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  7. Déficit public : l’optimisme de...

Le ministre démissionnaire de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, a jugé ce lundi 9 septembre que la France pouvait tenir son objectif d’un déficit public à 5,1 % du PIB en 2024 et 3 % en 2027, alors que la trajectoire budgétaire est menacée de dérapage.

“Nous pouvons et nous devons tenir nos 5,1 % de déficit en 2024, et c’est tout à fait à notre portée”, a assuré Bruno Le Maire devant la commission des Finances de l’Assemblée nationale, et ce, malgré des “recettes fiscales (qui) pourraient être moins élevées que prévu” cette année. “Nous pouvons et nous devons tenir nos 3 % en 2027. C’est uniquement une question de choix politiques”, a ajouté le ministre à propos de ce seuil maximal fixé par les règles budgétaires européennes.

Bruno Le Maire avait annoncé 25 milliards d’euros d’économies dès 2024, mais seuls 10 milliards ont été concrétisés avant les élections législatives anticipées, par des annulations de crédits. Après un décrochage du déficit public à 5,5 % en 2023, une note du Trésor communiquée début septembre à des parlementaires par le ministère de l’Economie et des Finances faisait état d’un possible nouveau dérapage à 5,6 % en 2024 sans mesure supplémentaire, l’imputant à une envolée inattendue des dépenses des collectivités et des recettes fiscales décevantes.

“110 milliards d’économies d’ici à 2027”

Le déficit pourrait atteindre 6,2 % en 2025 à politique inchangée, selon ce document daté de juillet et consulté par l’AFP. Il souligne aussi qu'”un retour dès 2027 du déficit sous les 3 %”, comme prévu dans la trajectoire pluriannuelle des finances publiques transmise par la France à Bruxelles au printemps, “supposerait de réaliser environ 110 milliards d’économies d’ici à 2027”.

“La situation des finances publiques […] est le premier défi que devra relever le gouvernement de Michel Barnier”, nommé Premier ministre jeudi, a estimé Bruno Le Maire. “C’est le défi le plus urgent. C’est le défi le plus difficile. C’est le défi le plus politique. C’est le défi dont tout dépend, car rien n’est possible sans des finances publiques bien tenues”, a-t-il insisté.

“Cela suppose des choix clairs”, comme annuler “une partie” des 16,5 milliards d’euros de crédits gelés préventivement par le gouvernement, a-t-il préconisé. Toutefois, “ces choix ne m’appartiennent pas”, a dit le ministre sur le départ après sept ans à la tête de Bercy.

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