Politique et démocratie à Saint-Martin-de-Brômes, Alpes-de-Haute-Provence
Politique et démocratie à Saint-Martin-de-Brômes pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 96 sympathisants potentiels !
À Saint-Martin-de-Brômes, la vie politique prend des allures démocratiques avec Le Moove
Avec un total estimé de 96 sympathisants à Saint-Martin-de-Brômes, le Mouvement Démocratie Directe Participative (Le Moove) pourrait bien être une alternative politique à surveiller avec attention quand il s’agit de se confronter à la situation catastrophique de la “démocratie” représentative.
96 adeptes du courant “mooviste” et de la démocratie réelle à Saint-Martin-de-Brômes ?
En effet, c’est la conclusion à laquelle on accède par le chemin suivant :
A comme Abstention en politique
Pour commencer, l’abstention aux élections en France n’est pas, quoiqu’en disent certains, le premier parti de France.
En effet, la sociologie électorale nous dit que le profil des absents aux urnes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu crédible de les assembler dans un mouvement politique de pure fiction.
Pourtant, les scores de l’abstention ne cessent d’augmenter pour atteindre aujourd’hui, régulièrement à 50% des électeurs potentiels. En conséquence, c’est un électeur sur deux qui se prive ainsi de son droit de vote !
Pour Saint-Martin-de-Brômes, cela fait 193. Mettons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
En effet, la sociologie électorale nous dit que le profil des absents aux urnes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu crédible de les assembler dans un mouvement politique de pure fiction.
Pourtant, les scores de l’abstention ne cessent d’augmenter pour atteindre aujourd’hui, régulièrement à 50% des électeurs potentiels. En conséquence, c’est un électeur sur deux qui se prive ainsi de son droit de vote !
Pour Saint-Martin-de-Brômes, cela fait 193. Mettons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
S comme Sanction politique
Ensuite, et en observant, maintenant, ceux qui votent, il est de nos jours admis qu’une partie d’entre-eux s’adonnent à ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, de quoi parle-t-on quant au “vote sanction” ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on encore utiliser le mot “vote” ? N’est-on pas, à l’inverse, en face d’une sorte de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” est en somme une manifestation explicite de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous franchissons allègrement !
Rendu là, l’on peut se poser la question suivante : ces électeurs démissionnaires, écœurés de “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certes non ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.Il résulte de ce qui précède qu’il n’est pas déraisonnable de tenter d’en cerner le nombre.
Les sondages donnent des résultats qui varient, pour le vote sanction, dans de telles proportions (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement les prendre en référence*. Tout dépend en effet de l’élection envisagée, du profil politique des répondants et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, le taux raisonnable de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette seconde variable : “S”.
Or, de quoi parle-t-on quant au “vote sanction” ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on encore utiliser le mot “vote” ? N’est-on pas, à l’inverse, en face d’une sorte de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” est en somme une manifestation explicite de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous franchissons allègrement !
Rendu là, l’on peut se poser la question suivante : ces électeurs démissionnaires, écœurés de “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certes non ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.Il résulte de ce qui précède qu’il n’est pas déraisonnable de tenter d’en cerner le nombre.
Les sondages donnent des résultats qui varient, pour le vote sanction, dans de telles proportions (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement les prendre en référence*. Tout dépend en effet de l’élection envisagée, du profil politique des répondants et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, le taux raisonnable de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette seconde variable : “S”.
* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…
E comme Espoir politique
Notre troisième variable est l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Saint-Martin-de-Brômes est aussi nourrie d’espoir. La politique, au sens premier du terme, permet de concevoir l’environnement social, le représenter et – finalement ? –, le projeter dans une réalité. La politique est, en cela, d’abord le produit de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc logique de tenir compte de l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, participative et directe, pour le comptage de ses sympathisants potentiels. Ceci, d’autant plus que les lendemains sombres de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, n’engendrent, à l’inverse, que désespérance et résignation.
En raison de quoi nous retiendrons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
Il est donc logique de tenir compte de l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, participative et directe, pour le comptage de ses sympathisants potentiels. Ceci, d’autant plus que les lendemains sombres de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, n’engendrent, à l’inverse, que désespérance et résignation.
En raison de quoi nous retiendrons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
R comme Réalisme politique’
Comme disait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Nous ne tomberons pas dans ce piège !
Si l’on prenait nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, à peu près 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Saint-Martin-de-Brômes (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait aller un peu vite en besogne…
Restons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Approximativement un sur quatre. À Saint-Martin-de-Brômes, le nombre d’inscrits étant de 421, nous en déduisons que 96 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
Si l’on prenait nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, à peu près 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Saint-Martin-de-Brômes (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait aller un peu vite en besogne…
Restons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Approximativement un sur quatre. À Saint-Martin-de-Brômes, le nombre d’inscrits étant de 421, nous en déduisons que 96 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
À Saint-Martin-de-Brômes, politique et démocratie font un “jeu sérieux”
« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste sur LeMoove.FR à se représenter soi-même dans un univers de politique fiction donnant la possibilité à chaque joueur – ici chaque citoyen –, de contribuer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il serait aussi chargé de veiller à son application en disposant de capacités de sanction de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Il s’agit donc un jeu de rôle où chaque joueur peut être, successivement, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Le jeu politique consiste sur LeMoove.FR à se représenter soi-même dans un univers de politique fiction donnant la possibilité à chaque joueur – ici chaque citoyen –, de contribuer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il serait aussi chargé de veiller à son application en disposant de capacités de sanction de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Il s’agit donc un jeu de rôle où chaque joueur peut être, successivement, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Les 5 dimensions du jeu politique du Mouvement Démocratie Directe Participative
1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”
La démocratie est à l’agonie. Tout le monde semble d’accord sur ce point.
