Politique et démocratie à Saint-Nizier-le-Désert, Ain
Politique et démocratie à Saint-Nizier-le-Désert pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 150 sympathisants potentiels !
À Saint-Nizier-le-Désert, la vie politique prend un sens démocratique avec Le Moove
Avec un potentiel estimé de 150 sympathisants à Saint-Nizier-le-Désert, le Mouvement Démocratie Directe Participative (Le Moove) pourrait bien être une alternative politique crédible quand il s’agit de la situation catastrophique de la “démocratie” représentative.
150 sympathisants du courant “mooviste” et de la démocratie directe à Saint-Nizier-le-Désert ?
Effectivement, c’est l’hypothèse à laquelle on arrive par le chemin suivant :
A comme Abstention en politique
Tout d’abord, l’abstention aux élections en France n’est pas, quoiqu’en disent certains, le premier parti de France.
En effet, les études de l’électorat nous montrent que le profil des non votants varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu adroit de les assembler dans un mouvement politique de pure fiction.
Cela étant, les niveaux de l’abstention ne cessent de monter pour se situer aujourd’hui, à environ 50% du corps électoral potentiel. En conséquence, c’est un électeur sur deux qui renonce ainsi à son droit de vote !
Pour Saint-Nizier-le-Désert, cela fait 299. Conservons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
En effet, les études de l’électorat nous montrent que le profil des non votants varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu adroit de les assembler dans un mouvement politique de pure fiction.
Cela étant, les niveaux de l’abstention ne cessent de monter pour se situer aujourd’hui, à environ 50% du corps électoral potentiel. En conséquence, c’est un électeur sur deux qui renonce ainsi à son droit de vote !
Pour Saint-Nizier-le-Désert, cela fait 299. Conservons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
S comme Sanction politique
En second lieu, et en prenant, cette fois, les votants, il est de nos jours certain qu’une partie d’entre-eux s’adonnent à ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, qu’entend-on par “vote sanction” ? Quand un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on toujours parler de “vote” ? N’est-on pas, au-delà, en face d’une sorte de dénégation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” représente au final une manifestation explicite de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
À ce point, l’on peut s’interroger : ces électeurs démissionnaires, perdus pour la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.On en conclut qu’il n’est pas insensé de tenter de cerner leur nombre.
Les sondages nous donnent des chiffres qui oscillent, pour le vote sanction, dans de telles proportions (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement les prendre en référence*. Tout dépend en effet de l’élection envisagée, du profil politique des répondants et bien entendu des candidats considérés.
Nous réserverons donc, quant à nous, le taux raisonnable de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette deuxième variable : “S”.
Or, qu’entend-on par “vote sanction” ? Quand un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on toujours parler de “vote” ? N’est-on pas, au-delà, en face d’une sorte de dénégation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” représente au final une manifestation explicite de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
À ce point, l’on peut s’interroger : ces électeurs démissionnaires, perdus pour la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.On en conclut qu’il n’est pas insensé de tenter de cerner leur nombre.
Les sondages nous donnent des chiffres qui oscillent, pour le vote sanction, dans de telles proportions (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement les prendre en référence*. Tout dépend en effet de l’élection envisagée, du profil politique des répondants et bien entendu des candidats considérés.
Nous réserverons donc, quant à nous, le taux raisonnable de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette deuxième variable : “S”.
* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…
E comme Espoir politique
Notre troisième variable sera l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Saint-Nizier-le-Désert s’alimente aussi d’espoir. La politique, au sens premier du terme, permet de concevoir l’environnement social, le représenter et – finalement ? –, le construire. La politique est, en cela, d’abord l’action de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc naturel de prendre en compte l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, participative et directe, pour compter ses sympathisants éventuels. Et ce, d’autant plus que les lendemains sombres de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, n’engendrent, quant à eux, que désespérance et résignation.
En raison de quoi nous retiendrons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
Il est donc naturel de prendre en compte l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, participative et directe, pour compter ses sympathisants éventuels. Et ce, d’autant plus que les lendemains sombres de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, n’engendrent, quant à eux, que désespérance et résignation.
En raison de quoi nous retiendrons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
R comme Réalisme politique’
Comme disait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Évitons ce piège…
Si l’on s’arrêtait à nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Saint-Nizier-le-Désert (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait probablement présomptueux…
Restons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). “À grands traits”, un sur quatre. À Saint-Nizier-le-Désert, le nombre d’inscrits étant de 655, nous en déduisons que 150 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
Si l’on s’arrêtait à nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Saint-Nizier-le-Désert (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait probablement présomptueux…
Restons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). “À grands traits”, un sur quatre. À Saint-Nizier-le-Désert, le nombre d’inscrits étant de 655, nous en déduisons que 150 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
À Saint-Nizier-le-Désert, politique et démocratie font un “jeu sérieux”
« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste sur LeMoove.FR à se voir soi-même dans une société de politique fiction accordant le droit à chaque joueur – ici chaque citoyen –, d’intervenir directement dans la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il devrait également veiller à son application en disposant de capacités de sanction de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Voici donc un jeu de rôle où tout joueur peut être, successivement, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, et ainsi de suite…
Le jeu politique consiste sur LeMoove.FR à se voir soi-même dans une société de politique fiction accordant le droit à chaque joueur – ici chaque citoyen –, d’intervenir directement dans la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il devrait également veiller à son application en disposant de capacités de sanction de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Voici donc un jeu de rôle où tout joueur peut être, successivement, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, et ainsi de suite…
Les 5 dimensions du jeu politique du Mouvement Démocratie Directe Participative
1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”
La démocratie est souffrante. Tout le monde semble en convenir sans difficulté.
