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Après le dépôt des candidatures mardi et le feuilleton des désistements face au Rassemblement national, il reste trois jours avant la clôture de la campagne officielle pour le second tour des élections législatives, le dimanche 7 juillet.

Si Jordan Bardella a déjà fait savoir qu’il refuserait le poste de Premier ministre faute de majorité absolue, Marine Le Pen a expliqué mardi que si le RN s’approchait de la barre de 289 députés, le seuil de la majorité absolue, avec “par exemple 270” élus, son parti chercherait à attirer “des députés par exemple divers droite, divers gauche, LR” pour tenter de réunir les conditions d’un gouvernement.

Les infos à retenir :

⇒ Il n’est “pas question” de “gouverner demain avec LFI”, lance Macron en Conseil des ministres

⇒ Darmanin ne votera “jamais pour le RN, ni pour LFI”

⇒ Eric Ciotti veut exclure Xavier Bertrand des LR

Il n’est “pas question” de “gouverner demain avec LFI”, lance Macron en Conseil des ministres

Emmanuel Macron a martelé mercredi en Conseil des ministres qu’il n’était “pas question” de “gouverner” avec La France insoumise (LFI) au lendemain des législatives, malgré les désistements du camp présidentiel en faveur du Nouveau Front populaire (NFP) pour faire barrage au Rassemblement national.

“Se désister aujourd’hui pour des élus de gauche face au Rassemblement national ne signifie pas gouverner demain avec LFI”, a déclaré le chef de l’Etat, selon plusieurs participants. “Il n’en est pas question”, a-t-il ajouté.

Dans un message posté sur X, le Premier ministre Gabriel Attal a insisté en affirmant qu'”il n’y a pas et il n’y aura jamais d’alliance avec La France insoumise”. “Se désister ce n’est pas se rallier, ce n’est pas se compromettre”, a renchéri la porte-parole du gouvernement, Prisca Thevenot, à l’issue du Conseil des ministres. “Combattre le Rassemblement national aujourd’hui, ce n’est pas s’allier à la LFI demain”, a-t-elle insisté, en pointant au passage de possibles fractures avec les autres forces du NFP (communistes, socialistes et écologistes) au lendemain du scrutin.

Darmanin ne votera “jamais pour le RN, ni pour LFI”

Gérald Darmanin, arrivé en tête du premier tour des législatives dans sa circonscription, ne “votera jamais pour le RN, ni pour LFI”, a affirmé mercredi son entourage à l’AFP.

Le ministre de l’Intérieur, qui affrontera au 2e tour un candidat RN, après le désistement d’une candidate membre du parti anti-spéciste REV, associé à LFI, “réaffirme sa position de combat contre les extrêmes quels qu’ils soient”, a-t-on poursuivi, ajoutant qu’il ne “souhait(ait) aucun accord avec l’extrême gauche, qui est anti-police, ni avec l’extrême droite”.

Eric Ciotti veut exclure Xavier Bertrand des LR

Invité de France 2 ce mercredi matin, le président des Républicains Éric Ciotti, très contesté en interne depuis son alliance avec le Rassemblement national, a annoncé entreprendre une “procédure d’exclusion” contre le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand, l’accusant d’avoir “passé un accord occulte avec Emmanuel Macron”.

“De quoi il se mêle ? Pourquoi il la ramène encore ?”, lui a répondu Xavier Bertrand peu après, invité de BFMTV-RMC. “Il est au RN Éric Ciotti, je crois que c’est clair pour tout le monde […] On le voit bien : il est en service commandé de Marine Le Pen pour essayer de créer le trouble”, a-t-il fustigé.

Plus de 210 désistements

Selon un décompte de l’AFP, 214 candidats qualifiés pour le second tour des élections législatives se sont désistés. Quelque 311 triangulaires et quadrangulaires étaient prévues à la sortie du premier tour. Le second tour dimanche donnera donc lieu à 390 duels, 108 triangulaires et deux quadrangulaires.

