Politique et démocratie à Perles-et-Castelet, Ariège
Politique et démocratie à Perles-et-Castelet pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 36 sympathisants potentiels !
À Perles-et-Castelet, la chose politique prend un sens démocratique avec Le Moove
Avec un total estimé de 36 sympathisants à Perles-et-Castelet, le Mouvement Démocratie Directe Participative (MDDP – Le Moove) pourrait bien s’avérer pouvoir devenir un parti politique à surveiller avec attention quand il s’agit d’affronter la crise inhérente à la “démocratie” représentative.
36 sympathisants du courant “moovien” et d’une vraie démocratie à Perles-et-Castelet ?
En effet, c’est le résultat auquel on aboutit par le chemin qui suit :
A comme Abstention en politique
Pour commencer, l’abstention aux élections en France n’est pas, en dépit de ce qu’on prétend souvent, le premier parti de France.
En effet, la sociologie électorale nous dit que le profil des absents aux urnes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu adroit de les additionner dans un parti politique fictif.
Sur un autre plan, les chiffres de l’abstention ne cessent d’augmenter pour atteindre aujourd’hui, régulièrement à 50% de l’électorat potentiel. Autrement dit, c’est un électeur sur deux qui se prive ainsi de son droit de vote !
Pour Perles-et-Castelet, cela correspond à 72. Conservons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
En effet, la sociologie électorale nous dit que le profil des absents aux urnes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu adroit de les additionner dans un parti politique fictif.
Sur un autre plan, les chiffres de l’abstention ne cessent d’augmenter pour atteindre aujourd’hui, régulièrement à 50% de l’électorat potentiel. Autrement dit, c’est un électeur sur deux qui se prive ainsi de son droit de vote !
Pour Perles-et-Castelet, cela correspond à 72. Conservons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
S comme Sanction politique
En second lieu, et en nous concentrant sur, cette fois, les votants, il est aujourd’hui incontesté qu’une partie d’entre-eux s’adonnent à ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, qu’est-ce que le vote sanction ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on encore parler d’un “vote” ? N’est-on pas, au contraire, en face d’une sorte de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” est en fait une manifestation explicite de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
Une fois là, l’on peut s’interroger : ces électeurs démissionnaires, déçus de la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.Il en résulte qu’il n’est pas ridicule de tenter de cerner leur nombre.
Les sondages fournissent des indications qui oscillent, pour le vote sanction, dans de telles proportions (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, le niveau faible de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette seconde variable : “S”.
Or, qu’est-ce que le vote sanction ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on encore parler d’un “vote” ? N’est-on pas, au contraire, en face d’une sorte de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” est en fait une manifestation explicite de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
Une fois là, l’on peut s’interroger : ces électeurs démissionnaires, déçus de la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.Il en résulte qu’il n’est pas ridicule de tenter de cerner leur nombre.
Les sondages fournissent des indications qui oscillent, pour le vote sanction, dans de telles proportions (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, le niveau faible de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette seconde variable : “S”.
* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…
E comme Espoir politique
Notre troisième variable est l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Perles-et-Castelet est aussi nourrie d’espérance. La politique, au sens premier du terme, permet de conscientiser le monde, le représenter et – au final ? –, le réaliser. Elle est, en cela, d’abord l’action de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc naturel de miser sur l’espoir que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe et participative, pour le comptage de ses sympathisants potentiels. Ceci, d’autant plus que les horizons bouchés de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, quant à eux, que désespoir et résignation.
En conséquence de quoi nous retiendrons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
Il est donc naturel de miser sur l’espoir que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe et participative, pour le comptage de ses sympathisants potentiels. Ceci, d’autant plus que les horizons bouchés de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, quant à eux, que désespoir et résignation.
En conséquence de quoi nous retiendrons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
R comme Réalisme politique’
Comme disait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Nous ne tomberons pas dans ce piège !
Si l’on se contentait de nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Perles-et-Castelet (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait aller un peu vite en besogne…
Restons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). “À la louche”, un sur quatre. À Perles-et-Castelet, le nombre d’inscrits étant de 158, nous en déduisons que 36 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
Si l’on se contentait de nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Perles-et-Castelet (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait aller un peu vite en besogne…
Restons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). “À la louche”, un sur quatre. À Perles-et-Castelet, le nombre d’inscrits étant de 158, nous en déduisons que 36 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
À Perles-et-Castelet, politique et démocratie font un “jeu sérieux”
« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste en l’occurrence à s’imaginer être dans une société de politique fiction offrant la possibilité à chaque joueur – ici chaque citoyen –, de participer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il serait aussi en mesure de veiller à son application en disposant de capacités de sanction de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Nous avons donc un jeu de rôle où tout participant peut être, selon son humeur, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Le jeu politique consiste en l’occurrence à s’imaginer être dans une société de politique fiction offrant la possibilité à chaque joueur – ici chaque citoyen –, de participer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il serait aussi en mesure de veiller à son application en disposant de capacités de sanction de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Nous avons donc un jeu de rôle où tout participant peut être, selon son humeur, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Les 5 dimensions du jeu politique du MDDP
1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”
La démocratie est patraque. Tout le monde semble en convenir sans difficulté.
