1. Home
  2. /
  3. SOURCES MÉDIATIQUES
  4. /
  5. Presse écrite
  6. /
  7. EN DIRECT. Kylian Mbappé,...

Vu le nombre de députés élus directement dimanche dernier, 501 sièges restent à pourvoir pour le second tour des élections législatives, dimanche 7 juillet. Après les 224 désistements de candidats qualifiés, la physionomie du second tour a complètement changé avec une diminution massive du nombre de triangulaires : elles sont passées de 306 à 89, selon des données officielles du ministère de l’Intérieur publiées mercredi. On assiste en conséquence à un bond des duels, de 190 à 409. Il faut compter également sur deux quadrangulaires.

Les infos à retenir

⇒ “Il y a urgence à voter après les résultats catastrophiques” du 1er tour, affirme Kylian Mbappé

⇒ Plus de 3,1 millions de procurations depuis le 10 juin

⇒ Gabriel Attal appelle à “l’apaisement et à l’unité” face à la montée de la violence dans la campagne

“Il y a urgence à voter après les résultats catastrophiques” du 1er tour, affirme Kylian Mbappé

Le capitaine de l’équipe de France de football Kylian Mbappé a déclaré ce jeudi qu’il y avait “urgence à aller voter après les résultats catastrophiques” du premier tour des élections législatives qui ont vu le Rassemblement national arriver en tête.

“Plus que jamais, il faut aller voter. Il y a vraiment urgence. On ne peut pas mettre le pays entre les mains de ces gens-là, c’est vraiment urgent. On a vu les résultats, c’est catastrophique”, a affirmé Kylian Mbappé.

Plus de 3,1 millions de procurations depuis le 10 juin

Au mercredi 3 juillet, le ministère de l’Intérieur avait comptabilisé “3 138 158 procurations établies depuis le 10 juin”, a communiqué la place Beauvau dans un communiqué transmis au journal Le Monde. “Par rapport aux élections législatives de 2022, entre J-20 et J-4 du second tour, on comptabilise 3,8 fois plus de procurations”, ajoute le ministère de l’Intérieur.

Des soignants appellent à “faire barrage au RN” pour “protéger” le système de santé

L’Association des médecins urgentistes de France (Amuf) a appelé ce jeudi à “faire barrage au RN” au second tour des législatives “pour protéger notre système de santé”, après plusieurs tribunes récentes signées de milliers d’autres soignants, inquiets pour l’Aide médicale d’Etat (AME) ou le sort des médecins étrangers.

“Nous tenons à rappeler le rôle crucial des médecins binationaux, étrangers ou détenteurs de diplômes étrangers au sein des urgences et de l’hôpital public. Ces professionnels constituent une partie essentielle de notre système de santé, dont le fonctionnement et la survie dépendent largement de leur expertise et dévouement”, écrit l’Amuf dans un communiqué.

Gabriel Attal appelle à “l’apaisement et à l’unité” face à la montée de la violence dans la campagne

Le Premier ministre Gabriel Attal, en déplacement dans la Nièvre, a appelé à “l’apaisement et à l’unité” dans un climat de plus en plus tendu à trois jours du verdict des urnes. Reconnaissant qu'”il y a des tensions dans le pays”, le Premier ministre a également ciblé “des personnes qui parfois soufflent sur les braises et veulent attiser les tensions”.

Depuis le début de cette campagne express, tous les camps politiques rapportent de violentes altercations verbales et physiques sur le terrain. Ce mercredi soir, la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot et son équipe ont été victimes d'”une agression lors d’une opération de collage d’affiches électorales” mercredi soir à Meudon (Hauts-de-Seine), a annoncé l’entourage de la ministre à l’AFP. Le parquet de Nanterre a indiqué avoir ouvert une enquête notamment pour “violences commises en réunion sur un élu public”. Ce jeudi, l’ancien ministre Olivier Véran, candidat dans l’Isère pour le camp présidentiel, a également dénoncé l’agression d’un élu local qui collait des affiches pour sa campagne, précisant qu’une plainte avait été déposée.

