Politique et démocratie à Rossillon, Ain
Politique et démocratie à Rossillon pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 25 sympathisants potentiels !
À Rossillon, la chose politique prend un sens démocratique avec Le Moove
Avec un nombre estimé de 25 sympathisants à Rossillon, le Mouvement Démocratie Directe Participative (mouvement politique pour la démocratie directe – Le Moove) semble bien s’avérer devenir une solution à considérer sérieusement quand il s’agit de porter remède à la crise que connaît la “démocratie” représentative.
25 adeptes du Moove et de la démocratie directe à Rossillon ?
De fait, c’est la conclusion à laquelle on parvient par le raisonnement que voici :
A comme Abstention en politique
Tout d’abord, l’abstention aux élections en France n’est pas, en dépit de ce qu’on prétend souvent, le premier parti de France.
En effet, les études de l’électorat nous montrent que le profil des abstentionnistes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu opportun de les assembler dans un parti politique de pure fiction.
Cela dit, les scores de l’abstention ne cessent de monter pour se situer aujourd’hui, couramment à 50% des électeurs potentiels. En conséquence, c’est un électeur sur deux qui se départit ainsi de son droit de vote !
Pour Rossillon, cela correspond à 50. Conservons ce chiffre en mémoire, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
En effet, les études de l’électorat nous montrent que le profil des abstentionnistes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu opportun de les assembler dans un parti politique de pure fiction.
Cela dit, les scores de l’abstention ne cessent de monter pour se situer aujourd’hui, couramment à 50% des électeurs potentiels. En conséquence, c’est un électeur sur deux qui se départit ainsi de son droit de vote !
Pour Rossillon, cela correspond à 50. Conservons ce chiffre en mémoire, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
S comme Sanction politique
En second lieu, et en regardant, cette fois, les électeurs actifs, il est de nos jours admis qu’une partie d’entre-eux s’adonnent à ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, qu’est-ce que le vote sanction ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on toujours qualifier cet acte de “vote” ? N’est-on pas, ici, en face d’une sorte de dénégation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” est en réalité une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
Dès lors, l’on peut se poser la question suivante : ces électeurs démissionnaires, écœurés de “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certes non ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.Il résulte de ce qui précède qu’il n’est pas saugrenu de tenter de cerner leur nombre.
Les sondages fournissent des chiffres qui varient, pour le vote sanction, dans de telles proportions (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection envisagée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous réserverons donc, quant à nous, la fourchette basse de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette nouvelle variable : “S”.
Or, qu’est-ce que le vote sanction ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on toujours qualifier cet acte de “vote” ? N’est-on pas, ici, en face d’une sorte de dénégation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” est en réalité une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
Dès lors, l’on peut se poser la question suivante : ces électeurs démissionnaires, écœurés de “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certes non ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.Il résulte de ce qui précède qu’il n’est pas saugrenu de tenter de cerner leur nombre.
Les sondages fournissent des chiffres qui varient, pour le vote sanction, dans de telles proportions (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection envisagée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous réserverons donc, quant à nous, la fourchette basse de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette nouvelle variable : “S”.
* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…
E comme Espoir politique
Notre troisième variable est l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Rossillon est aussi nourrie d’espérance. La politique, au sens noble du terme, permet de conscientiser le monde, le représenter et – pourquoi pas ? –, le construire. Elle est, en cela, d’abord le fait de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc légitime de tenir compte de l’espoir que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe, pour faire le compte de ses sympathisants éventuels. Et ce, d’autant plus que les ternes futurs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, à l’opposé, que désespoir et résignation.
En raison de quoi nous retiendrons, là-encore prudemment, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
Il est donc légitime de tenir compte de l’espoir que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe, pour faire le compte de ses sympathisants éventuels. Et ce, d’autant plus que les ternes futurs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, à l’opposé, que désespoir et résignation.
En raison de quoi nous retiendrons, là-encore prudemment, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
R comme Réalisme politique’
Comme disait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Nous ne tomberons pas dans ce piège !
Si l’on prenait nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, à peu près 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Rossillon (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait un peu trop simple…
Soyons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Approximativement un sur quatre. À Rossillon, le nombre d’inscrits étant de 110, nous en déduisons que 25 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
Si l’on prenait nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, à peu près 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Rossillon (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait un peu trop simple…
Soyons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Approximativement un sur quatre. À Rossillon, le nombre d’inscrits étant de 110, nous en déduisons que 25 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
À Rossillon, politique et démocratie font un “jeu sérieux”
« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste sur LeMoove.FR à se projeter dans un monde de politique fiction accordant le droit à chaque participant – en réalité chaque citoyen –, d’apporter sa contribution directe à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il pourrait également veiller à son application en disposant des moyens de contrôle de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. C’est donc un jeu de rôle dans lequel tout joueur peut être, successivement, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, et ainsi de suite…
Le jeu politique consiste sur LeMoove.FR à se projeter dans un monde de politique fiction accordant le droit à chaque participant – en réalité chaque citoyen –, d’apporter sa contribution directe à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il pourrait également veiller à son application en disposant des moyens de contrôle de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. C’est donc un jeu de rôle dans lequel tout joueur peut être, successivement, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, et ainsi de suite…
Les 5 dimensions du jeu politique du Moove
1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”
La démocratie est souffreteuse. Tout le monde paraît l’admettre sans difficulté.
