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Menacé d’être exclu du parti qu’il préside, Eric Ciotti ne participera pas au bureau politique décisif des Républicains ce mercredi après-midi, où ses cadres entendent à tout prix le “destituer” après son alliance avec le Rassemblement national. D’après Le Figaro et Le Parisien, le président du mouvement a même fait fermer le siège du parti. Dans un mail adressé aux salariés, il a donné ordre à tous les permanents de quitter le parti à 12 heures et de terminer la journée en télétravail. D’après l’AFP, la fermeture du siège ne devrait pas avoir d’incidence sur la réunion du bureau politique prévue dans un autre lieu.

Les infos à retenir

⇒ Emmanuel Macron a fait des annonces lors de sa conférence de presse

⇒ LFI annonce qu’un “accord” a été trouvé sur la “répartition” des circonscriptions

⇒ Eric Ciotti ne sera pas présent au bureau politique de LR

LFI annonce qu’un “accord” a été trouvé sur la “répartition” des circonscriptions

Le député LFI Paul Vannier, chargé des négociations avec les autres partis de gauche du nouveau “Font populaire” sur la répartition des circonscriptions dans le cadre des élections législatives anticipées, a indiqué mercredi à l’AFP qu’un “accord” avait été trouvé sur ce sujet.

Selon lui, la quasi-totalité des 577 circonscriptions ont été réparties comme ceci : les Insoumis présenteront 230 candidats, les socialistes 170, les Ecologistes aux alentours de 90 et les communistes 50. “Cet accord acte la progression des socialistes mais n’oublie pas la présidentielle”, indique Paul Vannier.

Dissolution : Macron affirme que “les masques tombent”

Lors de sa conférence de presse, le président de la République a justifié mercredi sa décision de dissolution. “Les Français ne se retrouvaient plus dans nos institutions” à cause de “certains députés”, notamment LFI accusé d’avoir “créé un désordre parfois constant” reprochant en outre à “l’extrême gauche” “antisémitisme” et “antiparlementarisme”. “Cela devenait dangereux pour la France”, a-t-il affirmé.

“Les masques tombent” et “la bataille des valeurs éclate au grand jour” en vue des législatives anticipées, a lancé Emmanuel Macron. Après avoir “pris acte d’un blocage” à l’Assemblée nationale, la dissolution “permet seule la clarification des choses”, a-t-il dit, en pointant du doigt l’alliance du LR Eric Ciotti et du RN.

Emmanuel Macron a dit mercredi souhaiter, “avant ou après” les élections législatives anticipées, un rassemblement de ceux qui auront “su dire non aux extrêmes”, pour “bâtir un projet en commun sincère et utile au pays” pour “gouverner”.

“Je souhaite avant tout” le “maximum d’élus” de la majorité présidentielle, a expliqué le chef de l’Etat en conférence de presse. “Mais je souhaite que se rassemblent le moment venu, avant ou après, les femmes et les hommes de bonne volonté qui auront ensemble su dire non aux extrêmes, et qui se mettront en capacité de bâtir un projet en commun sincère et utile au pays”, a-t-il également déclaré, évoquant un “projet nouveau”, une “fédération de projets pour gouverner”, et chargeant les partis de sa majorité d’entamer des discussions avec d’autres formations politiques.

Eric Ciotti ne sera pas présent au bureau politique de LR

Le président des Républicains Eric Ciotti ne sera pas présent mercredi après-midi au bureau politique de son parti, qui menace de l’exclure après avoir appelé à une alliance avec le RN, a indiqué son entourage confirmant une information de BFMTV.

Eric Ciotti conteste notamment la validité de la réunion de ce bureau, convoqué par sa N.2 Annie Genevard, “en violation flagrante de nos statuts”, a-t-il écrit dans un communiqué. Le patron du parti a déclenché une vague d’indignation et d’appels à la démission dans sa propre famille politique après avoir prôné un accord avec le Rassemblement national en vue des législatives anticipées.

Le Rassemblement national investira “des dizaines” de “candidats LR”

Le patron de LR Eric Ciotti a provoqué un séisme mardi au sein de son parti en appelant à rejoindre le Rassemblement national, sans parvenir à entraîner avec lui pour l’instant d’autres dirigeants du parti, ulcérés pour la plupart par sa décision. Le président de LR, qui juge son parti “trop faible” pour s’opposer à la Macronie et au RN, a estimé que la droite avait besoin de cet accord pour préserver sa représentation à l’Assemblée nationale qui compte aujourd’hui 61 députés, dont beaucoup ne sont pas sur sa ligne.

