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Après le départ précipité de Mathias Tüscher, c’est au tour de l’actuel attaché de défense à Paris de connaître des problèmes, a appris «Le Temps». En cause, un Contrôle de sécurité des personnes, cet examen qui teste les risques sécuritaires des hauts fonctionnaires
Le temps est décidément maussade pour les divisionnaires romands. Après Mathias Tüscher, poussé vers la sortie, c’est au tour de Guy Vallat d’être en ballottage défavorable à l’armée, a appris Le Temps de différentes sources. Les deux officiers, porteurs du second plus haut grade, ont trébuché sur le Contrôle de sécurité relatif aux personnes (CSP).
Certains militaires se disent «gênés» et «irrités», Guy Vallat étant le doyen des attachés de défense. A bientôt 60 ans, il travaille à Paris depuis 2021. A l’heure actuelle, on n’en sait pas davantage sur les raisons concrètes de sa situation. Guy Vallat n’était pas joignable ce soir, pas plus que le Département fédéral de la défense (DDPS).
L’examen CSP, qui teste si les hauts fonctionnaires représentent des risques sécuritaires (par exemple, la vulnérabilité au chantage), a déjà eu raison de la fonction de Mathias Tüscher. Le mois passé, la Défense a communiqué succinctement qu’il allait quitter «le Groupement Défense de sa propre initiative», sans entrer dans les détails. Des informations recueillies auprès de connaisseurs ont ensuite montré que le CSP avait provoqué son éviction. Mais les raisons réelles qui l’ont fait rater le contrôle de sécurité demeurent inconnues.
Avec Guy Vallat et Mathias Tüscher, ce sont deux divisionnaires romands de plus qui connaissent un sort douloureux à l’armée, après Claude Meier et [Jean-Philippe Gaudin](https://www.letemps.ch/suisse/mysterieux-depart-chef-services-secrets).
Source: Philippe Boeglin
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