Politique et démocratie à Neuville-sur-Ain, Ain
Politique et démocratie à Neuville-sur-Ain pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 285 sympathisants potentiels !
À Neuville-sur-Ain, la chose politique prend des allures démocratiques avec Le Moove
Avec le chiffre estimé de 285 sympathisants à Neuville-sur-Ain, le Mouvement Démocratie Directe Participative (mouvement politque pour la démocratie réelle – Le Moove) pourrait bien s’avérer pouvoir être une force valable quand il s’agit d’apporter réponse à la crise que connaît la “démocratie” représentative.
285 sympathisants du courant “mooviste” et d’une vraie démocratie à Neuville-sur-Ain ?
En effet, c’est le résultat auquel on arrive par le chemin suivant :
A comme Abstention en politique
Premièrement, l’abstention aux élections en France n’est pas, quoiqu’en disent certains, le premier parti de France.
En effet, la sociologie électorale nous dit que le profil des non votants varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu adroit de les regrouper dans un courant politique imaginaire.
Sur un autre plan, les niveaux de l’abstention ne cessent de monter pour atteindre aujourd’hui, couramment à 50% des électeurs potentiels. Autrement dit, c’est un électeur sur deux qui renonce ainsi à son droit de vote !
Pour Neuville-sur-Ain, cela fait un total de 571. Conservons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
En effet, la sociologie électorale nous dit que le profil des non votants varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu adroit de les regrouper dans un courant politique imaginaire.
Sur un autre plan, les niveaux de l’abstention ne cessent de monter pour atteindre aujourd’hui, couramment à 50% des électeurs potentiels. Autrement dit, c’est un électeur sur deux qui renonce ainsi à son droit de vote !
Pour Neuville-sur-Ain, cela fait un total de 571. Conservons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
S comme Sanction politique
En deuxième lieu, et en regardant, cette fois, les électeurs actifs, il est aujourd’hui convenu qu’une partie d’entre-eux s’adonnent à ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, de quoi parle-t-on quant au “vote sanction” ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on encore appeler cela un “vote” ? N’est-on pas, dans ce cas, en face d’une forme de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” représente en fait une manifestation explicite de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous franchissons allègrement !
Cela dit l’on peut se poser la question suivante : ces électeurs démissionnaires, dégoûtés de “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.Il en résulte qu’il n’est pas ridicule de tenter de les compter.
Les enquêtes fournissent des résultats qui oscillent, pour le vote sanction, dans des proportions telles (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, la fourchette basse de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette deuxième variable : “S”.
Or, de quoi parle-t-on quant au “vote sanction” ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on encore appeler cela un “vote” ? N’est-on pas, dans ce cas, en face d’une forme de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” représente en fait une manifestation explicite de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous franchissons allègrement !
Cela dit l’on peut se poser la question suivante : ces électeurs démissionnaires, dégoûtés de “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.Il en résulte qu’il n’est pas ridicule de tenter de les compter.
Les enquêtes fournissent des résultats qui oscillent, pour le vote sanction, dans des proportions telles (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, la fourchette basse de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette deuxième variable : “S”.
* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…
E comme Espoir politique
Notre troisième variable est l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Neuville-sur-Ain s’alimente aussi d’espoir. La politique, au sens premier du terme, permet de penser l’environnement social, l’imaginer et – finalement ? –, le réaliser. La politique est, en cela, d’abord le fruit de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc naturel de tenir compte de l’espoir que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe, pour faire le compte de ses sympathisants potentiels. Et cela d’autant plus que les absences d’avenirs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, quant à eux, que désespérance et résignation.
En conséquence de quoi nous retiendrons, là-encore prudemment, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
Il est donc naturel de tenir compte de l’espoir que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe, pour faire le compte de ses sympathisants potentiels. Et cela d’autant plus que les absences d’avenirs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, quant à eux, que désespérance et résignation.
En conséquence de quoi nous retiendrons, là-encore prudemment, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
R comme Réalisme politique’
Comme l’écrivait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Nous ne tomberons pas dans ce piège !
Si l’on s’arrêtait à nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Neuville-sur-Ain (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait aller un peu vite en besogne…
Soyons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). “À la louche”, un sur quatre. À Neuville-sur-Ain, le nombre d’inscrits étant de 1249, nous en déduisons que 285 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
Si l’on s’arrêtait à nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Neuville-sur-Ain (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait aller un peu vite en besogne…
Soyons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). “À la louche”, un sur quatre. À Neuville-sur-Ain, le nombre d’inscrits étant de 1249, nous en déduisons que 285 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
À Neuville-sur-Ain, politique et démocratie font un “jeu sérieux”
« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste sur LeMoove.FR à se représenter soi-même dans un monde de politique fiction permettant à chaque joueur – ici chaque citoyen –, de participer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il pourrait également veiller à son application en disposant de capacités de sanction de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Voici donc un jeu de rôle au cours duquel chacun peut être, selon son choix, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Le jeu politique consiste sur LeMoove.FR à se représenter soi-même dans un monde de politique fiction permettant à chaque joueur – ici chaque citoyen –, de participer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il pourrait également veiller à son application en disposant de capacités de sanction de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Voici donc un jeu de rôle au cours duquel chacun peut être, selon son choix, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Les 5 dimensions du jeu politique “Le Moove”
1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”
La démocratie est entrée en dépression. Tout le monde semble d’accord sur ce point.
