Politique et démocratie à Orgibet, Ariège
Politique et démocratie à Orgibet pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 31 sympathisants potentiels !
À Orgibet, la chose politique prend un autre sens sens avec Le Moove
Avec un potentiel estimé de 31 sympathisants à Orgibet, le Mouvement Démocratie Directe Participative (mouvement politque pour la démocratie réelle – Le Moove) semble bien devenir une solution à surveiller avec attention quand il s’agit d’apporter réponse à la situation chaotique de la “démocratie” représentative.
31 sympathisants du Moove et de la démocratie citoyenne à Orgibet ?
Effectivement, c’est le résultat auquel on parvient par le chemin qui suit :
A comme Abstention en politique
Pour commencer, l’abstention aux élections en France n’est pas, contrairement à l’idée reçue, le premier parti de France.
En effet, la recherche en matière électorale indique que le profil des abstentionnistes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu opportun de les regrouper dans un parti politique imaginaire.
Sous un autre angle, les scores de l’abstention ne cessent de monter pour se situer aujourd’hui, couramment à 50% du corps électoral potentiel. En conséquence, c’est un électeur sur deux qui se départit ainsi de son droit de vote !
Pour Orgibet, cela fait un total de 61. Conservons ce chiffre en mémoire, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
En effet, la recherche en matière électorale indique que le profil des abstentionnistes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu opportun de les regrouper dans un parti politique imaginaire.
Sous un autre angle, les scores de l’abstention ne cessent de monter pour se situer aujourd’hui, couramment à 50% du corps électoral potentiel. En conséquence, c’est un électeur sur deux qui se départit ainsi de son droit de vote !
Pour Orgibet, cela fait un total de 61. Conservons ce chiffre en mémoire, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
S comme Sanction politique
Pour continuer, et en nous concentrant sur, cette fois, les votants, il est aujourd’hui convenu qu’une partie d’entre-eux pratiquent ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, qu’entend-on par “vote sanction” ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on encore qualifier cet acte de “vote” ? N’est-on pas, au-delà, en face d’une forme de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” est en réalité une manifestation explicite de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
Cela fait, l’on peut se questionner : ces électeurs démissionnaires, insatisfaits de la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certes non ! Faut-il être devin pour l’affirmer ? On en conclut qu’il n’est pas absurde de tenter d’en cerner le nombre.
Les enquêtes donnent des résultats qui varient, pour le vote sanction, dans dans des proportions si considérables (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement les prendre en référence*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, le taux raisonnable de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette deuxième variable : “S”.
Or, qu’entend-on par “vote sanction” ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on encore qualifier cet acte de “vote” ? N’est-on pas, au-delà, en face d’une forme de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” est en réalité une manifestation explicite de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
Cela fait, l’on peut se questionner : ces électeurs démissionnaires, insatisfaits de la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certes non ! Faut-il être devin pour l’affirmer ? On en conclut qu’il n’est pas absurde de tenter d’en cerner le nombre.
Les enquêtes donnent des résultats qui varient, pour le vote sanction, dans dans des proportions si considérables (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement les prendre en référence*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, le taux raisonnable de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette deuxième variable : “S”.
* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…
E comme Espoir politique
Notre troisième variable sera l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Orgibet se nourrit aussi d’espérance. La politique, au sens noble du terme, permet de conscientiser l’environnement social, le représenter et – pourquoi pas ? –, le réaliser. La politique est, en cela, d’abord le produit de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc logique de prendre en compte l’espoir que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe, pour compter ses sympathisants potentiels. Et ce, d’autant plus que les horizons bouchés de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne sèment, à l’opposé, que désespérance et résignation.
En conséquence de quoi nous réserverons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
Il est donc logique de prendre en compte l’espoir que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe, pour compter ses sympathisants potentiels. Et ce, d’autant plus que les horizons bouchés de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne sèment, à l’opposé, que désespérance et résignation.
En conséquence de quoi nous réserverons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
R comme Réalisme politique’
Comme l’écrivait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Gardons-nous en bien !
Si l’on se contentait de nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, à peu près 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Orgibet (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait probablement présomptueux…
Restons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Approximativement un sur quatre. À Orgibet, le nombre d’inscrits étant de 134, nous en déduisons que 31 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
Si l’on se contentait de nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, à peu près 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Orgibet (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait probablement présomptueux…
Restons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Approximativement un sur quatre. À Orgibet, le nombre d’inscrits étant de 134, nous en déduisons que 31 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
À Orgibet, politique et démocratie font un “jeu sérieux”
« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste en l’occurrence à s’imaginer être dans un univers de politique fiction qui permettrait à chaque participant – dans le “réel” chaque citoyen –, de contribuer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il serait aussi chargé de veiller à son application en disposant de capacités de sanction de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Voici donc un jeu de rôle où chacun peut être, selon son humeur, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Le jeu politique consiste en l’occurrence à s’imaginer être dans un univers de politique fiction qui permettrait à chaque participant – dans le “réel” chaque citoyen –, de contribuer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il serait aussi chargé de veiller à son application en disposant de capacités de sanction de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Voici donc un jeu de rôle où chacun peut être, selon son humeur, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Les 5 dimensions du jeu politique du Moove
1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”
La démocratie est très affaiblie (euphémisme ?). Tout le monde semble l’admettre sans difficulté.
