Politique et démocratie à Montluçon, Allier
Politique et démocratie à Montluçon pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 5879 sympathisants potentiels !
À Montluçon, la vie politique prend des allures démocratiques avec Le Moove
Avec le chiffre estimé de 5879 sympathisants à Montluçon, le Mouvement Démocratie Directe Participative (M.D.D.P. “Le Moove”) pourrait bien devenir une solution politique efficace quand il s’agit d’apporter réponse à la crise inhérente à la “démocratie” représentative.
5879 adeptes du MDDP et d’une vraie démocratie à Montluçon ?
De fait, c’est le résultat auquel on arrive par le raisonnement suivant :
A comme Abstention en politique
Premièrement, l’abstention aux élections en France n’est pas, contrairement à l’idée reçue, le premier parti de France.
En effet, les études de l’électorat nous montrent que le profil des abstentionnistes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu crédible de les additionner dans un mouvement politique de pure fiction.
Sur un autre plan, les records de l’abstention ne cessent de monter pour atteindre aujourd’hui, couramment à 50% du corps électoral potentiel. En conséquence, c’est un électeur sur deux qui se prive ainsi de son droit de vote !
Pour Montluçon, cela correspond à 11759. Conservons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
En effet, les études de l’électorat nous montrent que le profil des abstentionnistes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu crédible de les additionner dans un mouvement politique de pure fiction.
Sur un autre plan, les records de l’abstention ne cessent de monter pour atteindre aujourd’hui, couramment à 50% du corps électoral potentiel. En conséquence, c’est un électeur sur deux qui se prive ainsi de son droit de vote !
Pour Montluçon, cela correspond à 11759. Conservons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
S comme Sanction politique
En deuxième lieu, et en prenant, cette fois, les électeurs actifs, il est de nos jours incontesté qu’une partie d’entre-eux pratiquent ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, de quoi parle-t-on quant au “vote sanction” ? Quand un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on encore parler d’un “vote” ? N’est-on pas, au-delà, en face d’une forme de dénégation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” représente au final une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous franchissons allègrement !
Cela fait, l’on peut se poser la question suivante : ces électeurs démissionnaires, déçus de la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.On en conclut qu’il n’est pas saugrenu de tenter de les compter.
Les enquêtes produisent des chiffres qui oscillent, pour le vote sanction, dans de telles proportions (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, le taux raisonnable de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette nouvelle variable : “S”.
Or, de quoi parle-t-on quant au “vote sanction” ? Quand un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on encore parler d’un “vote” ? N’est-on pas, au-delà, en face d’une forme de dénégation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” représente au final une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous franchissons allègrement !
Cela fait, l’on peut se poser la question suivante : ces électeurs démissionnaires, déçus de la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.On en conclut qu’il n’est pas saugrenu de tenter de les compter.
Les enquêtes produisent des chiffres qui oscillent, pour le vote sanction, dans de telles proportions (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, le taux raisonnable de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette nouvelle variable : “S”.
* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…
E comme Espoir politique
Notre troisième variable est l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Montluçon se nourrit aussi d’espoir. La politique, au sens premier du terme, permet de conscientiser l’environnement social, le représenter et – finalement ? –, lui donner forme. La politique est, en cela, d’abord le fait de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc naturel de prendre en compte l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe, pour faire le compte de ses sympathisants éventuels. Ceci, d’autant plus que les absences d’avenirs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, à l’opposé, que désespérance et résignation.
En raison de quoi nous retiendrons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
Il est donc naturel de prendre en compte l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe, pour faire le compte de ses sympathisants éventuels. Ceci, d’autant plus que les absences d’avenirs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, à l’opposé, que désespérance et résignation.
En raison de quoi nous retiendrons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
R comme Réalisme politique’
Comme l’écrivait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Nous ne tomberons pas dans ce piège !
Si l’on se contentait de nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Montluçon (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait un peu trop simple…
Restons donc réalistes et ne comptons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). “À grands traits”, un sur quatre. À Montluçon, le nombre d’inscrits étant de 25722, nous en déduisons que 5879 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
Si l’on se contentait de nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Montluçon (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait un peu trop simple…
Restons donc réalistes et ne comptons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). “À grands traits”, un sur quatre. À Montluçon, le nombre d’inscrits étant de 25722, nous en déduisons que 5879 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
À Montluçon, politique et démocratie font un “jeu sérieux”
« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste sur LeMoove.FR à se représenter soi-même dans un univers de politique fiction accordant le droit à chaque participant – en réalité chaque citoyen –, d’apporter sa contribution directe à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il serait aussi en mesure de veiller à son application en disposant des moyens de contrôle de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Il s’agit donc un jeu de rôle au cours duquel chaque joueur peut être, successivement, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, et ainsi de suite…
Le jeu politique consiste sur LeMoove.FR à se représenter soi-même dans un univers de politique fiction accordant le droit à chaque participant – en réalité chaque citoyen –, d’apporter sa contribution directe à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il serait aussi en mesure de veiller à son application en disposant des moyens de contrôle de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Il s’agit donc un jeu de rôle au cours duquel chaque joueur peut être, successivement, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, et ainsi de suite…
Les 5 dimensions du jeu politique du Mouvement Démocratie Directe Participative
1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”
La démocratie est entrée en dépression. Tout le monde paraît en convenir sans difficulté.