Pourtant, nous sommes peu nombreux à avoir posé un diagnostic précis sur son état. De quoi souffre-t-elle ? Est-ce une infection ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes du mal ? Comment les identifier ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, de quelle manière ? Existe-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie devrait nous aider à répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui périclite, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car bien sûr, dans le second cas, il faudrait d’abord pouvoir convenir que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà répertorié une vingtaine de symptômes pour démarrer la partie…
Pourtant, nous sommes peu nombreux à avoir posé un diagnostic précis sur son état. De quoi souffre-t-elle ? Est-ce une infection ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes du mal ? Comment les identifier ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, de quelle manière ? Existe-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie devrait nous aider à répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui périclite, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car bien sûr, dans le second cas, il faudrait d’abord pouvoir convenir que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà répertorié une vingtaine de symptômes pour démarrer la partie…
2 – Le jeu des “Voting Machines”
La politique, c’est le champ des idées. Elles y éclosent avec empressement, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour l’actionner, lui donner vie. C’est pourquoi les idées vraiment nouvelles en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même servie jusqu’à plus soif.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un déguisement, une faiblesse congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau fait peur à l’homme. C’est contre son besoin fondamental de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Il n’en reste pas moins qu’au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les vieilles idées finissent aussi par périr. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment être sûr ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée nouvelle qui va s’y substituer. Autrement dit : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa son énergie vitale, évaluer la tolérance du public à son égard. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout entière sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester des petits morceaux de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où l’on n’admet que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant ainsi, l’on se donne toutes les chances de gagner la partie.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un déguisement, une faiblesse congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau fait peur à l’homme. C’est contre son besoin fondamental de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Il n’en reste pas moins qu’au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les vieilles idées finissent aussi par périr. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment être sûr ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée nouvelle qui va s’y substituer. Autrement dit : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa son énergie vitale, évaluer la tolérance du public à son égard. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout entière sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester des petits morceaux de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où l’on n’admet que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant ainsi, l’on se donne toutes les chances de gagner la partie.
3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne
Ici, nous élaborons ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Il va sans dire que cette république se déploiera sous le régime de la démocratie directe. Conséquemment, il s’agit ici, dans ce jeu, de devenir constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer d’anticiper toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution devant garantir le fonctionnement harmonieux des institutions.
En effet, la constitution est la loi suprême qui établit les principes qui garantissent l’État et définit les droits et les devoirs des citoyens. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant la forme du gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte référentiel qui assure la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, toutes les autres lois doivent se conformer à ses dispositions.
Soulignons encore que la constitution tient un rôle essentiel dans la garantie des droits et libertés des citoyens. Elle précise les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, pour d’éviter les dérives et de garantir le respect de ses droits à chaque citoyen.
En effet, la constitution est la loi suprême qui établit les principes qui garantissent l’État et définit les droits et les devoirs des citoyens. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant la forme du gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte référentiel qui assure la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, toutes les autres lois doivent se conformer à ses dispositions.
Soulignons encore que la constitution tient un rôle essentiel dans la garantie des droits et libertés des citoyens. Elle précise les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, pour d’éviter les dérives et de garantir le respect de ses droits à chaque citoyen.
4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique
Dans cette partie du jeu politique, les joueurs doivent préciser le genre de gouvernement démocratique qu’ils veulent – ou non – mettre en place.Un gouvernement est-il incontournable dans une démocratie réelle et directe ?
Cette question donne lieu à un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
Les uns pensent que la démocratie directe, où les citoyens forment eux-mêmes les décisions politiques, ne nécessite pas de gouvernement centralisé. Selon eux, les assemblées citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) suffisent à produire une prise de décision collective et équitable.
Cela dit, d’autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour combiner efficacement l’action politique, déployer les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se priver de toute instance de gouvernance. À la place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe peut s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être institutionnalisés pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent directement. Ces organes de gouvernance décentralisée peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il importe de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’impose pas obligatoirement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. De fait, un gouvernement dans cette situation politique pourrait être conçu de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il se verrait composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, lesquels représentants seraient missionnés pour mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient en même temps soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus de décision politique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre de démontrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique d’autre part, souvent mobilisés par les opposants à la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle est dotée, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
Cette question donne lieu à un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
Les uns pensent que la démocratie directe, où les citoyens forment eux-mêmes les décisions politiques, ne nécessite pas de gouvernement centralisé. Selon eux, les assemblées citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) suffisent à produire une prise de décision collective et équitable.
Cela dit, d’autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour combiner efficacement l’action politique, déployer les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se priver de toute instance de gouvernance. À la place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe peut s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être institutionnalisés pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent directement. Ces organes de gouvernance décentralisée peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il importe de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’impose pas obligatoirement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. De fait, un gouvernement dans cette situation politique pourrait être conçu de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il se verrait composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, lesquels représentants seraient missionnés pour mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient en même temps soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus de décision politique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre de démontrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique d’autre part, souvent mobilisés par les opposants à la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle est dotée, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération
Le but de ce jeu consiste àinventer le parti politique du futur que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “élus” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il seulement exister ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il viable ?
En démocratie directe où les représentants du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient malgré tout jouer un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient constituer une plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de construire des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle important dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, œuvrant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme le sont les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient de cette façon un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant accepté, il n’en reste pas moins que le parti politique “de nouvelle génération” pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “élus” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il seulement exister ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il viable ?
En démocratie directe où les représentants du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient malgré tout jouer un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient constituer une plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de construire des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle important dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, œuvrant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme le sont les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient de cette façon un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant accepté, il n’en reste pas moins que le parti politique “de nouvelle génération” pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…