En Asie du Sud, la possession par des divinités ou des esprits, entendue comme cette présence étrangère à soi en soi, n’a guère été prise en compte dans la réflexion générale s’intéressant à ce type de manifestation. Dans le sous-continent lui-même, son étude s’est focalisée sur les zones géographiques périphériques et concentrée majoritairement sur les « tribus ». De plus, nombre d’interprétations l’ont réduite à une catégorie autonome, perdant de vue qu’il s’agit de l’une de ces interactions parmi tant d’autres, à la croisée des idiosyncrasies et des symboles partagés, par lesquelles les acteurs mettent en forme leur monde. En articulant leur réflexion sur la parole, le corps et le territoire, les quinze auteurs de ce volume ont voulu restituer la multiplicité des significations et la variété de ses liens avec toute une série de pratiques sociales et d’institutions, de discours et d’émotions. La possession, comme trajectoire de vie, perception des espaces propres aux dieux et aux …

Source: Jackie Assayag

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