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Trois jours après les législatives anticipées du 7 juillet, n’ayant pas permis de dégager de majorité absolue à l’Assemblée nationale, le suspens règne toujours autour de la nomination d’un Premier ministre qui cohabiterait avec le président Macron. Les tractations continuent au sein du Nouveau Front populaire, entre le PS, LFI, les écologistes et les communistes, censés proposer un nom d’ici la fin de la semaine. Tandis qu’une partie des Républicains a revendiqué, ce mardi, la tête de Matignon et un “gouvernement de rassemblement”, afin de “mettre un coup d’arrêt à LFI”, le Rassemblement national, exclu des négociations, fait lui son entrée à l’Assemblée ce mercredi.

Les infos à retenir :

⇒ Marine Le Pen réélue présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale

⇒ Une partie des Républicains revendique un Premier ministre de droite à Matignon

⇒ La bataille se poursuit entre le PS et LFI pour proposer un Premier ministre à Emmanuel Macron

Marine Le Pen réélue présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale

Marine Le Pen a été réélue sans surprise à la tête du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale ce mercredi matin. La triple candidate à la présidentielle devrait présider un groupe RN d’au moins 123 élus, contre 88 avant les législatives anticipées. Avec les alliés d’Eric Ciotti notamment, l’extrême droite devrait compter quelque 143 parlementaires dans la nouvelle Assemblée.

Bardella promet un “examen de conscience”

Jordan Bardella a demandé aux députés du Rassemblement national d’être “parfaitement irréprochables” durant leur mandat, promettant que le parti lepéniste effectuerait un “examen de conscience” après sa déception électorale aux législatives.

“Votre responsabilité sera […] d’accentuer la crédibilité de notre projet” et “d’être parfaitement irréprochables sur le terrain, auprès de vos médias”, a lancé le président du RN lors d’un discours face aux députés de son parti à l’Assemblée nationale, filmé par BFMTV.

“Grande marche” sur Matignon : Bompard tempère après l’appel de Quatennens

L’ancien député insoumis du Nord Adrien Quatennens s’est attiré des réactions indignées en proposant “une grande marche populaire en direction de Matignon” pour imposer un Premier ministre de gauche.

Le coordinateur de LFI Manuel Bompard a dû préciser ce matin qu’il ne s’agit pas d’un appel de son mouvement. La France insoumise “n’appelle pas à une marche sur Matignon, elle dit que le résultat doit être respecté”, a déclaré Manuel Bompard sur LCI. “Ce que dit Adrien Quatennens et que je partage, c’est qu’il doit y avoir les conditions d’une mobilisation populaire pour dire’Monsieur le président de la République, vous devez respecter le résultat des élections législatives'”, a-t-il expliqué, alors que le Nouveau Front populaire a mis “solennellement” en garde Emmanuel Macron contre le maintien de Gabriel Attal à Matignon.

Il “n’a même pas été en capacité de pouvoir se représenter donc il n’a aucune légitimité. D’appeler à des marches, c’est complètement irresponsable”, a jugé la présidente socialiste de la région Occitanie. Pour Aurore Bergé aussi, l’ex-député “n’a plus aucune légitimité pour s’exprimer, il n’est plus député, il n’est plus un élu de la République”. “C’est insupportable d’entendre ça, tout le monde devrait dénoncer ces propos, on ne marche pas sur Matignon”, s’est indignée l’élue macroniste des Yvelines sur France 2.

De son côté, le président du MoDem François Bayrou a considéré sur BFMTV les propos d’Adrien Quatennens comme “la preuve que ce clan-là n’a pas sa place dans le gouvernement”, tandis que le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a dénoncé sur CNews des propos “factieux”.

Hidalgo favorable à un gouvernement Attal “démissionnaire” jusqu’à la fin des JO

La maire PS de Paris Anne Hidalgo s’est dite favorable au maintien d’un gouvernement Attal “démissionnaire” pour “gérer les affaires courantes” pendant les Jeux olympiques, défendant le “très bon boulot” effectué sur le sujet par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

A deux semaines du début des JO (26 juillet – 11 août), la maire de la ville-hôte a exprimé sur France Inter son “immense soulagement de n’avoir pas de Premier ministre d’extrême droite pendant cette période”. “Que le gouvernement Attal démissionnaire – je ne vois pas comment il peut faire autrement – soit investi pour gérer les affaires courantes pendant la période des Jeux, c’est très bien”, a ajouté Anne Hidalgo, évoquant les deux acteurs majeurs que sont “le ministre de l’Intérieur et le préfet de police”.

