Politique et démocratie à Saint-Jean-le-Vieux, Ain
Politique et démocratie à Saint-Jean-le-Vieux pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 288 sympathisants potentiels !
À Saint-Jean-le-Vieux, la chose politique prend un autre sens sens avec Le Moove
Avec un nombre estimé de 288 sympathisants à Saint-Jean-le-Vieux, le Mouvement Démocratie Directe Participative (M.D.D.P. Le Moove) pourrait bien devenir un parti à prendre en compte quand il s’agit de traiter la crise de la “démocratie” représentative.
288 sympathisants du courant “moovien” et d’une vraie démocratie à Saint-Jean-le-Vieux ?
De facto, c’est le résultat auquel on accède par le raisonnement logique qui suit :
A comme Abstention en politique
Tout d’abord, l’abstention aux élections en France n’est pas, contrairement à l’idée reçue, le premier parti de France.
En effet, la sociologie électorale nous dit que le profil des abstentionnistes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu judicieux de les regrouper dans un courant politique fictif.
Pourtant, les chiffres de l’abstention ne cessent de monter pour se situer aujourd’hui, régulièrement à 50% des électeurs potentiels. En conséquence, c’est un électeur sur deux qui renonce ainsi à son droit de vote !
Pour Saint-Jean-le-Vieux, cela correspond à 577. Conservons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
En effet, la sociologie électorale nous dit que le profil des abstentionnistes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu judicieux de les regrouper dans un courant politique fictif.
Pourtant, les chiffres de l’abstention ne cessent de monter pour se situer aujourd’hui, régulièrement à 50% des électeurs potentiels. En conséquence, c’est un électeur sur deux qui renonce ainsi à son droit de vote !
Pour Saint-Jean-le-Vieux, cela correspond à 577. Conservons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
S comme Sanction politique
Ensuite, et en observant, cette fois, les présents (votants), il est aujourd’hui convenu qu’une partie d’entre-eux s’adonnent à ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, qu’est-ce que le vote sanction ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on continuer à utiliser le mot “vote” ? N’est-on pas, en l’occurrence, en face d’une sorte de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” est en somme une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous franchissons allègrement !
À ce point, l’on peut se poser la question suivante : ces électeurs démissionnaires, insatisfaits de la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Faut-il être devin pour l’affirmer ? Il résulte de ce qui précède qu’il n’est pas incongru de tenter d’en cerner le nombre.
Les enquêtes nous donnent des chiffres qui oscillent, pour le vote sanction, dans de telles proportions (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement les prendre en référence*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous réserverons donc, quant à nous, la fourchette basse de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette nouvelle variable : “S”.
Or, qu’est-ce que le vote sanction ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on continuer à utiliser le mot “vote” ? N’est-on pas, en l’occurrence, en face d’une sorte de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” est en somme une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous franchissons allègrement !
À ce point, l’on peut se poser la question suivante : ces électeurs démissionnaires, insatisfaits de la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Faut-il être devin pour l’affirmer ? Il résulte de ce qui précède qu’il n’est pas incongru de tenter d’en cerner le nombre.
Les enquêtes nous donnent des chiffres qui oscillent, pour le vote sanction, dans de telles proportions (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement les prendre en référence*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous réserverons donc, quant à nous, la fourchette basse de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette nouvelle variable : “S”.
* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…
E comme Espoir politique
Notre troisième variable est l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Saint-Jean-le-Vieux se nourrit aussi d’espérance. La politique, au sens premier du terme, permet de concevoir le monde, le représenter et – pourquoi pas ? –, le projeter dans une réalité. Elle est, en cela, d’abord le fait de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc légitime de miser sur l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, participative et directe, pour le comptage de ses sympathisants éventuels. Et ce, d’autant plus que les horizons bouchés de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, à l’opposé, que désespoir et résignation.