La candidate aux législatives du Rassemblement national dans la 3e circonscription de Savoie, Marie Dauchy, a porté plainte et suspendu sa campagne ce mercredi après avoir été violemment prise à partie par un commerçant sur un marché. Enfin, la semaine dernière, dans les Hauts-de-Seine, la députée écologiste sortante Sabrina Sebahi avait assuré que des “militants” du RN ont “insulté et menacé une militante du Nouveau Front populaire, âgée”, à Nanterre, quand le candidat NFP dans le Val-de-Marne Joao Martins Pereira (PS) a fait état d’une “violente agression” de militants sur un marché de Maisons-Alfort, par “des hommes d’extrême droite, tout de noir vêtus”.

Pour Ruffin, Mélenchon est un “boulet” et un “obstacle”

Le député sortant François Ruffin, en campagne dans la Somme jeudi, ne mâche définitivement plus ses mots à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon, leader de La France insoumise. “On a vécu trois semaines dures parce qu’on a un boulet. Vous l’avez entendu. C’est Mélenchon, Mélenchon, Mélenchon, Mélenchon comme obstacle au vote”, a-t-il déclaré à l’AFP. “Dans des terres comme ici, dans des terres populaires de province, ça bloque.”

Plus tôt, François Ruffin avait affirmé que sa “place ne sera pas dans le groupe de La France insoumise” à l’Assemblée s’il est réélu à l’issue du second tour des législatives dimanche. “J’en suis parti et j’ai refusé l’investiture de La France insoumise il y a quinze jours. Mes désaccords avec Jean-Luc Mélenchon sont connus, ils sont profonds sur la démocratie, sur le bruit et la fureur plutôt que la force tranquille et donc ma place ne sera pas dans le groupe La France Insoumise, si jamais je suis élu”, a-t-il déclaré sur RTL.

TikTok dément toute activité suspecte autour du compte de Jordan Bardella

Jordan Bardella a-t-il artificiellement dopé sa popularité sur TikTok ? Ou quelqu’un s’en est-il chargé à sa place ? Cette hypothèse a beaucoup circulé sur X (ex-Twitter), ces derniers jours. Philippe Moreau-Chevrolet, président du MCBG Conseil, interrogé par l’émission C dans l’air, a estimé que la popularité du président du Rassemblement national aurait été aidée par des “bots”, des “automates”, ou des “campagnes de nature publicitaire”. Qu’elle ne pouvait en aucun cas être “naturelle”. Deux courbes, compilant les vues et les engagements envers les contenus de Jordan Bardella, et partagées par l’analyste Jean-Noël Buisson, toujours sur X, ont en effet de quoi interpeller. Elles montrent, depuis le mois de mars, une progression linéaire de ses statistiques, allant jusqu’à 80 millions de vues au mois de juin. Une évolution spectaculaire comparée à celles de ses concurrents comme Emmanuel Macron ou Jean-Luc Mélenchon, aux graphiques bien plus rectilignes. Suspect, dans un contexte aussi d’ingérences étrangères importantes, notamment russes.

Contacté par L’Express, TikTok dément toute activité suspecte autour du compte de Jordan Bardella, “tant au niveau de l’augmentation du nombre d’abonnés que de l’engagement”, et dénonce des chiffres “incorrects”. “TikTok définit le faux engagement comme tout contenu ou activité visant à augmenter artificiellement la popularité sur la plateforme. Nous interdisons toute tentative de manipulation de la plateforme dans le but d’augmenter les mesures d’interaction”, indique le réseau social. Les publicités politiques sont par ailleurs bannies. “Cela inclut également l’interdiction du contenu de marque, qui consiste à payer un autre créateur pour qu’il produise du contenu en son nom”.

Interrogé sur le succès de Jordan Bardella, la pastille d’origine chinoise est laconique. “L’activité autour du compte semble suivre l’actualité politique”. Il faut aussi préciser que Jordan Bardella a considérablement augmenté son nombre de vidéos produites, passant d’une vingtaine en mars, à plus de 40 en juin. Dans l’une d’entre elles, visionnée environ 5,3 millions de fois à date, le président du Rassemblement national a critiqué une couverture de L’Express à son égard, intitulée “Le mystificateur”. “On dirait le nom d’un robot de cuisine”, s’est-il agacé.

