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Après la surprise des résultats du second tour des législatives anticipées qui ont nettement freiné la progression du Rassemblement national, la France se cherche une majorité parlementaire pour gouverner. Un casse-tête pour l’union de la gauche, fragile malgré sa première place, et une Macronie en recul.

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Les infos à retenir

⇒ Macron demande à Attal de rester Premier ministre “pour le moment”

⇒ Le Nouveau Front populaire doit présenter, “dans la semaine”, “une candidature” au poste de Premier ministre, dit Olivier Faure

⇒ Les désistements ont eu un impact contre le RN

Macron demande à Attal de rester Premier ministre “pour le moment”, afin d'”assurer la stabilité du pays”

Emmanuel Macron a demandé lundi au Premier ministre Gabriel Attal, venu lui présenter sa démission, de rester “pour le moment afin d’assurer la stabilité du pays”, a annoncé l’Elysée. “Il l’a remercié pour les campagnes des élections européennes et législatives qu’il a menées”, a ajouté la présidence.

Gabriel Attal était venu ce matin remettre sa démission au président de la République Emmanuel Macron à l’Elysée, a-t-on indiqué dans l’entourage du chef de l’Etat. “Ensuite, nous laissons l’Assemblée nationale se constituer”, a-t-on ajouté de même source. Le président a d’ores et déjà annoncé qu’il attendrait la “structuration” de la nouvelle Assemblée avant d’appeler une personnalité à former un gouvernement. Dans l’intervalle, l’équipe de Gabriel Attal devrait gérer les affaires courantes.

Bruno Le Maire met en garde contre un risque de “crise financière” et de “déclin économique”

Bruno Le Maire a mis en garde ce lundi sur X contre le risque de “crise financière” et de “déclin économique de la France” que constituait selon lui “la nouvelle donne politique” issue des élections législatives dimanche, où aucun camp politique n’a réussi à dégager de majorité absolue.

“L’application du programme de rupture du Nouveau Front populaire”, arrivé en tête des législatives, “détruirait les résultats de la politique que nous avons conduite depuis sept ans”, estime le ministre français de l’Economie et des Finances, en poste à Bercy depuis 2017 et l’arrivée au pouvoir d’Emmanuel Macron.

Bompard favorable à un “consensus” au sein du NFP pour trouver un Premier ministre

Le coordinateur de La France insoumise Manuel Bompard juge que le choix d’un Premier ministre peut se faire “par consensus” et pas forcément par un vote au sein du Nouveau front populaire.

“C’est la première formation politique à l’Assemblée nationale qui doit gouverner. Donc, le président de la République a le devoir d’inviter à Matignon un Premier ministre ou une Première ministre issue du nouveau Front populaire”, a-t-il expliqué sur France 2, au lendemain des élections législatives qui ont placé la gauche en tête dimanche, mais sans majorité absolue.

Il a souligné que “l’usage républicain” était que le Premier ministre appartienne “à la formation politique de la coalition qui dispose du plus grand nombre de députés”. Mais “ça fait partie des éléments dont on va discuter dans les prochains jours” au sein du Nouveau Front populaire, a-t-il poursuivi.

Mélenchon “n’est absolument pas disqualifié” pour Matignon, affirme Mathilde Panot

Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon “n’est absolument pas disqualifié” pour Matignon, a affirmé lundi la députée LFI Mathilde Panot, assurant que la gauche proposera “un Premier ministre et un gouvernement cette semaine” après être arrivée en tête des élections législatives, mais loin de la majorité absolue.

“Jean-Luc Mélenchon est celui qui a réappris à la gauche à gagner, celui qui a redonné de l’espoir à des millions de personnes en faisant 22 % à l’élection présidentielle, celui grâce à qui a pu exister non seulement la Nupes mais aujourd’hui le Nouveau Front populaire”, a-t-elle déclaré sur RTL.

Le Nouveau Front populaire doit présenter, “dans la semaine”, “une candidature” au poste de Premier ministre, dit Faure

“Il faut que dans la semaine, nous puissions être en mesure de présenter une candidature” au poste de Premier ministre, a estimé ce matin sur Franceinfo le patron du Parti socialiste Olivier Faure.

Jugeant qu’il ne fallait pas donner “le sentiment que nous ne sommes pas capables de gouvernement”, Olivier Faure a assuré que le choix se ferait “cette semaine”, “soit par consensus, soit il y aura forcément un vote”, entre les différentes formations du Nouveau Front populaire. L’Insoumise Mathilde Panot a déclaré que l’alliance de gauche proposera “un Premier ministre et un gouvernement cette semaine”.