Pourtant, rares sont ceux qui ont posé un diagnostic précis sur sa maladie. Qu’est-ce qui la tue ? Est-ce une infection ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les traquer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, de quelle manière ? Existe-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie a pour but de nous aider à répondre collectivement à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui périclite, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le second cas, il faudrait d’abord pouvoir convenir que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà répertorié une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
Pourtant, rares sont ceux qui ont posé un diagnostic précis sur sa maladie. Qu’est-ce qui la tue ? Est-ce une infection ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les traquer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, de quelle manière ? Existe-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie a pour but de nous aider à répondre collectivement à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui périclite, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le second cas, il faudrait d’abord pouvoir convenir que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà répertorié une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
2 – Le jeu des “Voting Machines”
La politique, c’est le champ des idées. Elles y jaillissent dans le tumulte, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour l’appliquer, lui donner vie. C’est comme cela que les idées vraiment nouvelles en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même ressassée mille fois.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un déguisement, une tare congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau l’effraie. C’est contraire à son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Il n’en reste pas moins qu’au fond du tunnel sombre de l’histoire, les vieilles idées périssent aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est agonisante. Peut-être même est-elle déjà morte, comment être sûr ?
Il y a bien un moyen pourtant, et c’est de tester l’idée neuve qui va prendre sa place. Autrement dit : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa son énergie vitale, évaluer son acceptation. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop lourde pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits échantillons de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se resserre, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où n’accèdent que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant ainsi, l’on augmente la probabilité de gagner la partie.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un déguisement, une tare congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau l’effraie. C’est contraire à son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Il n’en reste pas moins qu’au fond du tunnel sombre de l’histoire, les vieilles idées périssent aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est agonisante. Peut-être même est-elle déjà morte, comment être sûr ?
Il y a bien un moyen pourtant, et c’est de tester l’idée neuve qui va prendre sa place. Autrement dit : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa son énergie vitale, évaluer son acceptation. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop lourde pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits échantillons de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se resserre, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où n’accèdent que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant ainsi, l’on augmente la probabilité de gagner la partie.
3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne
Dans cette partie, les participants écrivent ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Naturellement, cette république s’épanouira sous le régime de la démocratie directe. En conséquence, il s’agit donc ici, dans ce jeu, de devenir constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer d’anticiper toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution devant garantir le fonctionnement harmonieux des institutions.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui pose les principes qui garantissent l’État et définit les droits et les devoirs de chacun. Elle sert de base à la structuration politique et institutionnelle du pays en définissant les modalités de son gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte référentiel qui détermine la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, toutes les autres lois doivent se conformer à ses dispositions.
Soulignons encore que la constitution joue un rôle essentiel dans la garantie des droits et libertés des citoyens. Elle précise les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, dans le but d’éviter les abus et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui pose les principes qui garantissent l’État et définit les droits et les devoirs de chacun. Elle sert de base à la structuration politique et institutionnelle du pays en définissant les modalités de son gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte référentiel qui détermine la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, toutes les autres lois doivent se conformer à ses dispositions.
Soulignons encore que la constitution joue un rôle essentiel dans la garantie des droits et libertés des citoyens. Elle précise les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, dans le but d’éviter les abus et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique
Dans cette partie du jeu politique, les joueurs doivent préciser le type de gouvernement démocratique qu’ils envisagent – ou non – constituer.La mise en place d’un gouvernement est-elle inévitable dans une démocratie réelle et directe ?
Cette question soulève un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
Les uns expliquent que la démocratie directe, où les citoyens dictent eux-mêmes la décision publique, ne nécessite pas de gouvernement central. Selon eux, les assemblées citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) contribuent largement à garantir une prise de décision collective et équitable.
À l’inverse, les autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour combiner efficacement l’action politique, mettre en œuvre les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut faire l’impasse de toute instance de gouvernance. Au lieu d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe s’appuiera, le cas échéant, sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être créés pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent au premier chef. Ces organes de gouvernance locale peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il convient de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’impose pas obligatoirement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. En effet, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait se concevoir de façon à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il pourrait être composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, lesquels représentants seraient chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs afin éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne sur le long terme dans le processus de décision politique.
Le jeu du gouvernement démocratique doit encore permettre d’établir que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision publique collective d’autre part, souvent mis en avant par les pourfendeurs de la démocratie réelle et directe, sont de faux problèmes.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle est dotée, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience du caractère impérieux d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
Cette question soulève un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
Les uns expliquent que la démocratie directe, où les citoyens dictent eux-mêmes la décision publique, ne nécessite pas de gouvernement central. Selon eux, les assemblées citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) contribuent largement à garantir une prise de décision collective et équitable.
À l’inverse, les autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour combiner efficacement l’action politique, mettre en œuvre les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut faire l’impasse de toute instance de gouvernance. Au lieu d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe s’appuiera, le cas échéant, sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être créés pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent au premier chef. Ces organes de gouvernance locale peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il convient de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’impose pas obligatoirement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. En effet, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait se concevoir de façon à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il pourrait être composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, lesquels représentants seraient chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs afin éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne sur le long terme dans le processus de décision politique.
Le jeu du gouvernement démocratique doit encore permettre d’établir que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision publique collective d’autre part, souvent mis en avant par les pourfendeurs de la démocratie réelle et directe, sont de faux problèmes.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle est dotée, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience du caractère impérieux d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération
Le but de ce jeu est d’inventer le parti politique de l’avenir que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi servirait un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “élus” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il avoir encore un sens ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il possible ?
En démocratie directe où les représentants du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient malgré tout se voir attribuer un rôle crucial en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient servir de plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et d’élaborer des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle non négligeable dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, participant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient de cette façon un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant posé, il n’en subsiste pas moins que le parti politique de l’avenir pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…
À quoi servirait un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “élus” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il avoir encore un sens ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il possible ?
En démocratie directe où les représentants du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient malgré tout se voir attribuer un rôle crucial en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient servir de plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et d’élaborer des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle non négligeable dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, participant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient de cette façon un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant posé, il n’en subsiste pas moins que le parti politique de l’avenir pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…