Voter contre” n’est pas “indigne”, estime Glucksmann

Ce n’est pas un vote indigne de voter contre”, a estimé jeudi Raphaël Glucksmann, appelant la gauche et le centre à ne pas se démobiliser dimanche au second tour des législatives même si leur candidat s’est désisté pour faire barrage au Rassemblement national.

“Laissez-moi réhabiliter cette idée d’un vote contre: ce n’est pas un vote indigne de voter contre”, a déclaré l’eurodéputé Place publique au micro de France Inter.

Il a reconnu néanmoins que pour certains électeurs de gauche contraints de voter pour la droite ou pour le camp macroniste et, à l’inverse, ceux du centre contraints de voter pour un candidat LFI, c’est “un geste extrêmement difficile (qu’) il ne faut pas sous estimer”. “Je comprends leur vertige à eux aussi et leur désarroi”, a-t-il assuré.

30 000 policiers et gendarmes mobilisés pour le second tour

Trente mille policiers et gendarmes, dont 5 000 à Paris et sa banlieue, seront mobilisés dimanche pour le second tour des législatives “afin que l’ultra gauche ou l’ultra droite” ne créent pas de “désordre”, a annoncé jeudi le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

Le Pen dénonce “le parti unique” de ceux qui “veulent conserver le pouvoir”

Marine Le Pen a dénoncé jeudi la mise en place d’un “parti unique” de “ceux qui veulent conserver le pouvoir” face au Rassemblement national, et défendu les candidats de son parti, “des braves gens” même s’il y a “des moutons noirs comme partout”.

“C’est le grand rêve d’Emmanuel Macron le parti unique. Le parti unique qui va de La France insoumise à LR. Mais ce parti unique, c’est celui de ceux qui veulent conserver le pouvoir contre la volonté du peuple”, a-elle dénoncé sur BFMTV/RMC

Gabriel Attal ne veut pas “donner de consigne de vote”

Gabriel Attal a affirmé mercredi qu’il n’entendait pas donner de “consigne de vote” pour le second tour des élections législatives. “Je ne (veux) pas donner de consigne de vote” mais “alerter en disant qu’il y a un risque d’une majorité absolue Rassemblement national, de l’extrême droite”, a déclaré sur BFMTV le Premier ministre et chef de la campagne de la majorité sortante.

Le camp présidentiel est divisé sur la conduite à tenir au second tour, entre les partisans du “ni RN, ni LFI” et ceux qui prônent un désistement inconditionnel en faveur de la gauche, quand le maintien de candidats arrivés en troisième position risque de faire gagner le RN. “J’ai alerté avant le premier tour de cette élection sur deux risques majeurs : une majorité absolue dirigée par LFI. Ce risque à l’issue du premier tour, il est écarté. […] Et il y a ensuite un deuxième risque : c’est une majorité absolue dirigée par l’extrême droite […] et c’est ce risque-là qu’on doit combattre aujourd’hui”, a redit Gabriel Attal.

Des nouveaux rassemblements contre l’extrême droite

Des milliers de personnes – 40 000 selon les organisateurs – se sont rassemblées mercredi soir à Paris, place de la République, à l’appel de nombreux médias, syndicats et associations pour appeler au vote contre l’extrême droite lors du second tour des élections législatives.

Une autre manifestation a rassemblé plusieurs centaines de personnes dans Avignon, où le festival bat son plein.

Selon un candidat RN, “le point de détail de l’histoire” n’est pas antisémite

Les propos de Jean-Marie Le Pen, co-fondateur du Front national, sur les chambres à gaz “point de détail de l’histoire” de la Seconde guerre mondiale, “n’étaient pas une remarque antisémite”, a estimé mercredi un candidat RN aux législatives lors d’un débat sur BFM Alsace.

Jean-Marie Le Pen, aujourd’hui âgé de 96 ans, “m’a inspiré dans ma jeunesse”, a déclaré Laurent Gnaedig, qualifié pour le deuxième tour des législatives dans la 1ère circonscription du Haut-Rhin où il affronte la députée macroniste sortante et ancienne ministre Brigitte Klinkert.

Source:

Suivre ce lien pour lire le texte ou visionner la vidéo sur le site d’origine


««« Retour en arrière