En raison de quoi nous réserverons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
Il est donc légitime de miser sur l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, participative et directe, pour le comptage de ses sympathisants éventuels. Et ce, d’autant plus que les horizons bouchés de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, à l’opposé, que désespoir et résignation.
En raison de quoi nous réserverons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
R comme Réalisme politique’
Comme disait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Nous ne tomberons pas dans ce piège !
Si l’on se contentait de nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, à peu près 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Saint-Jean-le-Vieux (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait alors “faire des “lapins” avec un porte-plume” !…
Soyons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Soit environ un sur quatre. À Saint-Jean-le-Vieux, le nombre d’inscrits étant de 1261, nous en déduisons que 288 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
Si l’on se contentait de nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, à peu près 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Saint-Jean-le-Vieux (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait alors “faire des “lapins” avec un porte-plume” !…
Soyons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Soit environ un sur quatre. À Saint-Jean-le-Vieux, le nombre d’inscrits étant de 1261, nous en déduisons que 288 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
À Saint-Jean-le-Vieux, politique et démocratie font un “jeu sérieux”
« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste en l’occurrence à se voir soi-même dans une société de politique fiction offrant la possibilité à chaque participant – ici chaque citoyen –, de prendre une part directe dans la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il serait aussi en mesure de veiller à son application en contrôlant l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Nous avons donc un jeu de rôle au cours duquel tout participant peut être, selon son humeur, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Le jeu politique consiste en l’occurrence à se voir soi-même dans une société de politique fiction offrant la possibilité à chaque participant – ici chaque citoyen –, de prendre une part directe dans la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il serait aussi en mesure de veiller à son application en contrôlant l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Nous avons donc un jeu de rôle au cours duquel tout participant peut être, selon son humeur, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Les 5 dimensions du jeu politique moovien
1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”
La démocratie est patraque. Tout le monde semble l’admettre sans difficulté.
Cela dit, peu d’entre-nous ont posé un diagnostic précis sur son état de santé. Quelle est cette maladie ? Est-ce une infestation ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les repérer ? Et peut-on la traiter ? Et si oui, de quelle manière ? Existe-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie a pour but de nous permettre de répondre collectivement à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui dépérit, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le second cas, il faudra d’abord pouvoir accorder que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous proposons déjà une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
Cela dit, peu d’entre-nous ont posé un diagnostic précis sur son état de santé. Quelle est cette maladie ? Est-ce une infestation ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les repérer ? Et peut-on la traiter ? Et si oui, de quelle manière ? Existe-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie a pour but de nous permettre de répondre collectivement à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui dépérit, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le second cas, il faudra d’abord pouvoir accorder que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous proposons déjà une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
2 – Le jeu des “Voting Machines”
La politique, c’est le champ des idées. Elles y foisonnent dans le tumulte, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour la réaliser, lui donner vie. C’est ce qui fait que les idées vraiment innovatrices en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même fatiguée comme une vieille rosse.
La démocratie est de ces idées-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artifice, une maladie originelle : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau le terrorise. C’est contre son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Après, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées usées finissent aussi par périr. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est agonisante. Peut-être même est-elle déjà morte, comment vérifier ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est de tester l’idée nouvelle qui va la remplacer. Formulé autrement : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa son énergie vitale, évaluer la tolérance du public à son égard. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits fragments de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se resserre, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où l’on n’admet que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette manière, l’on augmente la probabilité de gagner la partie.
La démocratie est de ces idées-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artifice, une maladie originelle : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau le terrorise. C’est contre son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Après, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées usées finissent aussi par périr. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est agonisante. Peut-être même est-elle déjà morte, comment vérifier ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est de tester l’idée nouvelle qui va la remplacer. Formulé autrement : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa son énergie vitale, évaluer la tolérance du public à son égard. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits fragments de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se resserre, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où l’on n’admet que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette manière, l’on augmente la probabilité de gagner la partie.
