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  7. Pénaliser le «stalking»: «Nous...

Le National s’est penché ce jeudi sur le projet de pénalisation du harcèlement obsessionnel, connu sous le nom de «stalking». Sans surprise, cette nouvelle norme pénale a été acceptée par les députés

Le drame a secoué le Valais l’automne dernier: Morane, 22 ans, s’est donné la mort en se jetant du pont à Farinet, passerelle qui surplombe les gorges de la Salentze sur les hauts de Leytron. Elle ne supportait plus le harcèlement intensif qu’elle subissait. Le mois dernier, Blick recueillait le témoignage bouleversant des parents de la jeune femme et résumait son calvaire ainsi: «Elle avait la vie devant elle mais une meute de hyènes en chasse derrière…»

L’affaire a dessillé les yeux de nombreux politiciens: le temps de l’inaction contre le harcèlement obsessionnel est révolu. La mémoire de Morane a été saluée par plusieurs conseillers nationaux valaisans ce jeudi à Berne. Et si Philippe Nantermod (PLR) et Jean-Luc Addor (UDC) ont évoqué sa disparition, son drame et son impuissance, c’est pour appuyer l’inscription du stalking dans le Code pénal. Cette forme de harcèlement, en forte hausse ces dernières années et qui rend folles les personnes qui le subissent, n’est pas interdite dans le pays; laissant les victimes seules face à leur stalker.

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Source: Annick Chevillot

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