L’accession au pouvoir du RN n’est “que partie remise”, affirme Le Pen

L’accession au pouvoir du Rassemblement national n’est “que partie remise”, a affirmé ce matin Marine Le Pen à son arrivée à l’Assemblée nationale, fustigeant le “bourbier” parlementaire consécutif aux élections législatives, avec un hémicycle privé de majorité claire.

“Un certain nombre de manœuvres, notamment de désistements massifs, nous ont privés de la majorité absolue. Ce n’est que partie remise”, a expliqué la triple candidate à la présidentielle. “On se retrouve avec un bourbier puisque personne n’est capable de savoir de quels rangs sera issu le Premier ministre et quelle politique sera menée pour le pays”, a-t-elle ajouté.

Dominique Voynet à l’Assemblée, le retour qui hérisse les défenseurs du nucléaire

Les défenseurs du nucléaire n’ont pas digéré la fermeture du réacteur Superphénix, qui devait fournir une avance considérable à la France en lui permettant de produire de l’énergie tout en consommant une partie de ses déchets nucléaires en 1987. Ils le font savoir à l’ancienne ministre écologiste qui vient de faire son retour à l’Assemblée nationale sous les couleurs du Nouveau front populaire. Lire notre article.

Dîner avec Marine Le Pen comme Edouard Philippe, “un mauvais signal” selon Bayrou

Le président du MoDem François Bayrou a estimé qu’il s’agissait d’un “mauvais signal à l’égard du pays” de dîner avec Marine Le Pen, regrettant le choix d’Edouard Philippe qui a admis mardi avoir partagé un repas avec la figure du Rassemblement national.

“Il y a entre nous et l’extrême droite un fossé qui est infranchissable”, a expliqué François Bayrou sur BFMTV. “C’est un mauvais signal que de multiplier les signes qui vont dans leur sens”, a-t-il ajouté interrogé sur les révélations du journal Libération à propos de dîners organisés au domicile de l’ancien député Thierry Solère. L’ex-Premier ministre Edouard Philippe, candidat potentiel pour la présidentielle de 2027 comme Marine Le Pen, a reconnu mardi sur TF1 avoir dîné avec la triple candidate à l’Elysée, une démarche vivement critiquée par une partie des dirigeants politiques et notamment la gauche.

Darmanin ne peut “pas accepter” un gouvernement avec Sandrine Rousseau

Gérald Darmanin a déclaré ce mercredi qu’il ne pourrait “pas accepter” que les écologistes Sandrine Rousseau et Marine Tondelier “puissent participer à un gouvernement”, et que si c’était le cas il serait “le premier signataire” d’une motion de censure.

“Je serai le premier signataire d’une motion de censure si la France insoumise arrive aux responsabilités, mais pas que La France insoumise”, a dit le ministre de l’Intérieur sur CNews et Europe 1. “Je ne peux pas accepter que Madame Rousseau des Verts puisse participer à un gouvernement ou que Madame Tondelier qui a invité (le rappeur) Médine aux Universités d’été qui a des discours extrêmement ambigus sur la laïcité, (ou) qui était du côté de ceux qui envoyaient des pavés sur la tête des gendarmes à Sainte-Soline, puisse avoir ma voix”, a-t-il développé. “Je ne voterai en rien un texte qui viendrait de cette gauche-là et je censurerai immédiatement des personnes, des gouvernements qui viendraient de cette gauche-là”, a-t-il poursuivi.

Glucksmann : “On ne pourra pas gouverner par des décrets et des 49.3”

Le député européen et leader de Place publique Raphaël Glucksmann juge mercredi dans une interview au Nouvel Obs que la gauche ne pourra “pas gouverner par des décrets et des 49.3”, et qu’il faudra “discuter avec des gens qu’on a combattus, sans se renier”.

L’ex-tête de liste PS/Place publique aux européennes, qui s’est engagé dans le Nouveau Front populaire créé en quelques jours par les forces de gauche pour contrer une majorité du RN à l’Assemblée, estime que sans majorité absolue, “la seule voie possible” pour la gauche, “c’est la démocratie parlementaire”. “Maintenant, c’est à l’Assemblée de construire des majorités. L’exécutif va devenir l’exécutant. On ne pourra pas gouverner par des décrets et des 49.3…”, a-t-il estimé, dans une pique à la majorité sortante, qui a beaucoup utilisé ces outils, mais aussi au leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui a promis, si la gauche se trouve en position de gouverner, des décrets pour l’abrogation de la retraite à 64 ans ou la hausse du smic.

