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Un “nouveau gouvernement”, pas un “remaniement” : pour sa première rencontre avec les députés macronistes, Michel Barnier a esquissé mardi les contours de la “coexistence exigeante” vantée à l’Élysée avec ce Premier ministre de droite qui a promis de respecter “toutes les sensibilités” du parti présidentiel. Il a aussi enchaîné mardi les consultations pour composer son gouvernement à Matignon, recevant Marc Fesneau (MoDem), Stéphane Séjourné (Renaissance) et Hervé Marseille (UDI). Ce mercredi, il doit rencontrer les élus Horizons, puis ceux du MoDem.

Les dernières infos

⇒ Michel Barnier promet un gouvernement “la semaine prochaine”

⇒ La députée LR Annie Genevard “accepterait certainement” le ministère de l’Éducation

⇒ Le socialiste Karim Bouamrane a lui “décliné” une proposition

Michel Barnier : “La semaine prochaine, on a un gouvernement”

Depuis Reims où il doit rencontrer les députés Horizons qui organisent leur rentrée parlementaire, le Premier ministre Michel Barnier a promis ce mercredi de nommer un gouvernement “la semaine prochaine”, expliquant faire “les choses méthodiquement, sérieusement”, depuis son arrivée à Matignon.

Ludovic Mendes ne veut pas “les idées de M. Retailleau à l’Intérieur”

Le député Ensemble pour la République Ludovic Mendes s’est inquiété mercredi matin sur BFMTV de voir des “personnes plutôt proches des sensibilités [du RN] dans les idées” rejoindre le gouvernement. L’élu de la Moselle a notamment pointé du doigt Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat : “Je peux vous assurer que quand on a été comme moi rapporteur de loi immigration, on se dit qu’on n’a pas envie d’avoir les idées de M. Retailleau à l’Intérieur”.

Annie Genevard “accepterait certainement” le ministère de l’Éducation

Alors que Michel Barnier doit maintenant former un gouvernement, Annie Genevard fait savoir qu’elle “accepterait certainement” de devenir ministre de l’Education nationale si on le lui proposait. “Je pense que l’école est un enjeu majeur” et “ce sont des sujets que je crois connaître et j’y apporterais évidemment toute ma contribution le cas échéant”, a déclaré la députée Les Républicains (LR) du Doubs sur Sud Radio ce mercredi. D’après l’élue, la “logique” veut que sa formation politique participe au futur gouvernement de Michel Barnier, lui-même issu de la droite. Elle précise toutefois ne pas avoir reçu de proposition formelle : “C’est le Premier ministre qui décide s’il juge que je peux être utile dans cette fonction, et je l’accepterais avec enthousiasme et gravité”, a-t-elle ajouté.

François Ruffin votera la motion de censure contre Barnier

“J’éprouve de la fatigue, de l’inquiétude et du dégoût” : invité sur le plateau de BFMTV-RMC ce mercredi matin, François Ruffin a fait part de son sentiment face à la situation politique actuelle. L’élu de la Somme dénonce “un cirque triste, un théâtre où le réel disparaît derrière des noms qui sont jetés en série”, et confirme qu’il votera la motion de censure contre Michel Barnier.

Carole Delga et Karim Bouamrane ne participeront pas au gouvernement Barnier

Rejoindre le gouvernement Barnier ? C’est non pour la présidente de la région Occitanie, qui a assuré ce mercredi sur France 2 qu’elle ne “participerait pas à un gouvernement qui ne respecte pas le vote des Français”. “Je ne participerai pas à un gouvernement de droite soutenu par l’extrême droite”, a déclaré Carole Delga, ajoutant que, si elle était députée, elle voterait une motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier “parce que le choix du président de la République ne respecte pas le vote des Français”.

La socialiste a rappelé son soutien à la nomination de Bernard Cazeneuve à Matignon, déplorant la “responsabilité première” du président de la République, Emmanuel Macron, dans le choix de ne pas le nommer. “Je regrette que la direction de mon parti n’ait pas souhaité afficher le soutien à Bernard Cazeneuve”, a-t-elle poursuivi.

Sur franceinfo pour sa part, le maire socialiste de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), Karim Bouamrane, autre voix critique de la direction du PS, a indiqué “avoir décliné” une proposition d’entrer au gouvernement. “Pour moi, ça serait de la compromission (…) On se retrouve avec un Premier ministre de droite validé par le Rassemblement national, un Premier ministre sous tutelle”, a-t-il expliqué. “On va entrer dans une instabilité politique parce que je reste convaincu que le gouvernement de Michel Barnier va être voué à l’échec”, a-t-il également déploré.

Barnier aux députés macronistes : “Il s’agit d’un nouveau gouvernement, pas d’un remaniement”

“Il s’agit d’un nouveau gouvernement, pas d’un remaniement”, a expliqué Michel Barnier aux députés du groupe macroniste Ensemble pour la République qui rencontraient le nouveau Premier ministre mardi soir à Rosny-sur-Seine lors de leurs journées parlementaires. Michel Barnier a promis, selon des participants à la réunion, de respecter “toutes les sensibilités” au sein du groupe Renaissance rebaptisé EPR, placé dans une situation inextricable et inédite : battu aux législatives, il doit soutenir le Premier ministre choisi par Emmanuel Macron, issu de la droite et des Républicains (LR).

Pour Ciotti, allié du RN, toute hausse des impôts est “une ligne insupportable”

Eric Ciotti, président contesté du parti Les Républicains après son alliance avec le Rassemblement national, a déclaré mardi que toute “augmentation des impôts” était pour lui “une ligne insupportable”, sans aller jusqu’à promettre la censure au gouvernement Barnier s’il devait la franchir.

“Pour moi, l’augmentation des impôts est très clairement une ligne insupportable et c’est une erreur économique”, a déclaré sur BFMTV celui qui a annoncé vouloir transformer LR, “une marque dépassée”, en Union des droites pour la République (UDR). Son petit groupe parlementaire allié au RN a pris ce nom. Pourrait-il censurer le gouvernement de Michel Barnier en cas de hausses d’impôts ? “La question se posera. Je ne voterai pas un budget où il y aura une augmentation des prélèvements obligatoires”, a-t-il temporisé.

Attal : “Tout faire pour que ça marche”

Chez Renaissance, “notre premier devoir” est “de tout faire pour que ça marche”, a déclaré dans la matinée Gabriel Attal. Tout en réaffirmant “un droit d’exigence” car, a-t-il dit, “pas une majorité ne peut s’écrire sans nous. Pas un vote ne peut se gagner sans nous”. Au cours de la réunion, le ministre démissionnaire de l’Intérieur Gérald Darmanin a suggéré que les éventuels ministres du camp présidentiel puissent quitter en bloc le gouvernement si des “lignes rouges” étaient franchies. L’ex-Première ministre Élisabeth Borne a évoqué une “participation sans soutien”, selon la ministre démissionnaire Olivia Grégoire.

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