Les rapports qu’une société ou un groupe social entretient avec la mémoire et l’imaginaire sont sensiblement différents au Brésil et en France. L’une des originalités de la société brésilienne est qu’elle met en question la pensée catégorielle et classificatoire qui présuppose une séparation rigide du passé et du présent, de la mémoire et de l’imaginaire, de la réalité et de la fiction. Ainsi, lorsque l’individu ou le groupe ne s’appréhende plus à partir d’une matrice culturelle exclusive, l’histoire des autres est susceptible de devenir une partie de sa propre histoire, c’est-à-dire une composante de soi. Cet ouvrage, qui représente les actes d’un colloque tenu à Lyon en 2000, s’ouvre par un texte de Jean Duvignaud et s’organise autour de quatre axes : la mémoire, l’imaginaire et le politique ; la mémoire, l’imaginaire et le religieux ; la mémoire, l’imaginaire et la création artistique ; les regards comparés enfin de l’imaginaire brésilien de la France et de l’imaginaire français …

Source: François Laplantine

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