Pourtant, rares sont ceux qui ont posé un diagnostic précis sur son état. Quelle est cette maladie ? Est-ce une infection ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les repérer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, de quelle manière ? Y a-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie se propose de nous amener à pouvoir répondre collectivement à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui périclite, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le deuxième cas, il faudra d’abord pouvoir admettre que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous proposons déjà une vingtaine de symptômes pour démarrer la partie…
Pourtant, rares sont ceux qui ont posé un diagnostic précis sur son état. Quelle est cette maladie ? Est-ce une infection ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les repérer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, de quelle manière ? Y a-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie se propose de nous amener à pouvoir répondre collectivement à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui périclite, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le deuxième cas, il faudra d’abord pouvoir admettre que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous proposons déjà une vingtaine de symptômes pour démarrer la partie…
2 – Le jeu des “Voting Machines”
La politique, c’est un jardin d’idées. Elles y surgissent avec empressement, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour l’actionner, lui donner vie. C’est pourquoi les idées vraiment novatrices en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même usée jusqu’à la corde.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artifice, une faiblesse congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau l’effraie. C’est dangereux pour son besoin fondamental de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela dit, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées usées périssent aussi. C’est inévitable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment le savoir ?
Il y a bien un moyen pourtant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée nouvelle qui va la remplacer. Autrement dit : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa son énergie vitale, évaluer sa notoriété. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits fragments de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où seules sont admises les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette façon, l’on se donne plus de chances de gagner la partie.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artifice, une faiblesse congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau l’effraie. C’est dangereux pour son besoin fondamental de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela dit, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées usées périssent aussi. C’est inévitable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment le savoir ?
Il y a bien un moyen pourtant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée nouvelle qui va la remplacer. Autrement dit : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa son énergie vitale, évaluer sa notoriété. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits fragments de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où seules sont admises les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette façon, l’on se donne plus de chances de gagner la partie.
3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne
Ici, nous écrivons ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Évidemment, cette république se placera sous le régime de la démocratie directe. En conséquence, il s’agit donc ici, dans ce jeu, de prendre le rôle de constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer d’anticiper toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution devant permette un fonctionnement sans accroc des institutions.
En effet, la constitution est la loi suprême qui établit les principes qui font l’État et définit les droits et les devoirs de tous. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant le mode de gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte fondamental qui garantit la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, toutes les autres lois doivent se conformer à ses dispositions.
Soulignons encore que la constitution joue un rôle essentiel dans la garantie des droits et libertés pour les citoyens. Elle établit les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), pour d’éviter les abus et de garantir le respect de ses droits à chaque citoyen.
En effet, la constitution est la loi suprême qui établit les principes qui font l’État et définit les droits et les devoirs de tous. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant le mode de gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte fondamental qui garantit la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, toutes les autres lois doivent se conformer à ses dispositions.
Soulignons encore que la constitution joue un rôle essentiel dans la garantie des droits et libertés pour les citoyens. Elle établit les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), pour d’éviter les abus et de garantir le respect de ses droits à chaque citoyen.
4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique
Dans ce jeu de politique fiction, les joueurs précisent la nature du gouvernement démocratique qu’ils entendent – ou non – mettre en place.La mise en place d’un gouvernement est-elle indispensable dans une démocratie réelle et directe ?
Cette question donne lieu à un débat complexe et passionné parmi les penseurs politiques et les citoyens engagés.
Les uns expliquent que la démocratie directe, où les citoyens écrivent eux-mêmes les décisions politiques, peut se passer de gouvernement central. De leur point de vue, les assemblées populaires et autres conventions citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) suffisent à produire une prise de décision collective et équitable.
À l’opposé, les autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour harmoniser les actions politiques, déployer les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se passer de toute instance de gouvernance. Au lieu d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe pourra s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en œuvre pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent directement. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est utile de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’implique pas obligatoirement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. En effet, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait se concevoir de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il se verrait composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient en même temps soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs pour éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne permanente dans le processus politique de la décision publique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre de montrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique d’autre part, souvent invoqués par les détracteurs de la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle jouit, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique qui autorise de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
Cette question donne lieu à un débat complexe et passionné parmi les penseurs politiques et les citoyens engagés.
Les uns expliquent que la démocratie directe, où les citoyens écrivent eux-mêmes les décisions politiques, peut se passer de gouvernement central. De leur point de vue, les assemblées populaires et autres conventions citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) suffisent à produire une prise de décision collective et équitable.
À l’opposé, les autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour harmoniser les actions politiques, déployer les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se passer de toute instance de gouvernance. Au lieu d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe pourra s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en œuvre pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent directement. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est utile de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’implique pas obligatoirement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. En effet, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait se concevoir de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il se verrait composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient en même temps soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs pour éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne permanente dans le processus politique de la décision publique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre de montrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique d’autre part, souvent invoqués par les détracteurs de la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle jouit, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique qui autorise de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération
Le but de ce jeu consiste àinventer le parti politique en démocratie réelle et directe que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi servirait un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “élus” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il être encore utile ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il viable ?
En démocratie directe où les délégués du peuple seraient tirés au sort, les partis politiques pourraient quand même avoir un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient constituer une plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de produire des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle important dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, contribuant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient de cette façon un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant posé, il n’en reste pas moins que le parti politique de l’avenir pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…
À quoi servirait un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “élus” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il être encore utile ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il viable ?
En démocratie directe où les délégués du peuple seraient tirés au sort, les partis politiques pourraient quand même avoir un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient constituer une plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de produire des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle important dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, contribuant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient de cette façon un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant posé, il n’en reste pas moins que le parti politique de l’avenir pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…