3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne
Ici, les participants élaborent ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Naturellement, cette république s’épanouira sous le régime de la démocratie réelle (directe). En conséquence, il s’agit ici, dans ce jeu, de se donner le rôle de constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer de prévoir toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution ayant vocation à permettre le fonctionnement fluide des institutions.
En effet, la constitution est la loi suprême qui précise les principes qui font l’État et définit les droits et les devoirs de chacun. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant les modalités de son gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte référentiel qui détermine la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent se conformer à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution joue un rôle premier dans la protection des droits et libertés des citoyens. Elle pose les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), pour d’éviter les dérives et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
En effet, la constitution est la loi suprême qui précise les principes qui font l’État et définit les droits et les devoirs de chacun. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant les modalités de son gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte référentiel qui détermine la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent se conformer à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution joue un rôle premier dans la protection des droits et libertés des citoyens. Elle pose les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), pour d’éviter les dérives et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique
Dans ce jeu de politique fiction, les joueurs cherchent à préciser le genre de gouvernement démocratique qu’ils désirent – ou non – constituer.La mise en place d’un gouvernement est-elle nécessaire dans le contexte politique d’une démocratie réelle et directe ?
Cette question donne lieu à un débat complexe et passionné parmi les penseurs politiques et les citoyens engagés.
D’aucuns expliquent que la démocratie directe, où les citoyens dictent eux-mêmes les décisions politiques, ne nécessite pas de gouvernement central. De leur point de vue, les assemblées populaires et les référendums (RIP, RIC…) contribuent largement à garantir une prise de décision collective et équitable.
Cela étant, certains estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour harmoniser les actions politiques, mettre en œuvre les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se priver de toute forme de gouvernance. À la place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe peut s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être créés pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent directement. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il convient de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe ne signifie pas nécessairement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. En effet, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait se concevoir de façon à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il serait alors composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant missionnés pour mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient en même temps soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus de décision politique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre d’établir que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique d’autre part, souvent invoqués par les opposants à la démocratie réelle et directe, sont de faux problèmes.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle bénéficie, davantage encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique qui autorise de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, la participation au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience du caractère impérieux d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
Cette question donne lieu à un débat complexe et passionné parmi les penseurs politiques et les citoyens engagés.
D’aucuns expliquent que la démocratie directe, où les citoyens dictent eux-mêmes les décisions politiques, ne nécessite pas de gouvernement central. De leur point de vue, les assemblées populaires et les référendums (RIP, RIC…) contribuent largement à garantir une prise de décision collective et équitable.
Cela étant, certains estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour harmoniser les actions politiques, mettre en œuvre les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se priver de toute forme de gouvernance. À la place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe peut s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être créés pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent directement. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il convient de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe ne signifie pas nécessairement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. En effet, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait se concevoir de façon à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il serait alors composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant missionnés pour mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient en même temps soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus de décision politique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre d’établir que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique d’autre part, souvent invoqués par les opposants à la démocratie réelle et directe, sont de faux problèmes.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle bénéficie, davantage encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique qui autorise de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, la participation au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience du caractère impérieux d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération
Le but de ce jeu est d’inventer le parti politique de l’avenir que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi servirait un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “représentants” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il avoir encore un sens ? Autrement dit, un parti politique sans autre programme que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il viable ?
En démocratie directe où les représentants du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient quand même avoir un rôle de premier plan en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient désignés au hasard, les partis politiques pourraient être la plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de construire des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes propositions politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle non négligeable dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, contribuant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient de cette façon un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant accepté, il n’en subsiste pas moins que le parti politique du futur pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…
À quoi servirait un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “représentants” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il avoir encore un sens ? Autrement dit, un parti politique sans autre programme que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il viable ?
En démocratie directe où les représentants du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient quand même avoir un rôle de premier plan en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient désignés au hasard, les partis politiques pourraient être la plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de construire des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes propositions politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle non négligeable dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, contribuant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient de cette façon un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant accepté, il n’en subsiste pas moins que le parti politique du futur pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…