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Alors que le président français est toujours à la recherche d’un Premier ministre, Emmanuel Macron se rend jeudi soir en Serbie pour une visite de deux jours au cours de laquelle Paris et Belgrade comptent conclure la vente de douze avions de combat français Rafale.

Les infos à retenir

⇒ Blanquer évoque une dissolution “incongrue”

⇒ Castets va quitter la mairie de Paris pour continuer à briguer Matignon

⇒ Carole Delga estime que Macron a “le devoir de choisir dans le bloc de gauche”

Nos indiscrets politiques de la semaine

La confidence d’Emmanuel Macron sur Marine Le Pen, ces ministres prêts à rempiler, Elisabeth Borne qui oublie Gabriel Attal. François Hollande qui retrouve Olivier Faure… Retrouvez nos indiscrets politiques de la semaine.

Marine Le Pen et Jordan Bardella, du Rassemblement national, font une déclaration à la presse après une rencontre avec le président Emmanuel Macron à l'Elysée, le 26 août 2024 à Paris
Marine Le Pen et Jordan Bardella, du Rassemblement national, font une déclaration à la presse après une rencontre avec le président Emmanuel Macron à l’Elysée, le 26 août 2024 à Paris

Renaud Muselier propose le nom de Borloo

“Emmanuel Macron ne panique pas, il a les solutions” : le président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Renaud Muselier, reçu ce jeudi matin par Emmanuel Macron à l’Elysée, a souligné qu’il était important de “trouver une solution dans un accord de gouvernance et parallèlement un accord de non-censure”. Invité par BFMTV, peu de temps après son entrevue avec le président de la République, l’ancien responsable LR dit avoir évoqué le nom de l’ancien ministre de l’Ecologie Jean-Louis Borloo pour Matignon. “Il a la capacité, la compétence, le savoir faire”, a-t-il listé, ajoutant que le chef de l’Etat n’a pas rejeté cette proposition.

Blanquer évoque une dissolution “incongrue”

Le président Emmanuel Macron, qui “ne déteste pas les coups tordus”, a fait un “usage incongru” de la dissolution et “se crée à lui-même” des problèmes “évitables”, estime l’ancien ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer dans une interview au Point parue jeudi.

“Il y a un bon et un mauvais ‘en même temps’ dans la personnalité du président”, estime Jean-Michel Blanquer, qui revient sur ses cinq années rue de Grenelle (2017-2022) dans un livre paru cette semaine, “La Citadelle” (Albin Michel).

Le chef de l’Etat a “une grande intelligence, une très forte puissance de travail, du dynamisme et de la créativité”, mais “il ne déteste pas non plus les coups tordus, aime écouter les conseillers du soir plutôt que les ministres du jour et se crée à lui-même des problèmes qui seraient évitables”, analyse l’ancien ministre. “D’une certaine façon, il réussit souvent ce qu’il y a de plus difficile et rate des choses assez simples. Il peut accomplir une prouesse et aussitôt la gâcher par une phrase ou une posture”, ajoute-t-il.

Castets va quitter la mairie de Paris pour continuer à briguer Matignon

La candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, Lucie Castets, a annoncé jeudi qu’elle va “mettre fin à (ses) fonctions” à la mairie de Paris, afin de continuer à incarner l’alliance des partis de gauche, par lesquels elle se “sent toujours soutenue”.

“Je vais mettre fin à mes fonctions de directrice des finances à la ville de Paris”, a déclaré Lucie Castets sur BFMTV et RMC, précisant qu’elle “ne démissionnera pas de la fonction publique” mais qu’elle “envisage de (se) mettre en disponibilité”.

Carole Delga estime que Macron a “le devoir de choisir dans le bloc de gauche”

Emmanuel Macron “a le droit de refuser Lucie Castets” mais a “le devoir de choisir dans le bloc de gauche” pour nommer un Premier ministre, a estimé mercredi la présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga, dans une interview au Parisien.

“On va arrêter de se raconter des histoires : c’est le président de la République qui nomme un Premier ministre. Il a le droit de refuser Lucie Castets. Mais il a le devoir de choisir dans le bloc de gauche”, déclare Carole Delga, qui sera reçue à l’Elysée jeudi matin.

Interrogée, elle cite les noms de Johanna Rolland, maire PS de Nantes, de l’ancienne ministre Cécile Duflot, de Bernard Cazeneuve, Fabien Roussel, Yannick Jadot ou Benoît Hamon. Et ajoute avoir trouvé “désolant” que la candidature de Laurence Tubiana comme Première ministre du Nouveau Front populaire “n’ait pas été retenue”, en raison du désaccord de La France insoumise. Elle affirme aussi n’être personnellement “candidate à rien”.

Wauquiez : un entretien “décevant”

Reçu mercredi matin à l’Élysée, dans le cadre de nouvelles consultations lancées par le chef de l’État, le leader de la droite Laurent Wauquiez a de son côté durci le ton vis-à-vis du chef de l’État. Il a fait part d’un entretien “décevant” et lui a demandé de cesser de “procrastiner”.

“Aucune position nouvelle, pas de véritable projet pour les Français […], pas de vision de ce que serait un programme gouvernemental pour les mois à venir”, a déploré devant la presse Laurent Wauquiez. Les Républicains se disent “ouverts à un travail collaboratif avec le futur gouvernement”, mais sans y participer.

Le PS divisé sur la participation au gouvernement

Participer ou pas à un gouvernement ? La question fait de plus en plus débat à gauche, à la veille de l’ouverture à Blois des universités d’été du PS. “Le parti est au bord de la rupture”, a affirmé la maire de Vaulx-en-Velin Hélène Geoffroy, opposante interne au numéro un Olivier Faure. Elle demande comme Carole Delga la reprise “des discussions avec le président” afin de “chercher encore des solutions pour un Premier ministre socialiste (ou) social-démocrate”.

Un pragmatisme également défendu par l’autre chef de courant minoritaire au sein du PS, le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol. “Si on a la possibilité de mettre en place, peut-être pas l’entièreté du programme mais des politiques importantes” sur les salaires, l’école et l’hôpital, “alors il faut donner une chance à cela”, a-t-il estimé.

Moins frontal, l’ancien président et nouveau député François Hollande considère que les socialistes doivent “soutenir tout ce qui peut faire avancer le pays”, tout en excluant une “alliance avec le centre […] inévitablement vouée à une impasse”. Autant de déclarations à rebours de la ligne officielle du parti, qui refuse comme les autres membres du NFP de retourner à l’Élysée pour discuter d’autre chose que d’une cohabitation avec Lucie Castets, leur candidate pour Matignon. Ce qui augure de débats francs et vifs à l’université d’été du PS, qui s’ouvre jeudi à Blois.

“Nous refusons de participer aux consultations dont le seul objectif est de fracturer le NFP”. “Les socialistes ne seront pas les supplétifs du macronisme”, a insisté le premier secrétaire, Olivier Faure, dans un entretien à Libération.

Une manifestation le 7 septembre

Le rendez-vous de Blois sera scruté de près à l’Élysée, où un proche du président observe qu'”il y a des choses qui bougent” et “note aussi que le PS n’appelle pas à manifester le 7 septembre”, contrairement à La France insoumise.

La marche, initiée par des organisations syndicales étudiantes, doit dénoncer “le coup de force d’Emmanuel Macron” après son refus d’entériner le choix du NFP.

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