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La commission d’étude nommée par la ministre de la Défense souhaite une neutralité adossée à la Charte de l’ONU, des entraînements militaires conjoints avec l’OTAN et de l’armement produit en coopération avec l’UE

Malgré quelques turbulences, la Commission d’étude sur la politique de sécurité est arrivée au bout de son mandat. Formée par la ministre de la Défense, Viola Amherd, elle a présenté son rapport ce jeudi, détaillant sur quelque 70 pages des analyses et recommandations en matière sécuritaire. Un constat prédomine: la ligne générale correspond à celle que le Département fédéral de la défense (DDPS) a adoptée depuis l’éclatement de la guerre en Ukraine en 2022. En résumé, cela consiste en un rapprochement avec l’OTAN et l’UE, des réexportations d’armes pour les pays vus comme partenaires, une insistance pour augmenter les effectifs de l’armée et porter le budget militaire à 1% du produit intérieur brut (PIB) en 2030 déjà.

Cette orientation n’a pas été sans engendrer des remous: certains membres ont eu l’impression de participer à un exercice inutile, simplement destiné à conforter la conseillère fédérale Amherd. Résultat: deux personnalités sont parties avant la fin des travaux – le conseiller national socialiste Pierre-Alain Fridez et l’ancien haut fonctionnaire du DDPS Christian Catrina – et deux autres ont sérieusement songé à les imiter, en l’occurrence les conseillers nationaux Thomas Hurter (UDC) et Marionna Schlatter (Les Vert·e·s). Une critique récurrente concerne la composition de la table ronde, qui fait la part belle aux experts partageant les vues du Département de la défense.

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Source: Philippe Boeglin

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