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Vu le nombre de députés élus directement dimanche dernier, 501 sièges restent à pourvoir pour le second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet. Après les 224 désistements de candidats qualifiés, la physionomie du second tour a complètement changé avec une diminution massive du nombre de triangulaires : elles sont passées de 306 à 89, selon des données officielles du ministère de l’Intérieur publiées mercredi. On assiste en conséquence à un bond des duels, de 190 à 409. Il faut compter également sur deux quadrangulaires.

Les infos à retenir

⇒ François Ruffin dit qu’il ne siègera pas avec le groupe LFI s’il est réélu

⇒ TikTok dément toute activité suspecte autour du compte de Jordan Bardella

⇒ Raphaël Glucksmann estime que “voter contre” n’est pas “indigne”

Pour Ruffin, Mélenchon est un “boulet” et un “obstacle”

Le député sortant François Ruffin, en campagne dans la Somme jeudi, ne mâche définitivement plus ses mots à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise. “On a vécu trois semaines dures parce qu’on a un boulet. Vous l’avez entendu. C’est Mélenchon, Mélenchon, Mélenchon, Mélenchon comme obstacle au vote”, a-t-il déclaré à l’AFP. “Dans des terres comme ici, dans des terres populaires de province, ça bloque.”

Plus tôt, François Ruffin avait affirmé que sa “place ne sera pas dans le groupe de La France insoumise” à l’Assemblée s’il est réélu à l’issue du second tour des législatives dimanche. “J’en suis parti et j’ai refusé l’investiture de La France insoumise il y a quinze jours. Mes désaccords avec Jean-Luc Mélenchon sont connus, ils sont profonds sur la démocratie, sur le bruit et la fureur plutôt que la force tranquille et donc ma place ne sera pas dans le groupe La France Insoumise, si jamais je suis élu”, a-t-il déclaré sur RTL.

TikTok dément toute activité suspecte autour du compte de Jordan Bardella

Jordan Bardella a-t-il artificiellement dopé sa popularité sur TikTok ? Ou quelqu’un s’en est-il chargé à sa place ? Cette hypothèse a beaucoup circulé sur X (ex-Twitter), ces derniers jours. Philippe Moreau-Chevrolet, président du MCBG Conseil, interrogé par l’émission C dans l’air, a estimé que la popularité du président du Rassemblement national aurait été aidée par des “bots”, des “automates”, ou des “campagnes de nature publicitaire”. Qu’elle ne pouvait en aucun cas être “naturelle”. Deux courbes, compilant les vues et les engagements envers les contenus de Jordan Bardella, et partagées par l’analyste Jean-Noël Buisson, toujours sur X, ont en effet de quoi interpeller. Elles montrent, depuis le mois de mars, une progression linéaire de ses statistiques, allant jusqu’à 80 millions de vues au mois de juin. Une évolution spectaculaire comparée à celles de ses concurrents comme Emmanuel Macron ou Jean-Luc Mélenchon, aux graphiques bien plus rectilignes. Suspect, dans un contexte aussi d’ingérences étrangères importantes, notamment russes.

Contacté par L’Express, TikTok dément toute activité suspecte autour du compte de Jordan Bardella, “tant au niveau de l’augmentation du nombre d’abonnés que de l’engagement”, et dénonce des chiffres “incorrects”. “TikTok définit le faux engagement comme tout contenu ou activité visant à augmenter artificiellement la popularité sur la plateforme. Nous interdisons toute tentative de manipulation de la plateforme dans le but d’augmenter les mesures d’interaction”, indique le réseau social. Les publicités politiques sont par ailleurs bannies. “Cela inclut également l’interdiction du contenu de marque, qui consiste à payer un autre créateur pour qu’il produise du contenu en son nom”.

Interrogé sur le succès de Jordan Bardella, la pastille d’origine chinoise est laconique. “L’activité autour du compte semble suivre l’actualité politique”. Il faut aussi préciser que Jordan Bardella a considérablement augmenté son nombre de vidéos produites, passant d’une vingtaine en mars, à plus de 40 en juin. Dans l’une d’entre elles, visionnée environ 5,3 millions de fois à date, le président du Rassemblement national a critiqué une couverture de L’Express à son égard, intitulée “Le mystificateur”. “On dirait le nom d’un robot de cuisine”, s’est-il agacé.

Voter contre” n’est pas “indigne”, estime Glucksmann

Ce n’est pas un vote indigne de voter contre”, a estimé jeudi Raphaël Glucksmann, appelant la gauche et le centre à ne pas se démobiliser dimanche au second tour des législatives même si leur candidat s’est désisté pour faire barrage au Rassemblement national.

“Laissez-moi réhabiliter cette idée d’un vote contre: ce n’est pas un vote indigne de voter contre”, a déclaré l’eurodéputé Place publique au micro de France Inter.

Il a reconnu néanmoins que pour certains électeurs de gauche contraints de voter pour la droite ou pour le camp macroniste et, à l’inverse, ceux du centre contraints de voter pour un candidat LFI, c’est “un geste extrêmement difficile (qu’) il ne faut pas sous estimer”. “Je comprends leur vertige à eux aussi et leur désarroi”, a-t-il assuré.

