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Politique et démocratie à Saint-Jean-sur-Veyle, Ain

Politique et démocratie à Saint-Jean-sur-Veyle pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 187 sympathisants potentiels !

À Saint-Jean-sur-Veyle, la chose politique prend des allures démocratiques avec Le Moove

Avec un potentiel estimé de 187 sympathisants à Saint-Jean-sur-Veyle, le Mouvement Démocratie Directe Participative (MDDP) semble bien s’avérer être une force crédible quand il s’agit de se confronter à la crise que connaît la “démocratie” représentative.

187 adeptes du courant “moovien” et de la démocratie réelle à Saint-Jean-sur-Veyle ?

Effectivement, c’est le résultat auquel on parvient par le raisonnement logique suivant :

A comme Abstention en politique

Premièrement, l’abstention aux élections en France n’est pas, quoiqu’en disent certains, le premier parti de France.
En effet, la recherche en matière électorale indique que le profil des absents aux urnes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu adroit de les regrouper dans un mouvement politique imaginaire.
Sur un autre plan, les chiffres de l’abstention ne cessent d’augmenter pour atteindre aujourd’hui, à peu ou prou 50% du corps électoral potentiel. Autrement dit, c’est un électeur sur deux qui renonce ainsi à son droit de vote !
Pour Saint-Jean-sur-Veyle, cela fait 374. Mettons ce chiffre en mémoire, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.

S comme Sanction politique

En deuxième lieu, et en nous concentrant sur, cette fois, les votants, il est aujourd’hui convenu qu’une partie d’entre-eux s’adonnent à ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, qu’est-ce que le vote sanction ? Si un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on continuer à utiliser le mot “vote” ? N’est-on pas, dans ce cas, en face d’une sorte de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” est en fait une manifestation explicite de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
Rendu là, l’on peut se poser la question suivante : ces électeurs démissionnaires, écœurés de “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.Il résulte de ce qui précède qu’il n’est pas absurde de tenter d’en connaître le nombre.
Les sondages produisent des résultats qui varient, pour le vote sanction, dans dans des proportions si considérables (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection qu’on étudie, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous réserverons donc, quant à nous, le taux raisonnable de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette seconde variable : “S”.

* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…

E comme Espoir politique

Notre troisième variable est l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Saint-Jean-sur-Veyle se nourrit aussi d’espérance. La politique, au sens premier du terme, permet de penser l’environnement social, l’imaginer et – au final ? –, le réaliser. La politique est, en cela, d’abord le fruit de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc naturel de prendre en compte l’espoir que peut faire naître un projet de démocratie réelle, participative et directe, pour faire le compte de ses sympathisants éventuels. Ceci, d’autant plus que les horizons bouchés de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne sèment, à l’inverse, que désespérance et résignation.
En conséquence de quoi nous retiendrons, là-encore prudemment, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.

R comme Réalisme politique’

Comme disait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Gardons-nous en bien !
Si l’on prenait nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Saint-Jean-sur-Veyle (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait alors “faire des “lapins” avec un porte-plume” !…
Restons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Approximativement un sur quatre. À Saint-Jean-sur-Veyle, le nombre d’inscrits étant de 818, nous en déduisons que 187 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !

À Saint-Jean-sur-Veyle, politique et démocratie font un “jeu sérieux”

« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste sur LeMoove.FR à se voir soi-même dans une situation de politique fiction qui permettrait à chaque joueur – ici chaque citoyen –, de participer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il pourrait également veiller à son application en disposant des moyens de contrôle de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. C’est donc un jeu de rôle au cours duquel chaque joueur peut être, selon son choix, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, et ainsi de suite…

Les 5 dimensions du jeu politique du MDDP

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1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”

La démocratie est entrée en dépression. Tout le monde semble en convenir sans difficulté.
Cependant, nous sommes peu nombreux à avoir posé un diagnostic précis sur sa maladie. Quelle est cette maladie ? Est-ce une fièvre généralisée ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les identifier ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, de quelle manière ? Y a-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie peut nous amener à pouvoir répondre collectivement à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui périclite, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le deuxième cas, il faudrait d’abord pouvoir convenir que la démocratie puisse être représentative… Le débat est lancé. C’est un forum politique. Nous avons déjà identifié une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
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2 – Le jeu des “Voting Machines”

La politique, c’est l’univers des idées. Elles y foisonnent avec bonheur, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour la réaliser, lui donner vie. C’est ainsi que les idées vraiment innovantes en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même servie jusqu’à plus soif.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artéfact, une tare originelle : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau l’effraie. C’est dangereux pour son besoin fondamental de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Il n’en reste pas moins qu’au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées usées meurent aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est agonisante. Peut-être même est-elle déjà morte, comment vérifier ?
Il y a bien un moyen pourtant, et c’est de tester l’idée neuve qui va la remplacer. Formulé autrement : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vitalité, évaluer son acceptation. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop lourde pour être mise tout entière sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester des petits morceaux de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où seules sont admises les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette manière, l’on s’assure de gagner la partie.
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3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne

Dans cette partie, nous élaborons ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Naturellement, cette république se déploiera sous le régime de la démocratie réelle (directe). En conséquence, il s’agit ici, dans ce jeu, de se faire constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer d’anticiper toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution ayant vocation à permettre le fonctionnement sans accroc des institutions.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui établit les principes qui fondent l’État et définit les droits et les devoirs de chacun. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant les modalités de son gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte fondamental qui assure la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent être conformes à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution joue un rôle crucial dans la protection des droits et libertés des citoyens. Elle établit les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, dans le but d’éviter les abus et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
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4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique

Dans ce jeu de politique fiction, les joueurs cherchent à préciser le genre de gouvernement démocratique qu’ils veulent – ou non – se donner.La mise en place d’un gouvernement est-elle inévitable dans une démocratie réelle et directe ?
La question ouvre un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
Certains pensent que la démocratie directe, où les citoyens écrivent eux-mêmes la décision publique, ne nécessite pas de gouvernement centralisé. Selon eux, les assemblées populaires et les référendums (RIP, RIC…) peuvent suffire à produire une prise de décision collective et équitable.
À l’opposé, certains estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour combiner efficacement les actions politiques, déployer les politiques publiques et garantir continuité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut faire l’impasse de toute instance de gouvernance. Au lieu d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe s’appuiera, le cas échéant, sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en place pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent en premier lieu. Ces organes de gouvernance locale peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il importe de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’implique pas nécessairement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. De fait, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait être conçu de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il se verrait composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, lesquels représentants seraient chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de validation de comptes stricts et objectifs afin éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus politique de la décision publique.
Le jeu du gouvernement démocratique doit encore permettre d’établir que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique d’autre part, souvent mis en avant par les détracteurs de la démocratie réelle et directe, sont de faux problèmes.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle bénéficie, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience du caractère impérieux d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
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5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération

Le but de ce jeu est d’inventer le parti politique en démocratie réelle et directe que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi servirait un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “élus” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il encore se justifier ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il possible ?
Dans une démocratie directe où les représentants du peuple seraient tirés au sort, les partis politiques pourraient quand même jouer un rôle de premier plan en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient désignés au hasard, les partis politiques pourraient constituer une plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de produire des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle déterminant dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, participant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, à l’instar des syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient de cette façon un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant entendu, il n’en reste pas moins que le parti politique de l’avenir pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…

Politique et démocratie en France → choisir une autre commune que Saint-Jean-sur-Veyle

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