Politique et démocratie à Vescours, Ain
Politique et démocratie à Vescours pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 39 sympathisants potentiels !
À Vescours, la chose politique prend forme démocratique avec Le Moove
Avec le chiffre estimé de 39 sympathisants à Vescours, le Mouvement Démocratie Directe Participative (M.D.D.P.) semble bien être une solution politique valable quand il s’agit de traiter la crise dans laquelle est plongée la “démocratie” représentative.
39 adeptes du courant “mooviste” et de la démocratie réelle à Vescours ?
De facto, c’est l’hypothèse à laquelle on adhère par le raisonnement que voici :
A comme Abstention en politique
Tout d’abord, l’abstention aux élections en France n’est pas, en dépit de ce qu’on prétend souvent, le premier parti de France.
En effet, la recherche en matière électorale indique que le profil des abstentionnistes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu crédible de les additionner dans un mouvement politique imaginaire.
Cela étant, les chiffres de l’abstention ne cessent de grimper pour atteindre aujourd’hui, à peu ou prou 50% des électeurs potentiels. En conséquence, c’est un électeur sur deux qui abandonne ainsi son droit de vote !
Pour Vescours, cela fait un total de 79. Conservons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
En effet, la recherche en matière électorale indique que le profil des abstentionnistes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu crédible de les additionner dans un mouvement politique imaginaire.
Cela étant, les chiffres de l’abstention ne cessent de grimper pour atteindre aujourd’hui, à peu ou prou 50% des électeurs potentiels. En conséquence, c’est un électeur sur deux qui abandonne ainsi son droit de vote !
Pour Vescours, cela fait un total de 79. Conservons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
S comme Sanction politique
Pour continuer, et en prenant, cette fois, les électeurs actifs, il est aujourd’hui certain qu’une partie d’entre-eux s’adonnent à ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, qu’est-ce que le vote sanction ? Quand un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on continuer à qualifier cet acte de “vote” ? N’est-on pas, à l’inverse, en face d’une forme de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” constitue en réalité une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous franchissons allègrement !
À ce point, l’on peut se poser la question suivante : ces électeurs démissionnaires, écœurés de “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certes non ! Est-ce prétention de l’affirmer ? On en conclut qu’il n’est pas insensé de tenter d’en cerner le nombre.
Les sondages fournissent des chiffres qui varient, pour le vote sanction, dans dans des proportions si considérables (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des répondants et bien entendu des candidats considérés.
Nous réserverons donc, quant à nous, le niveau faible de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette deuxième variable : “S”.
Or, qu’est-ce que le vote sanction ? Quand un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on continuer à qualifier cet acte de “vote” ? N’est-on pas, à l’inverse, en face d’une forme de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” constitue en réalité une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous franchissons allègrement !
À ce point, l’on peut se poser la question suivante : ces électeurs démissionnaires, écœurés de “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certes non ! Est-ce prétention de l’affirmer ? On en conclut qu’il n’est pas insensé de tenter d’en cerner le nombre.
Les sondages fournissent des chiffres qui varient, pour le vote sanction, dans dans des proportions si considérables (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des répondants et bien entendu des candidats considérés.
Nous réserverons donc, quant à nous, le niveau faible de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette deuxième variable : “S”.
* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…
E comme Espoir politique
Notre troisième variable, c’est l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Vescours se nourrit aussi d’espoir. La politique, au sens noble du terme, permet de concevoir l’environnement social, le représenter et – au final ? –, le réaliser. La politique est, en cela, d’abord le fruit de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc logique de prendre en compte l’espoir que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe et participative, pour compter ses sympathisants éventuels. Et cela d’autant plus que les horizons bouchés de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne sèment, à l’opposé, que désespoir et résignation.
En raison de quoi nous retiendrons, là-encore prudemment, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
Il est donc logique de prendre en compte l’espoir que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe et participative, pour compter ses sympathisants éventuels. Et cela d’autant plus que les horizons bouchés de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne sèment, à l’opposé, que désespoir et résignation.
En raison de quoi nous retiendrons, là-encore prudemment, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
R comme Réalisme politique’
Comme l’écrivait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Évitons ce piège…
Si l’on prenait nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, à peu près 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Vescours (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait aller un peu vite en besogne…
Soyons donc réalistes et ne comptons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). “À la louche”, un sur quatre. À Vescours, le nombre d’inscrits étant de 172, nous en déduisons que 39 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
Si l’on prenait nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, à peu près 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Vescours (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait aller un peu vite en besogne…
Soyons donc réalistes et ne comptons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). “À la louche”, un sur quatre. À Vescours, le nombre d’inscrits étant de 172, nous en déduisons que 39 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
À Vescours, politique et démocratie font un “jeu sérieux”
« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste ici à s’imaginer être dans une société de politique fiction offrant la possibilité à chaque joueur – ici chaque citoyen –, de contribuer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il serait aussi chargé de veiller à son application en contrôlant l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Voici donc un jeu de rôle où tout participant peut être, successivement, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, et ainsi de suite…
Le jeu politique consiste ici à s’imaginer être dans une société de politique fiction offrant la possibilité à chaque joueur – ici chaque citoyen –, de contribuer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il serait aussi chargé de veiller à son application en contrôlant l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Voici donc un jeu de rôle où tout participant peut être, successivement, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, et ainsi de suite…
Les 5 dimensions du jeu politique “Le Moove”
1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”
La démocratie est patraque. Tout le monde paraît en convenir sans difficulté.
