Politique et démocratie à Saint-Pierre, Alpes-de-Haute-Provence
Politique et démocratie à Saint-Pierre pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 16 sympathisants potentiels !
À Saint-Pierre, la chose politique prend des allures démocratiques avec Le Moove
Avec un potentiel estimé de 16 sympathisants à Saint-Pierre, le Mouvement Démocratie Directe Participative (MDDP “Le Moove”) semble bien s’avérer pouvoir être un parti politique efficace quand il s’agit d’apporter réponse à la situation chaotique de la “démocratie” représentative.
16 adeptes du MDDP et de la démocratie citoyenne à Saint-Pierre ?
Effectivement, c’est l’hypothèse à laquelle on parvient par le raisonnement suivant :
A comme Abstention en politique
Pour commencer, l’abstention aux élections en France n’est pas, quoiqu’en disent certains, le premier parti de France.
En effet, les études de l’électorat nous montrent que le profil des non votants varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu adroit de les additionner dans un mouvement politique de pure fiction.
Cependant, les niveaux de l’abstention ne cessent d’augmenter pour atteindre aujourd’hui, à peu ou prou 50% des électeurs inscrits. Ce qui veut dire que c’est un électeur sur deux qui renonce ainsi à son droit de vote !
Pour Saint-Pierre, cela fait un total de 31. Mettons ce chiffre en mémoire, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
En effet, les études de l’électorat nous montrent que le profil des non votants varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu adroit de les additionner dans un mouvement politique de pure fiction.
Cependant, les niveaux de l’abstention ne cessent d’augmenter pour atteindre aujourd’hui, à peu ou prou 50% des électeurs inscrits. Ce qui veut dire que c’est un électeur sur deux qui renonce ainsi à son droit de vote !
Pour Saint-Pierre, cela fait un total de 31. Mettons ce chiffre en mémoire, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
S comme Sanction politique
En second lieu, et en observant, maintenant, les votants, il est de nos jours incontesté qu’une partie d’entre-eux s’adonnent à ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, qu’entend-on par “vote sanction” ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on encore appeler cela un “vote” ? N’est-on pas, au-delà, en face d’une sorte de dénégation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” est en fait une manifestation explicite de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous franchissons allègrement !
Cela fait, l’on peut s’interroger : ces électeurs démissionnaires, déçus de la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Est-ce prétention de l’affirmer ? Il résulte de ce qui précède qu’il n’est pas aberrant de tenter de les compter.
Les sondages fournissent des chiffres qui varient, pour le vote sanction, dans des proportions telles (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection qu’on étudie, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous réserverons donc, quant à nous, le taux raisonnable de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette nouvelle variable : “S”.
Or, qu’entend-on par “vote sanction” ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on encore appeler cela un “vote” ? N’est-on pas, au-delà, en face d’une sorte de dénégation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” est en fait une manifestation explicite de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous franchissons allègrement !
Cela fait, l’on peut s’interroger : ces électeurs démissionnaires, déçus de la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Est-ce prétention de l’affirmer ? Il résulte de ce qui précède qu’il n’est pas aberrant de tenter de les compter.
Les sondages fournissent des chiffres qui varient, pour le vote sanction, dans des proportions telles (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection qu’on étudie, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous réserverons donc, quant à nous, le taux raisonnable de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette nouvelle variable : “S”.
* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…
E comme Espoir politique
Notre troisième variable, c’est l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Saint-Pierre se nourrit aussi d’espoir. La politique, au sens noble du terme, permet de penser l’environnement social, le représenter et – au final ? –, lui donner forme. Elle est, en cela, d’abord le produit de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc légitime de miser sur l’espoir que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe, pour faire le compte de ses sympathisants éventuels. Et ce, d’autant plus que les horizons bouchés de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, quant à eux, que désespoir et résignation.
En raison de quoi nous réserverons, là-encore prudemment, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
Il est donc légitime de miser sur l’espoir que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe, pour faire le compte de ses sympathisants éventuels. Et ce, d’autant plus que les horizons bouchés de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, quant à eux, que désespoir et résignation.
En raison de quoi nous réserverons, là-encore prudemment, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
R comme Réalisme politique’
Comme disait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Nous ne tomberons pas dans ce piège !
Si l’on prenait nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Saint-Pierre (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait un peu trop simple…
Soyons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Approximativement un sur quatre. À Saint-Pierre, le nombre d’inscrits étant de 69, nous en déduisons que 16 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
Si l’on prenait nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Saint-Pierre (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait un peu trop simple…
Soyons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Approximativement un sur quatre. À Saint-Pierre, le nombre d’inscrits étant de 69, nous en déduisons que 16 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
À Saint-Pierre, politique et démocratie font un “jeu sérieux”
« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste sur LeMoove.FR à se projeter dans un univers de politique fiction offrant la possibilité à chaque participant – dans le “réel” chaque citoyen –, d’apporter sa contribution directe à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il devrait également veiller à son application en disposant des moyens de contrôle de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Voici donc un jeu de rôle où tout participant peut être, selon son choix, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Le jeu politique consiste sur LeMoove.FR à se projeter dans un univers de politique fiction offrant la possibilité à chaque participant – dans le “réel” chaque citoyen –, d’apporter sa contribution directe à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il devrait également veiller à son application en disposant des moyens de contrôle de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Voici donc un jeu de rôle où tout participant peut être, selon son choix, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Les 5 dimensions du jeu politique du Moove
1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”
La démocratie est très affaiblie (euphémisme ?). Tout le monde paraît en convenir sans difficulté.
