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Politique et démocratie à Serrières-de-Briord, Ain

Politique et démocratie à Serrières-de-Briord pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 205 sympathisants potentiels !

À Serrières-de-Briord, la vie politique prend forme démocratique avec Le Moove

Avec un nombre estimé de 205 sympathisants à Serrières-de-Briord, le Mouvement Démocratie Directe Participative (Le Moove) pourrait bien devenir une solution politique valable quand il s’agit de traiter la situation catastrophique de la “démocratie” représentative.

205 sympathisants du Moove et d’une vraie démocratie à Serrières-de-Briord ?

En effet, c’est le résultat auquel on parvient par le chemin qui suit :

A comme Abstention en politique

Premièrement, l’abstention aux élections en France n’est pas, contrairement à l’idée reçue, le premier parti de France.
En effet, la recherche en matière électorale indique que le profil des absents aux urnes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu opportun de les assembler dans un mouvement politique de pure fiction.
Pourtant, les chiffres de l’abstention ne cessent de monter pour se situer aujourd’hui, régulièrement à 50% du corps électoral potentiel. Ce qui signifie que c’est un électeur sur deux qui abandonne ainsi son droit de vote !
Pour Serrières-de-Briord, cela fait 410. Conservons ce chiffre en mémoire, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.

S comme Sanction politique

Ensuite, et en regardant, cette fois, ceux qui votent, il est de nos jours incontesté qu’une partie d’entre-eux s’adonnent à ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, qu’est-ce que le vote sanction ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on toujours appeler cela un “vote” ? N’est-on pas, au contraire, en face d’une forme de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” est au final une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous franchissons allègrement !
Cela dit l’on peut se poser la question suivante : ces électeurs démissionnaires, insatisfaits de la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certes non ! Faut-il être devin pour l’affirmer ? Il résulte de ce qui précède qu’il n’est pas inutile de tenter d’en cerner le nombre.
Les enquêtes donnent des indications qui oscillent, pour le vote sanction, dans dans des proportions si considérables (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement les prendre en référence*. Tout dépend en effet de l’élection qu’on étudie, du profil politique des répondants et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, la fourchette basse de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette deuxième variable : “S”.

* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…

E comme Espoir politique

Notre troisième variable, c’est l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Serrières-de-Briord s’alimente aussi d’espérance. La politique, au sens premier du terme, permet de penser le monde, le représenter et – finalement ? –, le réaliser. La politique est, en cela, d’abord le fait de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc légitime de retenir l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, participative et directe, pour le comptage de ses sympathisants potentiels. Ceci, d’autant plus que les absences d’avenirs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, quant à eux, que désespérance et résignation.
En raison de quoi nous réserverons, là-encore prudemment, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.

R comme Réalisme politique’

Comme l’écrivait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Nous ne tomberons pas dans ce piège !
Si l’on s’arrêtait à nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, à peu près 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Serrières-de-Briord (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait alors “faire des “lapins” avec un porte-plume” !…
Restons donc réalistes et ne comptons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). “À grands traits”, un sur quatre. À Serrières-de-Briord, le nombre d’inscrits étant de 897, nous en déduisons que 205 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !

À Serrières-de-Briord, politique et démocratie font un “jeu sérieux”

« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste sur ce site à se représenter soi-même dans un monde de politique fiction accordant le droit à chaque participant – dans le “réel” chaque citoyen –, d’intervenir directement dans la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il serait aussi en mesure de veiller à son application en contrôlant l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Il s’agit donc un jeu de rôle au cours duquel tout un chacun peut être, tour à tour, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.

Les 5 dimensions du jeu politique moovien

Politique et démocratie en France 2

1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”

La démocratie est déprimée. Tout le monde paraît l’admettre sans difficulté.
Cela dit, nous sommes peu nombreux à avoir posé un diagnostic précis sur son état. Qu’est-ce qui la tue ? Est-ce une infection ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes du mal ? Comment les repérer ? Et peut-on la traiter ? Et si oui, comment ? Avons-nous des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie a pour ambition de nous aider à répondre collectivement à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui va mal, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car il va de soi que, dans le second cas, il faudra d’abord pouvoir convenir que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà identifié une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
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2 – Le jeu des “Voting Machines”

La politique, c’est le champ des idées. Elles y éclosent avec empressement, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour l’actionner, lui donner vie. C’est ce qui fait que les idées vraiment novatrices en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même éculée comme vieille chaussure.
La démocratie est de ces idées-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un déguisement, une faiblesse congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau l’effraie. C’est dangereux pour son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Il n’en reste pas moins qu’au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les vieilles idées périssent aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment le savoir ?
Il y a bien un moyen pourtant, et c’est de tester l’idée nouvelle qui va la remplacer. Autrement dit : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vigueur, évaluer la tolérance du public à son égard. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop lourde pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester des petits morceaux de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où l’on n’admet que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant ainsi, l’on se donne plus de chances de gagner la partie.
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3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne

Dans cette partie, les participants écrivent ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Évidemment, cette république se placera sous le régime de la démocratie réelle (directe). En conséquence, il s’agit ici, dans ce jeu, de se donner le rôle de constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer de prévoir toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution ayant vocation à permettre le fonctionnement sans accroc des institutions.
En effet, la constitution est la loi suprême qui pose les principes qui fondent l’État et définit les droits et les devoirs des citoyens. Elle sert de base à la structuration politique et institutionnelle du pays en définissant la forme du gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte référentiel qui assure la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, toutes les autres lois doivent être conformes à ses dispositions.
Soulignons encore que la constitution a un rôle essentiel dans la protection des droits et libertés des citoyens. Elle établit les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), dans le but d’éviter les abus et de garantir le respect de ses droits à chaque citoyen.
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4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique

Dans ce jeu de politique fiction, les joueurs cherchent à préciser la nature du gouvernement démocratique qu’ils veulent – ou non – constituer.La mise en place d’un gouvernement est-elle inévitable dans le contexte politique d’une démocratie réelle et directe ?
Cette question ouvre un débat complexe et passionné parmi les penseurs politiques et les citoyens engagés.
Les uns sont convaincus que la démocratie directe, où les citoyens arrêtent eux-mêmes les décisions politiques, n’a nul besoin de gouvernement central. De leur point de vue, les assemblées populaires et autres conventions citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) peuvent suffire à produire une prise de décision collective et équitable.
Cela étant, les autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour harmoniser les actions politiques, mettre en œuvre les politiques publiques et garantir continuité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut faire l’économie de toute instance de gouvernance. À la place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe s’appuiera, le cas échéant, sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en place pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent directement. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est important de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’implique pas inévitablement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. De fait, un gouvernement dans cette situation politique pourrait se concevoir de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il pourrait être composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant missionnés pour mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de validation de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus politique de la décision publique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre de démontrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision publique d’autre part, souvent mis en avant par les détracteurs de la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle jouit, davantage encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique qui autorise de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
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5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération

Le but de ce jeu est d’inventer le parti politique de l’avenir que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi servirait un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “élus” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il encore se justifier ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il possible ?
Dans une démocratie directe où les représentants du peuple seraient tirés au sort, les partis politiques pourraient quand même se voir attribuer un rôle de premier plan en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient désignés au hasard, les partis politiques pourraient être la plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de construire des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle déterminant dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, participant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant posé, il n’en reste pas moins que le parti politique “de nouvelle génération” pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…

Politique et démocratie en France → choisir une autre commune que Serrières-de-Briord

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