Le travail, au XXIe siècle, connait d’importants bouleversements, dont témoigne l’actualité, entre le Big quit (ou Great resignation), qui désigne les millions d’Américains qui ont quitté leur job à la faveur de la crise de la covid, cherchant en cela un mieux-être, sinon une meilleure situation professionnelle, et le lancement récent de France travail, destiné à refondre le service public de l’emploi, aider les secteurs qui peinent à recruter, et favoriser l’accompagnement des chômeurs – y compris ceux les plus éloignés de l’emploi. À quoi on pourrait ajouter que la pandémie qui vient de sévir a donné un coup d’accélérateur au travail à distance, voire aux entreprises non physiques. La « fin du travail », qu’avaient auguré, pour des raisons différentes, le prospectiviste J. Rifkin et la sociologue D. Méda ne serait pas encore venue. Ces changements ont rappelé, si besoin était encore, que le travail n’est pas qu’une source de richesses, une valeur économique… ; il est aussi, surtout quand il est organisé, le reflet de conceptions politiques et sociales. Et parce qu’elles sont évolutives, il est indispensable d’en retracer les développements historiques.

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