La gauche a retiré plus de 130 candidats et le camp présidentiel, 82. Ces candidats étaient pour la plupart arrivés troisièmes dans une circonscription où le Rassemblement national était en tête au premier tour. Les Républicains ont également enregistré trois retraits. Le chiffre officiel sera publié ce mercredi.

Dans le Rhône, un candidat se retire après avoir déposé sa candidature

“Ce n’était vraiment pas raisonnable” : le candidat Modem dans la 8e circonscription du Rhône, Dominique Despras, a annoncé mardi soir renoncer à sa candidature plus d’une heure après son officialisation, pour éviter une quadrangulaire. “Parce que nous conservons un esprit de responsabilité et un esprit républicain, nous avons décidé de retirer notre candidature”, a annoncé le candidat dans une publication sur le réseau social Facebook.

La circonscription des Monts d’Or, au nord-ouest de Lyon, était détenue par la droite depuis un quart de siècle, mais la députée LR sortante Nathalie Serre n’est arrivée dimanche qu’en quatrième position, se qualifiant néanmoins avec 20,66 % des voix. Le candidat du Rassemblement national Jonathan Gery est arrivé en tête avec 33,46 % des suffrages, suivi par la candidate du Nouveau Front Populaire Anne Reymbaut (22,75 %) et Dominique Despras (21,18 %). “J’ai trouvé que ce n’était vraiment pas raisonnable de retourner en quadrangulaire”, a-t-il expliqué à l’AFP. “Je pensais que Nathalie Serre allait se désister, quand j’ai vu qu’elle ne l’avait pas fait, j’ai décidé de ne pas envoyer les documents et la profession de foi”.

Marine Tondelier ne ferme pas la porte à l’idée d’une grande coalition

La patronne des Écologistes Marine Tondelier a estimé mardi qu'”il faudra sûrement faire des choses que personne n’a jamais faites auparavant dans ce pays” en cas d’une Assemblée sans majorité claire, mais en rejetant l’idée d’un nouveau “Premier ministre macroniste”.

“La politique dans ce pays ne pourra pas continuer comme avant. On va devoir changer”, a ajouté l’écologiste lors d’un entretien au 20H de TF1, appelant à “trouver des solutions” et à ce “que certains au centre, à droite, nous disent comment ils souhaitent travailler dans l’autre sens”.

Edouard Philippe rejette toute coalition avec LFI

“On verra ce qui sort des urnes dimanche. On verra quelle sera la majorité, quelles seront les consultations”, a réagi ce mercredi sur TF1 Edouard Philippe à une potentielle coalition après le second tour des législatives.

“Je suis ouvert pour une nouvelle majorité parlementaire qui pourrait aller de la droite conservatrice aux sociaux-démocrates […] il est évident qu’il ne peut pas y avoir une discussion sur une coalition avec LFI”, a souligné l’ex-Premier ministre.

Pour Gabriel Attal, le pouvoir ira soit à l’extrême droite, soit “au Parlement”

Gabriel Attal a estimé mercredi qu’à l’issue des élections législatives, le pouvoir sera “soit entre les mains d’un gouvernement d’extrême droite”, soit “au Parlement”, expliquant se “battre pour ce deuxième scénario”, sans pour autant évoquer une “coalition”.

“Aujourd’hui, il y a un bloc en situation d’avoir une majorité absolue à l’Assemblée nationale, c’est l’extrême droite. Ni LFI, ni le Nouveau Front populaire, ni nos candidats ne sont en capacité de former seuls une majorité absolue à l’Assemblée nationale”, a reconnu le Premier ministre sur France Inter.

“A l’issue de ce deuxième tour, soit le pouvoir sera entre les mains d’un gouvernement d’extrême droite, soit le pouvoir sera au Parlement. Moi je me bats pour ce deuxième scénario” a expliqué Gabriel Attal. “Et je me bats pour que dans ce deuxième scénario les candidats Ensemble pour la République (la coalition présidentielle) soient suffisamment présents dans cette Assemblée nationale pour protéger les Français des hausses d’impôts voulues par beaucoup d’autres partis, […] en défendant les valeurs de la République, en défendant le réinvestissement dans des politiques publiques prioritaires comme la sécurité par exemple, ou la justice”, a-t-il développé.

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