Hélas, nous sommes peu nombreux à avoir posé un diagnostic précis sur sa maladie. De quoi souffre-t-elle ? Est-ce une infection ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les repérer ? Et peut-on la traiter ? Et si oui, de quelle manière ? Y a-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie doit nous aider à répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui dépérit, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le second cas, il faudrait d’abord pouvoir admettre que la démocratie puisse être représentative… Le débat est lancé. C’est un forum politique. Nous proposons déjà une vingtaine de symptômes pour débuter la partie…
Hélas, nous sommes peu nombreux à avoir posé un diagnostic précis sur sa maladie. De quoi souffre-t-elle ? Est-ce une infection ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les repérer ? Et peut-on la traiter ? Et si oui, de quelle manière ? Y a-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie doit nous aider à répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui dépérit, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le second cas, il faudrait d’abord pouvoir admettre que la démocratie puisse être représentative… Le débat est lancé. C’est un forum politique. Nous proposons déjà une vingtaine de symptômes pour débuter la partie…
2 – Le jeu des “Voting Machines”
La politique, c’est le monde des idées. Elles y foisonnent avec empressement, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour l’appliquer, lui donner vie. C’est comme cela que les idées vraiment nouvelles en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même ressassée mille fois.
La démocratie est de ces idées-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artifice, une faiblesse originelle : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau le terrorise. C’est contre son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela étant, au fond du tunnel sombre de l’histoire, les vieilles idées meurent aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment vérifier ?
Il y a bien un moyen pourtant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée nouvelle qui va prendre sa place. Formulé autrement : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vivacité, évaluer la tolérance du public à son égard. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop grande pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits échantillons de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où l’on n’admet que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette façon, l’on s’assure de gagner la partie.
La démocratie est de ces idées-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artifice, une faiblesse originelle : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau le terrorise. C’est contre son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela étant, au fond du tunnel sombre de l’histoire, les vieilles idées meurent aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment vérifier ?
Il y a bien un moyen pourtant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée nouvelle qui va prendre sa place. Formulé autrement : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vivacité, évaluer la tolérance du public à son égard. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop grande pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits échantillons de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où l’on n’admet que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette façon, l’on s’assure de gagner la partie.
3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne
Dans cette partie, les participants élaborent ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Naturellement, cette république se placera sous le régime de la démocratie réelle (directe). En conséquence, il s’agit ici, dans ce jeu, de se donner le rôle de constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer de prévoir toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution devant garantir le fonctionnement harmonieux des institutions.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui précise les principes qui garantissent l’État et définit les droits et les devoirs de chacun. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant la forme du gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte référentiel qui assure la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent se conformer à ses dispositions.
Soulignons encore que la constitution joue un rôle essentiel dans la protection des droits et libertés pour les citoyens. Elle pose les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, pour d’éviter les abus et de garantir le respect de ses droits à chaque citoyen.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui précise les principes qui garantissent l’État et définit les droits et les devoirs de chacun. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant la forme du gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte référentiel qui assure la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent se conformer à ses dispositions.
Soulignons encore que la constitution joue un rôle essentiel dans la protection des droits et libertés pour les citoyens. Elle pose les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, pour d’éviter les abus et de garantir le respect de ses droits à chaque citoyen.
4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique
Dans cette partie du jeu politique, les joueurs travaillent à préciser le genre de gouvernement démocratique qu’ils désirent – ou non – constituer.La mise en place d’un gouvernement est-elle indispensable dans le contexte politique d’une démocratie réelle et directe ?
La question ouvre un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
D’aucuns soutiennent que la démocratie directe, où les citoyens écrivent eux-mêmes les décisions politiques, ne nécessite pas de gouvernement central. Selon eux, les conventions citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) contribuent largement à garantir une prise de décision collective et équitable.
Cela dit, d’autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour coordonner les actions politiques, déployer les politiques publiques et garantir continuité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se passer de toute instance de gouvernance. À la place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe peut s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en œuvre pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent au premier chef. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est intéressant de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe ne signifie pas obligatoirement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. Au contraire, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait se concevoir de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il pourrait être composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient en même temps soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs afin éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus politique décisionnel.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre de montrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique collective d’autre part, souvent mis en avant par les pourfendeurs de la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle bénéficie, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience du caractère impérieux d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
La question ouvre un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
D’aucuns soutiennent que la démocratie directe, où les citoyens écrivent eux-mêmes les décisions politiques, ne nécessite pas de gouvernement central. Selon eux, les conventions citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) contribuent largement à garantir une prise de décision collective et équitable.
Cela dit, d’autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour coordonner les actions politiques, déployer les politiques publiques et garantir continuité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se passer de toute instance de gouvernance. À la place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe peut s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en œuvre pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent au premier chef. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est intéressant de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe ne signifie pas obligatoirement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. Au contraire, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait se concevoir de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il pourrait être composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient en même temps soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs afin éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus politique décisionnel.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre de montrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique collective d’autre part, souvent mis en avant par les pourfendeurs de la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle bénéficie, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience du caractère impérieux d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération
Le but de ce jeu consiste àinventer le parti politique de l’avenir que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “représentants” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il avoir encore un sens ? Autrement dit, un parti politique sans autre programme que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il viable ?
En démocratie directe où les représentants du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient néanmoins avoir un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient servir de plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de construire des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle important dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, participant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant dit, il n’en reste pas moins que le parti politique de l’avenir pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “représentants” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il avoir encore un sens ? Autrement dit, un parti politique sans autre programme que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il viable ?
En démocratie directe où les représentants du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient néanmoins avoir un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient servir de plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de construire des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle important dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, participant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant dit, il n’en reste pas moins que le parti politique de l’avenir pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…