Pourtant, nous sommes peu nombreux à avoir posé un diagnostic précis sur son état de santé. Qu’est-ce qui la tue ? Est-ce une fièvre généralisée ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes du mal ? Comment les traquer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, comment ? Avons-nous des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie devrait nous aider à répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui périclite, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car bien sûr, dans le deuxième cas, il faudrait d’abord pouvoir accorder que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà identifié une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
Pourtant, nous sommes peu nombreux à avoir posé un diagnostic précis sur son état de santé. Qu’est-ce qui la tue ? Est-ce une fièvre généralisée ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes du mal ? Comment les traquer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, comment ? Avons-nous des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie devrait nous aider à répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui périclite, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car bien sûr, dans le deuxième cas, il faudrait d’abord pouvoir accorder que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà identifié une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
2 – Le jeu des “Voting Machines”
La politique, c’est un jardin d’idées. Elles y jaillissent dans le tumulte, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour l’appliquer, lui donner vie. C’est comme cela que les idées vraiment innovantes en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même usée jusqu’à la corde.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un déguisement, une tare originelle : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau fait peur à l’homme. C’est dangereux pour son besoin fondamental de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Il n’en reste pas moins qu’au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées vétustes périssent aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment être sûr ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est de tester l’idée nouvelle qui va la remplacer. En d’autres termes : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vivacité, évaluer sa notoriété. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits échantillons de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où seules sont admises les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant ainsi, l’on est presque sûr de gagner la partie.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un déguisement, une tare originelle : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau fait peur à l’homme. C’est dangereux pour son besoin fondamental de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Il n’en reste pas moins qu’au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées vétustes périssent aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment être sûr ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est de tester l’idée nouvelle qui va la remplacer. En d’autres termes : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vivacité, évaluer sa notoriété. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits échantillons de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où seules sont admises les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant ainsi, l’on est presque sûr de gagner la partie.
3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne
Ici, nous élaborons ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Il va sans dire que cette république sera placée sous le régime de la démocratie directe. En conséquence, il s’agit donc ici, dans ce jeu, de se donner le rôle de constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer de prévoir toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution devant garantir le fonctionnement harmonieux des institutions.
En effet, la constitution est la loi suprême qui précise les principes qui font l’État et définit les droits et les devoirs des citoyens. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant la forme du gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte de référence qui assure la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent se conformer à ses dispositions.
Soulignons encore que la constitution joue un rôle essentiel dans la garantie des droits et libertés pour les citoyens. Elle établit les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), afin d’éviter les abus et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
En effet, la constitution est la loi suprême qui précise les principes qui font l’État et définit les droits et les devoirs des citoyens. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant la forme du gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte de référence qui assure la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent se conformer à ses dispositions.
Soulignons encore que la constitution joue un rôle essentiel dans la garantie des droits et libertés pour les citoyens. Elle établit les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), afin d’éviter les abus et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique
Dans ce jeu de politique fiction, les joueurs doivent préciser la nature du gouvernement démocratique qu’ils souhaitent – ou non – constituer.Un gouvernement est-il indispensable dans une démocratie réelle et directe ?
La question soulève un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
Les uns soutiennent que la démocratie directe, où les citoyens écrivent eux-mêmes la décision publique, n’a nul besoin de gouvernement centralisé. Selon eux, les assemblées citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) suffisent à produire une prise de décision collective et équitable.
À l’opposé, d’autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour coordonner l’action politique, déployer les politiques publiques et garantir continuité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se passer de toute instance de gouvernance. En lieu et place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe pourra s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en œuvre pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent directement. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il importe de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’entraîne pas inévitablement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. En effet, un gouvernement dans cette situation politique pourrait être conçu de façon à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il pourrait être composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne sur le long terme dans le processus politique décisionnel.
Le jeu du gouvernement démocratique doit encore permettre de montrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision publique d’autre part, souvent mis en avant par les opposants à la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle bénéficie, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique qui autorise de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience du caractère impérieux d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
La question soulève un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
Les uns soutiennent que la démocratie directe, où les citoyens écrivent eux-mêmes la décision publique, n’a nul besoin de gouvernement centralisé. Selon eux, les assemblées citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) suffisent à produire une prise de décision collective et équitable.
À l’opposé, d’autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour coordonner l’action politique, déployer les politiques publiques et garantir continuité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se passer de toute instance de gouvernance. En lieu et place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe pourra s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en œuvre pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent directement. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il importe de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’entraîne pas inévitablement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. En effet, un gouvernement dans cette situation politique pourrait être conçu de façon à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il pourrait être composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne sur le long terme dans le processus politique décisionnel.
Le jeu du gouvernement démocratique doit encore permettre de montrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision publique d’autre part, souvent mis en avant par les opposants à la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle bénéficie, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique qui autorise de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience du caractère impérieux d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération
Le but de ce jeu consiste àinventer le parti politique du futur que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les délégués du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il être encore utile ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il viable ?
En démocratie directe où les délégués du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient malgré tout avoir un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient désignés au hasard, les partis politiques pourraient servir de plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de formuler des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes propositions politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle déterminant dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, œuvrant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, à l’instar des syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient de cette façon un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant posé, il n’en reste pas moins que le parti politique “de nouvelle génération” pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les délégués du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il être encore utile ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il viable ?
En démocratie directe où les délégués du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient malgré tout avoir un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient désignés au hasard, les partis politiques pourraient servir de plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de formuler des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes propositions politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle déterminant dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, œuvrant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, à l’instar des syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient de cette façon un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant posé, il n’en reste pas moins que le parti politique “de nouvelle génération” pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…