Dans un sens général, « consentir à » relève de « l’acquiescement donné à un projet ; une décision de ne pas s’y opposer », « s’accorder avec le sentir d’un autre ». Au-delà de sa réalité sémantique, l’exploration de ce concept est un indicateur pertinent pour l’analyse fine des comportements, des relations interindividuelles, des sociétés, de la construction des États et de leurs institutions. Elle peut aussi éclairer les dispositifs idéologiques de l’élaboration d’une pensée ou d’une doctrine. En creux, elle donne à voir et à comprendre les marges du consentement comme lieu de pouvoir entre le solliciteur et le sollicité. Selon les situations, l’un et l’autre se trouvent en état de subordination et/ou d’attente. En fin de compte, le fait de consentir oscille entre plusieurs polarités, notamment le consentement volontaire et le consentement contraint, les deux mettant en jeu les notions de nécessité (morale ou matérielle)et de libertés inhérentes à chacun, tant individuellement que collectivement.

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