Pourtant, rares sont ceux qui ont posé un diagnostic précis sur son état de santé. Quelle est cette maladie ? Est-ce une infection ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les traquer ? Et peut-on la traiter ? Et si oui, de quelle manière ? Avec quels remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie devrait nous amener à pouvoir répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui dépérit, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le second cas, il faudra d’abord pouvoir accorder que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà répertorié une vingtaine de symptômes pour démarrer la partie…
Pourtant, rares sont ceux qui ont posé un diagnostic précis sur son état de santé. Quelle est cette maladie ? Est-ce une infection ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les traquer ? Et peut-on la traiter ? Et si oui, de quelle manière ? Avec quels remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie devrait nous amener à pouvoir répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui dépérit, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le second cas, il faudra d’abord pouvoir accorder que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà répertorié une vingtaine de symptômes pour démarrer la partie…
2 – Le jeu des “Voting Machines”
La politique, c’est l’univers des idées. Elles y poussent dans le tumulte, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour l’appliquer, lui donner vie. C’est ainsi que les idées vraiment innovantes en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même fatiguée comme une vieille rosse.
La démocratie est de ces idées-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artéfact, une maladie originelle : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau l’effraie. C’est dangereux pour son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela dit, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées usées meurent aussi. C’est inévitable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment être sûr ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est de tester l’idée nouvelle qui va la remplacer. En d’autres termes : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vigueur, évaluer son acceptation. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout entière sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits échantillons de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se resserre, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où n’accèdent que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant ainsi, l’on se donne plus de chances de gagner la partie.
La démocratie est de ces idées-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artéfact, une maladie originelle : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau l’effraie. C’est dangereux pour son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela dit, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées usées meurent aussi. C’est inévitable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment être sûr ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est de tester l’idée nouvelle qui va la remplacer. En d’autres termes : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vigueur, évaluer son acceptation. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout entière sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits échantillons de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se resserre, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où n’accèdent que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant ainsi, l’on se donne plus de chances de gagner la partie.
3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne
Dans ce jeu, nous élaborons ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Évidemment, cette république se déploiera sous le régime de la démocratie réelle (directe). En conséquence, il s’agit ici, dans ce jeu, de prendre le rôle de constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer d’anticiper toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution ayant vocation à permettre le fonctionnement harmonieux des institutions.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui précise les principes qui garantissent l’État et définit les droits et les devoirs des citoyens. Elle sert de base à la structuration politique et institutionnelle du pays en définissant la forme du gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte référentiel qui détermine la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent se conformer à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution joue un rôle premier dans la garantie des droits et libertés des citoyens. Elle établit les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), dans le but d’éviter les dérives et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui précise les principes qui garantissent l’État et définit les droits et les devoirs des citoyens. Elle sert de base à la structuration politique et institutionnelle du pays en définissant la forme du gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte référentiel qui détermine la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent se conformer à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution joue un rôle premier dans la garantie des droits et libertés des citoyens. Elle établit les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), dans le but d’éviter les dérives et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique
Dans ce jeu de politique fiction, les joueurs travaillent à préciser le genre de gouvernement démocratique qu’ils désirent – ou non – constituer.La mise en place d’un gouvernement est-elle inévitable dans le contexte politique d’une démocratie réelle et directe ?
Cette question active un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
D’aucuns pensent que la démocratie directe, où les citoyens forment eux-mêmes la décision publique, peut se passer de gouvernement central. De leur point de vue, les assemblées citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) contribuent largement à assurer une prise de décision collective et équitable.
Cela étant, les autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour combiner efficacement l’action politique, mettre en œuvre les politiques publiques et garantir continuité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se passer de toute instance de gouvernance. À la place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe peut s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en œuvre pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent au premier chef. Ces organes de gouvernance décentralisée peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il n’est pas sans intérêt de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’entraîne pas nécessairement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. Au contraire, un gouvernement dans cette situation politique pourrait être conçu de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il se verrait composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant missionnés pour mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne sur le long terme dans le processus de décision politique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre d’établir que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision publique d’autre part, souvent mobilisés par les détracteurs de la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle bénéficie, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique qui autorise de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
Cette question active un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
D’aucuns pensent que la démocratie directe, où les citoyens forment eux-mêmes la décision publique, peut se passer de gouvernement central. De leur point de vue, les assemblées citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) contribuent largement à assurer une prise de décision collective et équitable.
Cela étant, les autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour combiner efficacement l’action politique, mettre en œuvre les politiques publiques et garantir continuité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se passer de toute instance de gouvernance. À la place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe peut s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en œuvre pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent au premier chef. Ces organes de gouvernance décentralisée peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il n’est pas sans intérêt de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’entraîne pas nécessairement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. Au contraire, un gouvernement dans cette situation politique pourrait être conçu de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il se verrait composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant missionnés pour mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne sur le long terme dans le processus de décision politique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre d’établir que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision publique d’autre part, souvent mobilisés par les détracteurs de la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle bénéficie, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique qui autorise de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération
Le but de ce jeu consiste àinventer le parti politique “nouvelle génération” que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi servirait un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les délégués du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il être encore utile ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il possible ?
En démocratie directe où les représentants du peuple seraient tirés au sort, les partis politiques pourraient quand même jouer un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient être la plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de formuler des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle non négligeable dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, contribuant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient de cette façon un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant entendu, il n’en reste pas moins que le parti politique “de nouvelle génération” pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…
À quoi servirait un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les délégués du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il être encore utile ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il possible ?
En démocratie directe où les représentants du peuple seraient tirés au sort, les partis politiques pourraient quand même jouer un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient être la plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de formuler des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle non négligeable dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, contribuant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient de cette façon un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant entendu, il n’en reste pas moins que le parti politique “de nouvelle génération” pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…