Cela dit, nous sommes peu nombreux à avoir posé un diagnostic précis sur son état de santé. De quoi souffre-t-elle ? Est-ce une infestation ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les identifier ? Et peut-on la traiter ? Et si oui, comment ? Y a-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie se propose de nous amener à pouvoir répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui est malade, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car bien sûr, dans le second cas, il faudra d’abord pouvoir convenir que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà identifié une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
Cela dit, nous sommes peu nombreux à avoir posé un diagnostic précis sur son état de santé. De quoi souffre-t-elle ? Est-ce une infestation ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les identifier ? Et peut-on la traiter ? Et si oui, comment ? Y a-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie se propose de nous amener à pouvoir répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui est malade, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car bien sûr, dans le second cas, il faudra d’abord pouvoir convenir que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà identifié une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
2 – Le jeu des “Voting Machines”
La politique, c’est le champ des idées. Elles y éclosent avec bonheur, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour la réaliser, lui donner vie. C’est comme cela que les idées vraiment innovatrices en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même usée jusqu’à la corde.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artéfact, une faiblesse originelle : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau fait peur à l’homme. C’est contraire à son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela dit, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées vétustes finissent par mourir aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment vérifier ?
Il y a bien un moyen pourtant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée neuve qui va la remplacer. Autrement dit : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vigueur, évaluer la tolérance du public à son égard. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop grande pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits fragments de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où l’on n’admet que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette manière, l’on se donne toutes les chances de gagner la partie.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artéfact, une faiblesse originelle : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau fait peur à l’homme. C’est contraire à son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela dit, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées vétustes finissent par mourir aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment vérifier ?
Il y a bien un moyen pourtant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée neuve qui va la remplacer. Autrement dit : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vigueur, évaluer la tolérance du public à son égard. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop grande pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits fragments de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où l’on n’admet que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette manière, l’on se donne toutes les chances de gagner la partie.
3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne
Ici, les participants élaborent ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Il va de soi que cette république sera placée sous le régime de la démocratie réelle (directe). En conséquence, il s’agit donc ici, dans ce jeu, de se donner le rôle de constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer d’anticiper toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution devant garantir le fonctionnement sans accroc des institutions.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui établit les principes qui garantissent l’État et définit les droits et les devoirs de tous. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant la forme du gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte référentiel qui garantit la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent être conformes à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution joue un rôle premier dans la protection des droits et libertés des citoyens. Elle précise les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), pour d’éviter les dérives et de garantir le respect de ses droits à chaque citoyen.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui établit les principes qui garantissent l’État et définit les droits et les devoirs de tous. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant la forme du gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte référentiel qui garantit la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent être conformes à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution joue un rôle premier dans la protection des droits et libertés des citoyens. Elle précise les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), pour d’éviter les dérives et de garantir le respect de ses droits à chaque citoyen.
4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique
Dans ce jeu de politique fiction, les joueurs cherchent à préciser le genre de gouvernement démocratique qu’ils désirent – ou non – se donner.La mise en place d’un gouvernement est-elle indispensable dans le contexte politique d’une démocratie réelle et directe ?
La question active un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
Les uns sont convaincus que la démocratie directe, où les citoyens dictent eux-mêmes les décisions politiques, ne nécessite pas de gouvernement central. De leur point de vue, les assemblées populaires et les référendums (RIP, RIC…) peuvent suffire à garantir une prise de décision collective et équitable.
À l’inverse, les autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour harmoniser l’action politique, mettre en œuvre les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se passer de toute forme de gouvernance. À la place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe s’appuiera, le cas échéant, sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en place pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent directement. Ces organes de gouvernance locale peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est important de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’entraîne pas nécessairement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. Au contraire, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait être conçu de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il se verrait composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de validation de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus politique de la décision publique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre de montrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision publique d’autre part, souvent mobilisés par les détracteurs de la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle bénéficie, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
La question active un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
Les uns sont convaincus que la démocratie directe, où les citoyens dictent eux-mêmes les décisions politiques, ne nécessite pas de gouvernement central. De leur point de vue, les assemblées populaires et les référendums (RIP, RIC…) peuvent suffire à garantir une prise de décision collective et équitable.
À l’inverse, les autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour harmoniser l’action politique, mettre en œuvre les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se passer de toute forme de gouvernance. À la place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe s’appuiera, le cas échéant, sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en place pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent directement. Ces organes de gouvernance locale peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est important de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’entraîne pas nécessairement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. Au contraire, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait être conçu de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il se verrait composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de validation de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus politique de la décision publique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre de montrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision publique d’autre part, souvent mobilisés par les détracteurs de la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle bénéficie, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération
Le but de ce jeu est d’inventer le parti politique en démocratie réelle et directe que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “représentants” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il seulement exister ? Autrement dit, un parti politique sans autre programme que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il viable ?
En démocratie directe où les délégués du peuple seraient tirés au sort, les partis politiques pourraient quand même se voir attribuer un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient être la plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et d’élaborer des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes orientations politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle non négligeable dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, contribuant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, à l’instar des syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant posé, il n’en subsiste pas moins que le parti politique de l’avenir pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “représentants” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il seulement exister ? Autrement dit, un parti politique sans autre programme que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il viable ?
En démocratie directe où les délégués du peuple seraient tirés au sort, les partis politiques pourraient quand même se voir attribuer un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient être la plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et d’élaborer des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes orientations politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle non négligeable dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, contribuant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, à l’instar des syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant posé, il n’en subsiste pas moins que le parti politique de l’avenir pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…