30 000 policiers et gendarmes mobilisés pour le second tour

Trente mille policiers et gendarmes, dont 5 000 à Paris et sa banlieue, seront mobilisés dimanche pour le second tour des législatives “afin que l’ultra gauche ou l’ultra droite” ne créent pas de “désordre”, a annoncé jeudi le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

Le Pen dénonce “le parti unique” de ceux qui “veulent conserver le pouvoir”

Marine Le Pen a dénoncé jeudi la mise en place d’un “parti unique” de “ceux qui veulent conserver le pouvoir” face au Rassemblement national, et défendu les candidats de son parti, “des braves gens” même s’il y a “des moutons noirs comme partout”.

“C’est le grand rêve d’Emmanuel Macron le parti unique. Le parti unique qui va de La France insoumise à LR. Mais ce parti unique, c’est celui de ceux qui veulent conserver le pouvoir contre la volonté du peuple”, a-elle dénoncé sur BFMTV/RMC

La porte-parole du gouvernement victime, avec son équipe, d’une agression

La porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et son équipe ont été victimes d'”une agression lors d’une opération de collage d’affiches électorales” mercredi soir à Meudon (Hauts-de-Seine), a annoncé l’entourage de la ministre à l’AFP. Le parquet de Nanterre a indiqué avoir ouvert une enquête notamment pour “violences commises en réunion sur un élu public”. Quatre personnes, dont trois mineurs, ont été placées en garde à vue, selon la même source. Les faits se sont produits aux alentours de 20 heures.

Selon une source proche du dossier, Prisca Thevenot et l’une de ses collaboratrices ont été prises à partie par une vingtaine de personnes. La ministre n’a pas été touchée, mais sa collaboratrice et un militant ont été blessés et transportés à l’hôpital. La porte-parole du gouvernement, candidate à sa réélection dans la 8e circonscription des Hauts-de-Seine, a déposé plainte. Elle “continuera sa campagne sur le terrain comme prévu jusqu’à vendredi soir”, a fait savoir son entourage qui n’a pas souhaité fournir davantage de détails sur les circonstances de l’agression. Le Premier ministre Gabriel Attal, lui-même député sortant des Hauts-de-Seine, a exprimé sur X sa “pleine solidarité”. “La violence et les intimidations n’ont pas leur place dans notre démocratie”, a-t-il ajouté.

Gabriel Attal ne veut pas “donner de consigne de vote”

Gabriel Attal a affirmé mercredi qu’il n’entendait pas donner de “consigne de vote” pour le second tour des élections législatives. “Je ne (veux) pas donner de consigne de vote” mais “alerter en disant qu’il y a un risque d’une majorité absolue Rassemblement national, de l’extrême droite”, a déclaré sur BFMTV le Premier ministre et chef de la campagne de la majorité sortante.

Le camp présidentiel est divisé sur la conduite à tenir au second tour, entre les partisans du “ni RN, ni LFI” et ceux qui prônent un désistement inconditionnel en faveur de la gauche, quand le maintien de candidats arrivés en troisième position risque de faire gagner le RN. “J’ai alerté avant le premier tour de cette élection sur deux risques majeurs : une majorité absolue dirigée par LFI. Ce risque à l’issue du premier tour, il est écarté. […] Et il y a ensuite un deuxième risque : c’est une majorité absolue dirigée par l’extrême droite […] et c’est ce risque-là qu’on doit combattre aujourd’hui”, a redit Gabriel Attal.

Des nouveaux rassemblements contre l’extrême droite

Des milliers de personnes – 40 000 selon les organisateurs – se sont rassemblées mercredi soir à Paris, place de la République, à l’appel de nombreux médias, syndicats et associations pour appeler au vote contre l’extrême droite lors du second tour des élections législatives.

Une autre manifestation a rassemblé plusieurs centaines de personnes dans Avignon, où le festival bat son plein.

Savoie : insultée et bousculée, une candidate RN porte plainte

La candidate aux législatives du Rassemblement national dans la 3e circonscription de Savoie, Marie Dauchy, a porté plainte mercredi après avoir été violemment prise à partie par un commerçant sur un marché, selon des sources concordantes.

“Violemment agressée ce matin sur le marché de La Rochette, je suspends ma campagne”, a-t-elle annoncé sur X et Facebook. Les faits sont survenus dans la matinée dans cette commune située entre Chambéry et Albertville. L’homme mis en cause, qui s’est spontanément présenté à la gendarmerie en début d’après-midi, a été placé en garde à vue “pour menaces de mort réitérées, injures et violences contraventionnelles”, a indiqué procureur de Chambéry Pierre-Yves Michau dans un communiqué. Une enquête est ouverte.

Selon un candidat RN, “le point de détail de l’histoire” n’est pas antisémite

Les propos de Jean-Marie Le Pen, co-fondateur du Front national, sur les chambres à gaz “point de détail de l’histoire” de la Seconde guerre mondiale, “n’étaient pas une remarque antisémite”, a estimé mercredi un candidat RN aux législatives lors d’un débat sur BFM Alsace.

Jean-Marie Le Pen, aujourd’hui âgé de 96 ans, “m’a inspiré dans ma jeunesse”, a déclaré Laurent Gnaedig, qualifié pour le deuxième tour des législatives dans la 1ère circonscription du Haut-Rhin où il affronte la députée macroniste sortante et ancienne ministre Brigitte Klinkert.

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