Cela dit, peu d’entre-nous ont posé un diagnostic précis sur son état. Qu’est-ce qui la tue ? Est-ce une infestation ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes du mal ? Comment les traquer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, de quelle manière ? Existe-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie a pour but de nous aider à répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui est malade, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le second cas, il faudrait d’abord pouvoir convenir que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà identifié une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
Cela dit, peu d’entre-nous ont posé un diagnostic précis sur son état. Qu’est-ce qui la tue ? Est-ce une infestation ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes du mal ? Comment les traquer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, de quelle manière ? Existe-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie a pour but de nous aider à répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui est malade, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le second cas, il faudrait d’abord pouvoir convenir que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà identifié une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
2 – Le jeu des “Voting Machines”
La politique, c’est un jardin d’idées. Elles y surgissent dans le tumulte, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour l’actionner, lui donner vie. C’est ainsi que les idées vraiment innovantes en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même usée jusqu’à la corde.
La démocratie est de ces idées-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un déguisement, une tare originelle : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau le terrorise. C’est dangereux pour son besoin fondamental de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela dit, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées usées finissent par mourir aussi. C’est inévitable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment le savoir ?
Il y a bien un moyen pourtant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée neuve qui va prendre sa place. Formulé autrement : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vivacité, évaluer sa notoriété. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout entière sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits fragments de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où l’on n’admet que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette manière, l’on augmente la probabilité de gagner la partie.
La démocratie est de ces idées-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un déguisement, une tare originelle : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau le terrorise. C’est dangereux pour son besoin fondamental de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela dit, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées usées finissent par mourir aussi. C’est inévitable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment le savoir ?
Il y a bien un moyen pourtant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée neuve qui va prendre sa place. Formulé autrement : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vivacité, évaluer sa notoriété. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout entière sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits fragments de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où l’on n’admet que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette manière, l’on augmente la probabilité de gagner la partie.
3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne
Dans cette partie, nous créons ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Il va sans dire que cette république grandira sous le régime de la démocratie directe. Conséquemment, il s’agit ici, dans ce jeu, de devenir constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer de prévoir toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution ayant vocation à permettre le fonctionnement sans accroc des institutions.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui précise les principes qui font l’État et définit les droits et les devoirs de chacun. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant les modalités de son gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte fondamental qui détermine la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent être conformes à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution tient un rôle crucial dans la protection des droits et libertés pour les citoyens. Elle pose les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, pour d’éviter les dérives et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui précise les principes qui font l’État et définit les droits et les devoirs de chacun. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant les modalités de son gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte fondamental qui détermine la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent être conformes à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution tient un rôle crucial dans la protection des droits et libertés pour les citoyens. Elle pose les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, pour d’éviter les dérives et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique
Dans ce jeu de politique fiction, les joueurs cherchent à préciser le type de gouvernement démocratique qu’ils veulent – ou non – mettre en place.La mise en place d’un gouvernement est-elle inévitable dans le contexte politique d’une démocratie réelle et directe ?
Cette question active un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
D’aucuns sont convaincus que la démocratie directe, où les citoyens écrivent eux-mêmes la décision publique, ne nécessite pas de gouvernement central. Selon eux, les assemblées populaires et les référendums (RIP, RIC…) suffisent à garantir une prise de décision collective et équitable.
À l’opposé, les autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour harmoniser l’action politique, mettre en œuvre les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se priver de toute forme de gouvernance. En lieu et place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe s’appuiera, le cas échéant, sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en place pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent au premier chef. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il convient de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’implique pas obligatoirement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. Au contraire, un gouvernement dans cette situation politique pourrait être conçu de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il se verrait composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, lesquels représentants seraient missionnés pour mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de validation de comptes stricts et objectifs afin éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus de décision politique.
Le jeu du gouvernement démocratique doit encore permettre d’établir que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision publique collective d’autre part, souvent invoqués par les pourfendeurs de la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle bénéficie, davantage encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, la participation au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
Cette question active un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
D’aucuns sont convaincus que la démocratie directe, où les citoyens écrivent eux-mêmes la décision publique, ne nécessite pas de gouvernement central. Selon eux, les assemblées populaires et les référendums (RIP, RIC…) suffisent à garantir une prise de décision collective et équitable.
À l’opposé, les autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour harmoniser l’action politique, mettre en œuvre les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se priver de toute forme de gouvernance. En lieu et place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe s’appuiera, le cas échéant, sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en place pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent au premier chef. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il convient de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’implique pas obligatoirement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. Au contraire, un gouvernement dans cette situation politique pourrait être conçu de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il se verrait composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, lesquels représentants seraient missionnés pour mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de validation de comptes stricts et objectifs afin éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus de décision politique.
Le jeu du gouvernement démocratique doit encore permettre d’établir que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision publique collective d’autre part, souvent invoqués par les pourfendeurs de la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle bénéficie, davantage encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, la participation au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération
Le but de ce jeu consiste àinventer le parti politique en démocratie réelle et directe que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “élus” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il avoir encore un sens ? Autrement dit, un parti politique sans autre programme que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il viable ?
Dans une démocratie directe où les représentants du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient néanmoins se voir attribuer un rôle de premier plan en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient désignés au hasard, les partis politiques pourraient être la plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et d’élaborer des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes propositions politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle important dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, contribuant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme le sont les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant dit, il n’en reste pas moins que le parti politique “de nouvelle génération” pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “élus” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il avoir encore un sens ? Autrement dit, un parti politique sans autre programme que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il viable ?
Dans une démocratie directe où les représentants du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient néanmoins se voir attribuer un rôle de premier plan en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient désignés au hasard, les partis politiques pourraient être la plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et d’élaborer des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes propositions politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle important dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, contribuant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme le sont les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant dit, il n’en reste pas moins que le parti politique “de nouvelle génération” pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…