Marine Tondelier : “Un bon Premier ministre doit apaiser le pays”

Après le succès de la gauche, arrivée en tête dimanche des élections législatives mais sans obtenir de majorité absolue, Emmanuel Macron “devrait appeler aujourd’hui officiellement le Nouveau Front populaire à lui transmettre un nom de Premier ministre”, a estimé ce matin la patronne des Ecologistes, Marine Tondelier.

“Le fera-t-il ? Ne le fera-t-il pas ? Comme ce président est toujours plein de surprises, nous verrons, mais c’est ça la logique institutionnelle”, a-t-elle déclaré sur RTL. Comme avant le scrutin, elle a souligné “qu’un bon Premier ministre doit apaiser le pays (et) fédérer dans son propre camp” et que par conséquent ce n’était “pas parti pour être Jean-Luc Mélenchon”.

Clémentine Autain ne siégera pas avec les “insoumis” à l’Assemblée nationale

La députée de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain a annoncé sur LCI, dimanche soir, qu’elle ne siégerait pas au sein du groupe La France insoumise (LFI) à l’Assemblée nationale. “J’ai bien compris que je ne fais plus partie du groupe”, a relevé la députée, s’appuyant sur un décompte des députés LFI élus dès le premier tour, effectué par Jean-Luc Mélenchon, le 30 juin.

Affirmant encore “vouloir sortir des guerres fratricides”, elle a annoncé qu’elle siégerait aux côtés des “purgés”, Danielle Simonnet, Hendrik Davi et Alexis Corbière, qui n’avaient pas obtenu l’investiture du parti de Jean-Luc Mélenchon, mais ont été réélus. Raquel Garrido, elle aussi évincée par la LFI n’a en revanche pas été réélue en Seine-Saint-Denis.

Le poids des désistements face au RN

Le parti de Jordan Bardella et Marine Le Pen et leurs alliés étaient en tête au premier tour dans 258 des 501 circonscriptions encore en jeu dimanche.

Ils ont finalement été battus dans 154 d’entre elles, à deux tiers (109) dans des circonscriptions où il y a eu un désistement entre les deux tours. Ainsi, dans la 1re circonscription de la Somme, le député de gauche François Ruffin a pu combler son retard face à sa concurrente RN grâce au désistement de la candidate macroniste. Scénario semblable pour l’ancienne Première ministre Elisabeth Borne qui a pu ainsi conserver son siège de la 6e circonscription du Calvados.

Forte progression du RN le long de l’arc méditerranéen

Comme en 2022, le RN a remporté tous les sièges des Pyrénées-Orientales (4) et de l’Aude (3). Dans le Gard, le RN passe de quatre à cinq députés sur un total de six. La circonscription restante revient à un LR, soutenu par le parti de Jordan Bardella, dans le cadre de l’accord avec les Républicains. Dans l’Hérault, le RN progresse de trois sièges au détriment des macronistes, un de ces sièges revenant aussi à un candidat LR soutenu par le RN.

Plus à l’est, en 2022, en Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Rassemblement national (RN), avec ses alliés ciottistes, a encore progressé, avec 30 sièges (contre 22 en 2022), échouant certes à signer un grand chelem dans le Var (7 sur 8) et dans le Vaucluse (4 sur 5), mais s’implantant désormais dans des bastions urbains comme Aix-en-Provence ou Marseille.

Gabriel Attal démissionnera ce lundi matin

A trois semaines des Jeux olympiques de Paris, le Premier ministre sortant Gabriel Attal doit remettre dans la matinée sa démission à Emmanuel Macron, même s’il s’est dit prêt à rester à Matignon “aussi longtemps que le devoir l’exigera” dans le contexte des JO.

La prise de position du président de la République est elle aussi très attendue, car c’est lui qui dispose du pouvoir de nomination du Premier ministre.

Lula salue une victoire “contre l’extrémisme”

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a salué dimanche le triomphe “contre l’extrémisme” et la “maturité des forces politiques” en France après que la gauche a freiné l’extrême droite aux élections législatives. “Très heureux de la démonstration de grandeur et de maturité des forces politiques de France qui se sont unies contre l’extrémisme”, a déclaré le leader de gauche sur le réseau social X.

Lula, qui a gouverné le Brésil de 2003 à 2010, avant de revenir au pouvoir en 2023, a estimé que le résultat en France et la victoire des travaillistes au Royaume-Uni cette semaine “renforcent l’importance du dialogue entre les segments progressistes pour défendre la démocratie et la justice sociale”.

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