Alexis Kohler, l’adieu à Macron ? Coups bas, déception et confidences

Quelle que soit la suite, plus rien ne sera jamais comme avant pour le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, dont la mission jusqu’à présent était de garantir l’application de la pensée macronienne la plus pure. Le temps est-il venu de partir ? L’enquête de notre journaliste Laureline Dupont.

Emmanuel Macron avec le secrétaire général de l'Elysée Alexis Kohler. (Photo by Ludovic MARIN / AFP)
Emmanuel Macron avec le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler. (Photo by Ludovic MARIN / AFP)

LR revendique Matignon

Le président LR des Hauts-de-France Xavier Bertrand, ainsi que le député Olivier Marleix, ont plaidé mardi pour la nomination d’un Premier ministre issu de leur camp qui prendrait la tête d’un “gouvernement de rassemblement” afin de “mettre un coup d’arrêt à LFI”. “Il nous faut un gouvernement d’urgence avec des LR, des indépendants, le camp d’Emmanuel Macron, et peut-être aussi des hommes et des femmes de bonne volonté qui veulent clairement que notre pays ne soit pas paralysé”, a expliqué Xavier Bertrand sur France 2. Selon lui, cette solution permettrait de “mettre un coup d’arrêt à LFI” qui revendique également Matignon et dont il a qualifié le programme de “complètement délirant et de matraquage fiscal”.

D’autres personnalités LR ont également plaidé pour la désignation d’un chef du gouvernement issu de leurs rangs, tandis qu’un groupe de députés de droite réunis autour de Laurent Wauquiez refusent toute alliance avec la Macronie. L’ancien premier ministre Edouard Philippe a par exemple plaidé mardi pour un “accord technique” entre le camp présidentiel et Les Républicains (LR), qui devront, en cas de refus, “expliquer à leurs électeurs qu’ils ont préféré un gouvernement du Nouveau front populaire avec LFI”.

Le Rassemblement national s’installe à l’Assemblée

Premier parti de France après les européennes mais troisième bloc à l’Assemblée après les législatives, le Rassemblement national fait à son tour sa rentrée au Palais Bourbon ce mercredi. Le parti lepéniste et ses alliés devraient compter 143 députés, dont au moins 123 devraient siéger dans le groupe RN présidé par Marine Le Pen. Ses élus feront une arrivée groupée à partir de 9h30.

Le RN est en nette progression puisqu’il avait fait élire 89 députés en 2022. Confronté au “barrage républicain” organisé par l’ensemble des autres formations politiques, le RN reste en dehors de toutes les tractations en cours pour désigner un Premier ministre et former un gouvernement. Il siégera en tout état de cause dans l’opposition, avec pour objectif de se relancer en vue de la présidentielle de 2027.

A droite, les députés du parti Les Républicains (LR) sont également attendus au Palais Bourbon dans la journée de mercredi, sous la direction de Laurent Wauquiez qui y effectue son grand retour.

Toujours pas d’accord au sein du Nouveau Front populaire

La bataille fait rage entre les deux principales composantes du NFP pour une éventuelle entrée à Matignon, notamment entre une France insoumise (LFI) à peu près stable (70 à 80 élus), et un Parti socialiste (PS) revigoré et qui espère faire au moins jeu égal. “Je suis prêt à assumer cette fonction”, a lancé le premier secrétaire du PS Olivier Faure mardi à son arrivée au Palais Bourbon. Une réponse à l’activisme de LFI et de son leader Jean-Luc Mélenchon qui revendique le poste pour un des membres de sa garde rapprochée. Le chef de la gauche radicale évoque avec insistance le nom de la jeune députée du Val-de-Marne, Clémence Guetté, 33 ans et coordinatrice de son programme présidentiel en 2022.

Mardi soir, le Nouveau Front populaire a également mis “solennellement” en garde Emmanuel Macron contre le maintien de Gabriel Attal à Matignon, lui reprochant de “bloquer” la nomination d’un Premier ministre issu de ses rangs, une posture dénoncée par le camp présidentiel qui prône le “réalisme” et une coalition plus large.

Mathilde Panot réélue à la tête des députés LFI

La députée Mathilde Panot a annoncé qu’elle avait été réélue mardi à la présidence du groupe parlementaire de La France insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale. Sur le réseau social X, elle a adressé ses “chaleureux remerciements” aux élus insoumis qui se réunissaient mardi pour la première fois de la nouvelle législature. Mathilde Panot, 35 ans, est très proche du leader de LFI Jean-Luc Mélenchon. Elle est députée du Val-de-Marne depuis 2017 et présidente du groupe depuis octobre 2021. LFI devrait rassembler entre 70 et 80 députés, une fois les groupes parlementaires définitivement composés.

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