Cependant, rares sont ceux qui ont posé un diagnostic précis sur son état. Qu’est-ce qui la tue ? Est-ce une infestation ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les repérer ? Et peut-on la traiter ? Et si oui, comment ? Y a-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie doit nous aider à répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui est malade, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le deuxième cas, il faudrait d’abord pouvoir convenir que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà identifié une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
Cependant, rares sont ceux qui ont posé un diagnostic précis sur son état. Qu’est-ce qui la tue ? Est-ce une infestation ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les repérer ? Et peut-on la traiter ? Et si oui, comment ? Y a-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie doit nous aider à répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui est malade, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le deuxième cas, il faudrait d’abord pouvoir convenir que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà identifié une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
2 – Le jeu des “Voting Machines”
La politique, c’est le domaine des idées. Elles y surgissent avec empressement, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour l’appliquer, lui donner vie. C’est comme cela que les idées vraiment novatrices en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même servie jusqu’à plus soif.
La démocratie est de ces idées-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artéfact, une tare congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau l’effraie. C’est contraire à son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela étant, au fond du tunnel sombre de l’histoire, les vieilles idées périssent aussi. C’est inévitable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment le savoir ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée nouvelle qui va prendre sa place. Autrement dit : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vivacité, évaluer la tolérance du public à son égard. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester des petits morceaux de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se resserre, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où l’on n’admet que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant ainsi, l’on se donne plus de chances de gagner la partie.
La démocratie est de ces idées-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artéfact, une tare congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau l’effraie. C’est contraire à son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela étant, au fond du tunnel sombre de l’histoire, les vieilles idées périssent aussi. C’est inévitable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment le savoir ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée nouvelle qui va prendre sa place. Autrement dit : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vivacité, évaluer la tolérance du public à son égard. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester des petits morceaux de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se resserre, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où l’on n’admet que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant ainsi, l’on se donne plus de chances de gagner la partie.
3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne
Dans ce jeu, les participants élaborent ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Évidemment, cette république se placera sous le régime de la démocratie directe. Conséquemment, il s’agit donc ici, dans ce jeu, de devenir constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer de prévoir toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution devant permette un fonctionnement sans accroc des institutions.
En effet, la constitution est la loi suprême qui établit les principes qui fondent l’État et définit les droits et les devoirs de chaque citoyen. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant le mode de gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte de référence qui détermine la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, toutes les autres lois doivent être conformes à ses dispositions.
Soulignons encore que la constitution a un rôle essentiel dans la garantie des droits et libertés des citoyens. Elle précise les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), dans le but d’éviter les dérives et de garantir le respect de ses droits à chaque citoyen.
En effet, la constitution est la loi suprême qui établit les principes qui fondent l’État et définit les droits et les devoirs de chaque citoyen. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant le mode de gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte de référence qui détermine la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, toutes les autres lois doivent être conformes à ses dispositions.
Soulignons encore que la constitution a un rôle essentiel dans la garantie des droits et libertés des citoyens. Elle précise les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), dans le but d’éviter les dérives et de garantir le respect de ses droits à chaque citoyen.
4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique
Dans cette partie du jeu politique, les joueurs cherchent à préciser la nature du gouvernement démocratique qu’ils souhaitent – ou non – se donner.Un gouvernement est-il inévitable dans le contexte politique d’une démocratie réelle et directe ?
Cette question donne lieu à un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
D’aucuns pensent que la démocratie directe, où les citoyens dictent eux-mêmes les décisions politiques, n’a nul besoin de gouvernement central. Selon eux, les assemblées populaires et les référendums (RIP, RIC…) contribuent largement à assurer une prise de décision collective et équitable.
À l’opposé, certains estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour coordonner l’action politique, mettre en œuvre les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut faire l’économie de toute instance de gouvernance. Au lieu d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe s’appuiera, le cas échéant, sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être créés pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent en premier lieu. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est intéressant de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe ne signifie pas nécessairement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. De fait, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait être conçu de façon à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il pourrait être composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, lesquels représentants seraient chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient en même temps soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne sur le long terme dans le processus politique de la décision publique.
Le jeu du gouvernement démocratique doit encore permettre d’établir que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique collective d’autre part, souvent invoqués par les détracteurs de la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle est dotée, davantage encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique qui autorise de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience du caractère impérieux d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
Cette question donne lieu à un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
D’aucuns pensent que la démocratie directe, où les citoyens dictent eux-mêmes les décisions politiques, n’a nul besoin de gouvernement central. Selon eux, les assemblées populaires et les référendums (RIP, RIC…) contribuent largement à assurer une prise de décision collective et équitable.
À l’opposé, certains estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour coordonner l’action politique, mettre en œuvre les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut faire l’économie de toute instance de gouvernance. Au lieu d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe s’appuiera, le cas échéant, sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être créés pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent en premier lieu. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est intéressant de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe ne signifie pas nécessairement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. De fait, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait être conçu de façon à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il pourrait être composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, lesquels représentants seraient chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient en même temps soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne sur le long terme dans le processus politique de la décision publique.
Le jeu du gouvernement démocratique doit encore permettre d’établir que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique collective d’autre part, souvent invoqués par les détracteurs de la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle est dotée, davantage encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique qui autorise de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience du caractère impérieux d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération
Le but de ce jeu est d’inventer le parti politique de l’avenir que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les délégués du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il être encore utile ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il possible ?
Dans une démocratie directe où les représentants du peuple seraient tirés au sort, les partis politiques pourraient néanmoins avoir un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient désignés au hasard, les partis politiques pourraient constituer une plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de formuler des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle déterminant dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, participant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient de cette façon un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant accepté, il n’en subsiste pas moins que le parti politique du futur pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les délégués du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il être encore utile ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il possible ?
Dans une démocratie directe où les représentants du peuple seraient tirés au sort, les partis politiques pourraient néanmoins avoir un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient désignés au hasard, les partis politiques pourraient constituer une plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de formuler des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle déterminant dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, participant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient de cette façon un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant accepté, il n’en subsiste pas moins que le parti politique du futur pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…