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Yaël Braun-Pivet conserve bien son poste à la présidence de l’Assemblée nationale. A l’issue d’un scrutin très serré, qui s’est joué au troisième tour, la députée Renaissance (220 voix) a devancé André Chassaigne (207 voix), candidat unique du Nouveau Front populaire, de seulement 13 voix. Côté Matignon, Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, a appelé sur BFMTV à un vote au sein du Nouveau Front populaire pour enfin proposer un nom potentiel à Emmanuel Macron.

Les infos à retenir

⇒ Yaël Braun-Pivet élue présidente de l’Assemblée nationale, devant André Chassaigne

⇒ Laurence Tubiana se dit “prête” pour Matignon

⇒ Olivier Faure veut un vote du NFP sur le nom d’un potentiel Premier ministre

Yaël Braun-Pivet réélue présidente de l’Assemblée nationale

Yaël Braun-Pivet conservera bien son poste à la tête de la présidence de l’Assemblée nationale. A l’issue d’un scrutin très serré, qui s’est joué au troisième tour, la députée Renaissance (220 voix) a devancé le candidat unique du Nouveau Front populaire, le communiste André Chassaigne (207 voix). Soit un écart de seulement 13 voix.

Sébastien Chenu, le candidat du Rassemblement national, s’était quant à lui maintenu pour ce troisième tour. Il obtient de son côté 141 voix.

Présidence de l’Assemblée : au deuxième tour, Braun-Pivet devance tout juste Chassaigne, Chenu se maintient

Yaël Braun-Pivet, députée Renaissance et présidente sortante de l’Assemblée nationale, est passée en tête du scrutin pour le perchoir à l’issue du deuxième tour avec 210 voix. Le candidat unique du Nouveau Front populaire André Chassaigne la talonne cependant, avec 202 voix.

Le candidat du Rassemblement national Sébastien Chenu, arrivé en troisième position avec 143 voix, a décidé de se maintenir. Seul Charles de Courson, le candidat Liot, arrivé en quatrième position avec 12 voix, a quant à lui fait le choix de se retirer. Le suspense reste donc entier pour le troisième et dernier tour, qui se déroulera cette fois-ci à la majorité relative : le candidat arrivé en tête deviendra donc le président de l’Assemblée nationale.

Présidence de l’Assemblée : Chassaigne (NFP) en tête devant Chenu (RN) et Braun-Pivet (Renaissance) au premier tour

André Chassaigne, député communiste et candidat unique du Nouveau Front populaire pour la présidence de l’Assemblée, est arrivé en tête jeudi à l’issue du premier tour avec 200 voix, devant Sébastien Chenu (RN, 142 voix) et la sortante Yaël Braun-Pivet (Renaissance, 124 voix).

Deux candidats, Naïma Moutchou (Horizons, 38 voix) et Philippe Juvin (LR, 48 voix) ont annoncé leurs retraits, qui devraient bénéficier à Yaël Braun-Pivet. Le centriste Charles de Courson (Liot, 18 voix) s’est lui maintenu pour le second tour, qui se jouera également à la majorité des suffrages exprimés, avant un éventuel troisième tour à la majorité relative.

Les députés ont commencé à voter

15H00 : ouverture officielle de la XVIIe législature de la Ve République. Après une prise de parole du doyen de l’Assemblée José Gonzalez qui préside comme le veut la tradition la première séance publique, les premiers députés ont commencé à voter.

En amont, un tirage au sort a été réalisé pour déterminer l’ordre de passage. Ce sont donc les députés dont le nom de famille commencent par la lettre F qui ont été les premiers à se rendre à la tribune pour déposer le bulletin secret.

Il se pourrait toutefois qu’il faille encore patienter quelques heures avant de connaître l’identité du nouveau président de la chambre basse. Et pour cause, les chances pour qu’un des six candidats n’obtiennent la majorité absolue dès le premier tour sont faibles. Davantage encore avec un hémicycle fragmenté en trois grands blocs – Nouveau Front populaire, camp présidentiel et Rassemblement national -, et où la droite et les indépendants de Liot pourraient jouer les arbitres.

