantillon représentatif, interrogés par un questionnaire auto-administré en ligne.

Source: Julien Chabrout

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