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J-4 avant le premier tour des élections législatives. Alors que s’est tenu ce mardi 25 juin, le premier grand débat entre Manuel Bompard, Gabriel Attal et Jordan Bardella, François Ruffin lui a taclé Jean-Luc Mélenchon, l’accusant d’être “un obstacle” à la victoire du Front populaire. A droite, Gérard Larcher s’en est pris à Emmanuel Macron, l’accusant d’être responsable “d’une crise structurelle du régime”.

Les infos à retenir

⇒ Le député sortant Aurélien Pradié quitte Les Républicains

⇒ François Ruffin tacle Jean-Luc Mélenchon

⇒ Le président du Sénat Gérard Larcher craint “une crise de régime structurelle”

Le député LR Aurélien Pradié quitte le parti, “mort” selon lui

Le député sortant Aurélien Pradié annonce mercredi 26 juin qu’il quitte Les Républicains, un parti qu’il décrit comme “mort” qui “n’est plus capable de parler aux Français”, assurant se présenter aux législatives sous l’étiquette de son micro-parti “Du courage”. Dans un entretien à La Dépêche, le député du Lot, qui a constamment critiqué la ligne de son parti depuis que ce dernier est présidé par Eric Ciotti, affirme que “30 candidats dont 10 sortants” se présentent également sous les couleurs de son parti.

Celui qui a parfois pris des positions iconoclastes au sein des Républicains – sur le vote de la motion de censure contre le gouvernement sur la récente réforme des retraites notamment – affirme n’avoir “plus l’intention de demander l’autorisation aux uns et aux autres pour construire quelque chose”.

Mélenchon “repousse les électeurs” estime Ruffin

Le député sortant François Ruffin, un des candidats au poste de Premier ministre en cas de victoire de la gauche aux législatives, a estimé mardi 25 juin que le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon était un “obstacle à la victoire du Front Populaire”. “Ce n’est pas un appui ici Jean-Luc Mélenchon, c’est plutôt quelque chose qui repousse les électeurs”, a indiqué François Ruffin sur TF1 depuis sa circonscription, où il tente de se faire réélire malgré les très bons scores du Rassemblement national aux dernières élections européennes.

“Ça serait bien que les dirigeants de La France insoumise soient ici”, a-t-il ajouté, en rappelant la candidature de Jean-Luc Mélenchon à Hénin-Beaumont, face à Marine Le Pen, lors des législatives de 2012. La rupture entre les deux dirigeants politiques est consommée depuis la “purge” des “frondeurs” de La France insoumise. Au sein du Nouveau Front populaire, les socialistes, les communistes et les Ecologistes souhaitent une mise en retrait du fondateur de La France insoumise, jugé trop clivant par beaucoup, même à gauche.

Le triple candidat à la présidentielle, fort de ses 22 % en 2022, se contente pour l’instant de dire qu’il ne s'”élimine” pas mais ne s'”impose” pas non plus pour le poste de Premier ministre, en cas de victoire de la gauche aux législatives anticipées.

Attal, Bardella et Bompard croisent le fer sur TF1

Gabriel Attal (Renaissance), Jordan Bardella (Rassemblement national) et Manuel Bompard (Nouveau Front Populaire) se sont écharpés sur la double nationalité, la défense du pouvoir d’achat ou encore les retraites mardi 25 juin au soir sur TF1, alors que l’extrême droite caracole en tête des sondages à cinq jours du premier tour d’élections législatives présentées comme historiques.

“On peut agir pour le pouvoir d’achat”, a lancé d’emblée le président du Rassemblement national, qui a fait de ce sujet son cheval de bataille avec notamment une promesse de baisse immédiate de la TVA à 5,5 % sur les carburants, l’électricité et le gaz. “Combien ça coûte et comment vous le financez ?”, a riposté le Premier ministre, se posant en défenseur du sérieux budgétaire.

Le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, a renvoyé ses deux adversaires dans les cordes, accusant ironiquement Jordan Bardella, “le futur Premier ministre du pouvoir d’achat”, d’avoir “petit à petit abandonné l’ensemble des mesures pour y répondre”. Les trois hommes se sont aussi affrontés sur le sujet des retraites, Jordan Bardella et Manuel Bompard souhaitant revenir sur la réforme portant à 64 ans l’âge légal de départ.

Le président du Sénat craint “une crise de régime structurelle”

Le président du Sénat Gérard Larcher a redouté “une crise de régime structurelle” après les législatives, tentant de défendre “une autre voie” pour Les Républicains entre “les extrêmes” et la macronie, lors d’une réunion publique à Paris mardi 25 juin pour soutenir le candidat Les Républicains Patrick Dray à Paris.

Gérard Larcher a constaté “une crise politique majeure” et assuré “craindre une crise de régime structurelle dans les mois à venir”, née de la dissolution décidée par le président de la République. “Un choix brutal”, “précipité et improvisé” selon le président du Sénat, qui l’a appris “par téléphone”, “en une minute trente”, à moins d’une heure de l’annonce du chef de l’Etat depuis l’Elysée, a-t-il glissé.

Partisan d’une ligne “autonome” pour LR, il a dit refuser “l’association à la majorité présidentielle : nous ne sommes pas tributaires de sa politique. […] Emmanuel Macron a tort d’affirmer que le résultat des législatives ne sera la’faute de personne’. Ce sera d’abord sa faute, il ne pourra pas éternellement fuir sa responsabilité”, a-t-il ajouté, plaidant pour “une autre voie entre cet immobilisme macronien et les extrêmes qui mettront le chaos à l’Assemblée et renverront les Français dos à dos”.

Le camp présidentiel en très légère progression dans les sondages

L’alliance de gauche NFP est créditée de 28,5 % d’intentions de vote au premier tour des législatives, en baisse d’un point, la majorité présidentielle (Renaissance, MoDem et Horizons) progressant de son côté de 0,5 point à 21 %, selon le sondage quotidien Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio. Le parti de Jordan Bardella et les Républicains qui l’ont rejoint continuent de faire la course en tête avec 36 % d’intentions de vote.

Les Républicains indépendants et divers droite perdent 0,5 point d’intentions de vote à 6,5 %, Reconquête d’Eric Zemmour remontant de son côté de 0,5 point à 1,5 point. En projection dans l’hémicycle de l’Assemblée – un calcul très incertain avant l’entre-deux-tours- le RN reste crédité de 220 à 260 sièges, soit une majorité seulement relative. En face, le NFP engrangerait 180 à 210 sièges, la majorité présidentielle Ensemble ! 75 à 110 sièges et les Républicains et divers droite 25 à 50 sièges.

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