La crise du Covid-19 a exacerbé et mis au grand jour les difficultés du système de santé français, notamment sur le volet de la gestion des ressources humaines : pénuries de personnel, épuisement professionnel, rémunérations insuffisantes… Beaucoup de territoires connaissaient déjà ces maux : les déserts médicaux ne datent pas d’hier, pas plus que les problèmes de coordination des soins pour la prise en charge des maladies chroniques ou les lacunes en termes d’accompagnement au grand âge. Tous ces problèmes ne viennent pas de la formation et tous ne trouvent pas leur solution dans les réformes conduites dans ce domaine, mais la façon dont l’appareil de formation délivre les connaissances et fabrique les spécialités, son organisation (entre les universités, les CHU, les facultés, les instituts… et les territoires), les politiques en matière d’admission et de flux d’étudiants (les fameux numerus clausus et quotas), tout cela façonne le système de santé, influe sur les possibilités de …

Source: Stéphane Le Bouler

Suivre ce lien pour lire le texte ou visionner la vidéo sur le site d’origine


««« Retour en arrière