Les candidatures déclarées sont celles de la présidente sortante, Yaël Braun-Pivet (Ensemble) soutenue par le Modem, du centriste Charles de Courson, d’André Chassaigne pour le NFP, de Naïma Moutchou (Horizons), de Sébastien Chenu (RN) et d’Annie Genevard ou Philippe Juvin côté LR. Il n’est pas impossible que trois tours soient nécessaires.

Après le perchoir, les postes stratégiques de l’Assemblée seront en jeu vendredi : vice-présidents, questeurs… Puis les présidences de commission samedi, dont celle de la très convoitée commission des Finances, attribuée à un groupe d’opposition.

Laurence Tubiana, “prête” pour Matignon

Alors qu’Olivier Faure a suggéré ce matin qu’un vote interne au NFP soit effectué pour départager Huguette Bello et Laurence Tubiana, la présidente de la Convention climat se dit prête pour Matignon. “Je ne demande rien, mais c’est le moment de l’engagement et cela me correspond”, indique l’architecte de l’accord de Paris, âgée de 73 ans, à l’AFP.

“Quand il y a une crise politique, il faut y répondre. Il y a besoin d’une personne de gauche, si cela doit être moi, je le fais”, ajoute cette universitaire, dont le nom ne séduit pas les Insoumis qui la trouvent trop modérée.

Le futur gouvernement devra rétablir la “justice fiscale”, assurer “la relance du dialogue social sur les salaires” et remettre à plat la réforme des retraites: “Il faut abroger la réforme, la geler, tout ce qu’on veut, mais on ne l’applique pas”, estime Laurence Tubiana, qui souhaite aussi abroger la loi immigration.

Philippe Juvin, désigné par LR dans la course au perchoir

Les députés du groupe la Droite républicaine (ex-LR), présidé par Laurent Wauquiez, ont désigné ce jeudi l’élu des Hauts-de-Seine Philippe Juvin comme candidat à la présidence de l’Assemblée nationale, après avoir mené des discussions avec le camp macroniste, a indiqué à l’AFP une source du parti. Un temps pressenti comme candidate au perchoir, la députée du Doubs Annie Genevard, également secrétaire générale de LR, briguera la vice-présidence de l’Assemblée, a précisé la même source.

Avec près d’une cinquantaine de députés, la Droite républicaine cherchait au cours des dernières heures à avoir “la garantie d’une vice-présidence” de la part du camp macroniste. Elle pourrait ne pas maintenir son candidat au perchoir en lice après le premier tour, ont souligné des sources du parti. “Nous, on demande des postes”, indique un cadre du parti, confirmant les discussions avec le camp macroniste autour notamment de la questure et de la présidence de la Commission des finances.

Philippe Juvin avait noué un accord électoral dans les Hauts-de-Seine avec le Premier ministre et président du groupe Ensemble pour la République (EPR) Gabriel Attal pour le premier tour des législatives.

Indexer les salaires sur l’inflation : pourquoi le NFP fait fausse route

L’alliance des partis de gauche souhaite remettre en place ce mécanisme abandonné en 1983, à raison selon de nombreux économistes. Lire notre décryptage.

Présidence de l’Assemblée : le NFP s’accorde sur le communiste André Chassaigne

Le communiste André Chassaigne a été choisi mercredi comme candidat unique du Nouveau Front populaire pour briguer la présidence de l’Assemblée nationale, ont indiqué à l’AFP des sources parlementaires de la coalition de gauche à la veille du scrutin. Après de longues tractations, le député du Puy-de-Dôme a bénéficié du désistement de la candidate écologiste Cyrielle Chatelain.

Olivier Faure veut un vote du NFP sur le nom d’un potentiel Premier ministre

Faisant référence aux tractations stagnantes au sein du Nouveau Front populaire pour proposer un nom potentiel pour Matignon, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, a proposé ce jeudi matin sur BFMTV de soumettre les candidatures au vote. “Quand on n’arrive pas à avancer, il y a un mode assez simple en démocratie pour départager des candidatures : c’est le vote”, a-t-il martelé.

Du côté des Insoumis, Clémence Guetté a de son côté affirmé sur Franceinfo au même moment que les discussions pour Matignon continuaient. “Nous pouvons aboutir avec la méthode que nous avons employée. Nous avons réussi sur l’Assemblée nationale, nous réussirons sur Matignon”, a-t-elle dit.

Selon elle, le fait de faire voter les députés du NFP serait une solution “un peu démagogique”.

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