Il a assuré être suivi par le président des jeunes LR Guilhem Carayon, candidat dans le Tarn, la N°2 de la liste aux européennes Céline Imart et des “dizaines de parlementaires”. Jordan Bardella a confirmé, mardi 11 juin, un accord entre le Rassemblement national et Les Républicains pour les législatives, avec plusieurs dizaines de candidats LR qui seront investis ou soutenus, dont des députés sortants.

Législatives : Macron dévoile son plan de bataille

Après le coup de tonnerre de la dissolution, Emmanuel Macron dévoile, mercredi 12 juin, son plan de bataille afin de tenter d’arracher une “majorité claire” pour le reste du quinquennat et contrer le Rassemblement national, aux portes du pouvoir.

Le président, qui avait promis de revenir très vite devant les Français après sa décision surprise dimanche de dissoudre l’Assemblée nationale au soir d’européennes catastrophiques pour son camp, donne une conférence de presse à 11H00 au Pavillon Cambon Capucines à Paris. “J’y vais pour gagner”, a-t-il martelé dans Le Figaro Magazine, disant vouloir “tendre la main à tous ceux qui sont prêts à venir gouverner” avec lui et excluant toute démission quelle qu’en soit l’issue du scrutin.

Des milliers de personnes manifestent contre le RN à Rennes et Orléans

Plusieurs milliers de personnes ont manifesté mardi soir à Paris, Rennes et Orléans notamment, pour exprimer leur rejet du Rassemblement national et leur refus de voir l’extrême droite prendre la tête du gouvernement, selon des journalistes de l’AFP sur place. À Paris, 2 800 personnes ont manifesté place de la République, a indiqué la préfecture de police à l’AFP.

Le rassemblement a eu lieu dans une ambiance bon enfant, avec une foule scandant “Front populaire“, et de nombreuses pancartes “la jeunesse emmerde le Front national”, a constaté un journaliste de l’AFP. Marion, 18 ans, étudiante en sciences politiques à Paris et qui se dit non militante d’ordinaire, était déjà place de la République hier et prête à revenir “autant qu’il le faudra”.

Attal candidat aux législatives, ainsi qu’une vingtaine de ministres

Gabriel Attal et plusieurs de ses ministres vont se représenter aux élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, ont annoncé les intéressés sur les réseaux sociaux. Le Premier ministre va se représenter dans sa circonscription, la dixième des Hauts-de-Seine, à Vanves, où il avait été élu avec 59,85 % des voix en 2022, contre la socialiste Cécile Soubelet (40,15 %), selon son entourage. Il a fait cette annonce aux députés Renaissance mardi matin, devant lesquels il a promis d’aller “au bout de (son) devoir” pour “éviter le pire” à ces élections, où l’extrême droite est donnée favorite.

Son nom figure parmi les plus de 150 sortants réinvestis mardi soir par le parti présidentiel Renaissance. Parmi ses prédécesseurs à Matignon, Elisabeth Borne va se représenter dans la 6e circonscription du Calvados. Après avoir hésité, la présidente sortante de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet retournera en campagne dans la 5e circonscription des Yvelines. Deuxième dans l’ordre protocolaire du gouvernement, le ministre de l’Economie Bruno Le Maire, qui ne s’était pas présenté en 2022, a confirmé mardi qu’il ne serait pas candidat, lors d’une réunion de lancement de la campagne dans l’Eure.

Attal chez Renaissance : “notre but, c’est de rassurer”

La majorité présidentielle, prise de court par la décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale, doit “rassurer” face à cette “part d’inconnu”, et “imposer” la “thèse des trois blocs” extrême gauche/majorité/extrême droite, a prôné Gabriel Attal mardi soir lors du bureau exécutif de Renaissance. “Le président de la République est légitime d’avoir pris cette décision puisque les institutions le permettent”, a déclaré le Premier ministre devant les cadres du parti présidentiel, selon plusieurs participants.

Mais cette décision “fait peur” car elle “fait rentrer dans une part d’inconnu”. “Notre but, c’est de rassurer. Car tous les autres blocs ne sont pas crédibles, ni rassurants”, a également déclaré Gabriel Attal. La “thèse des trois blocs”, de “trois choix”, “il faut l’imposer”. Quant à la gauche, qui a acté lundi le principe d’une alliance dès le premier tour, “ne parlons jamais de’Front populaire'”. “Disons Nupes, toujours”, a dit le Premier ministre.

Législatives anticipées : deux recours déposés devant le Conseil Constitutionnel

Deux recours ont été déposés mardi devant le Conseil Constitutionnel contre le décret organisant le scrutin des élections législatives et La France Insoumise a annoncé en déposer prochainement un troisième, protestant “contre le gel des listes électorales”. “Ce qui est reproché, ce sont des problématiques de délai qui vont rendre les élections trop courtes”, explique Jean-Baptiste Soufron, membre de l’Association de défense des libertés constitutionnelles (Adelico), portant le premier recours.

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