Politique et démocratie à Monthieux, Ain
Politique et démocratie à Monthieux pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 107 sympathisants potentiels !
À Monthieux, la vie politique prend un sens démocratique avec Le Moove
Avec un nombre estimé de 107 sympathisants à Monthieux, le Mouvement Démocratie Directe Participative (MDDP) semble bien s’avérer pouvoir devenir un parti de premier plan quand il s’agit de se confronter à la crise dans laquelle est plongée la “démocratie” représentative.
107 sympathisants du courant “mooviste” et de la démocratie citoyenne à Monthieux ?
Effectivement, c’est la conclusion à laquelle on arrive par le raisonnement logique qui suit :
A comme Abstention en politique
Pour commencer, l’abstention aux élections en France n’est pas, quoiqu’en disent certains, le premier parti de France.
En effet, les études de l’électorat nous montrent que le profil des non votants varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu crédible de les additionner dans un parti politique imaginaire.
Sur un autre plan, les chiffres de l’abstention ne cessent de monter pour se situer aujourd’hui, couramment à 50% des électeurs potentiels. En conséquence, c’est un électeur sur deux qui se prive ainsi de son droit de vote !
Pour Monthieux, cela correspond à 214. Gardons ce chiffre en mémoire, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
En effet, les études de l’électorat nous montrent que le profil des non votants varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu crédible de les additionner dans un parti politique imaginaire.
Sur un autre plan, les chiffres de l’abstention ne cessent de monter pour se situer aujourd’hui, couramment à 50% des électeurs potentiels. En conséquence, c’est un électeur sur deux qui se prive ainsi de son droit de vote !
Pour Monthieux, cela correspond à 214. Gardons ce chiffre en mémoire, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
S comme Sanction politique
En deuxième lieu, et en regardant, maintenant, ceux qui votent, il est de nos jours certain qu’une partie d’entre-eux s’adonnent à ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, qu’entend-on par “vote sanction” ? Si un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on continuer à utiliser le mot “vote” ? N’est-on pas, dans une telle situation, en face d’une forme de dénégation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” constitue en somme une manifestation explicite de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
Cela fait, l’on peut s’interroger : ces électeurs démissionnaires, insatisfaits de la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certes non ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.Il résulte de ce qui précède qu’il n’est pas inopportun de tenter d’en cerner le nombre.
Les sondages produisent des résultats qui oscillent, pour le vote sanction, dans dans des proportions si considérables (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous réserverons donc, quant à nous, la fourchette basse de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette seconde variable : “S”.
Or, qu’entend-on par “vote sanction” ? Si un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on continuer à utiliser le mot “vote” ? N’est-on pas, dans une telle situation, en face d’une forme de dénégation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” constitue en somme une manifestation explicite de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
Cela fait, l’on peut s’interroger : ces électeurs démissionnaires, insatisfaits de la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certes non ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.Il résulte de ce qui précède qu’il n’est pas inopportun de tenter d’en cerner le nombre.
Les sondages produisent des résultats qui oscillent, pour le vote sanction, dans dans des proportions si considérables (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous réserverons donc, quant à nous, la fourchette basse de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette seconde variable : “S”.
* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…
E comme Espoir politique
Notre troisième variable est l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Monthieux se nourrit aussi d’espoir. La politique, au sens premier du terme, permet de conceptualiser le monde, le représenter et – finalement ? –, le réaliser. La politique est, en cela, d’abord le fait de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc légitime de prendre en compte l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe et participative, pour le comptage de ses sympathisants potentiels. Ceci, d’autant plus que les horizons bouchés de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, n’engendrent, à l’opposé, que désespérance et résignation.
En conséquence de quoi nous réserverons, là-encore prudemment, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
Il est donc légitime de prendre en compte l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe et participative, pour le comptage de ses sympathisants potentiels. Ceci, d’autant plus que les horizons bouchés de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, n’engendrent, à l’opposé, que désespérance et résignation.
En conséquence de quoi nous réserverons, là-encore prudemment, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
R comme Réalisme politique’
Comme l’écrivait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Nous ne tomberons pas dans ce piège !
Si l’on prenait nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Monthieux (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait probablement présomptueux…
Restons donc réalistes et ne comptons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Approximativement un sur quatre. À Monthieux, le nombre d’inscrits étant de 468, nous en déduisons que 107 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
Si l’on prenait nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Monthieux (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait probablement présomptueux…
Restons donc réalistes et ne comptons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Approximativement un sur quatre. À Monthieux, le nombre d’inscrits étant de 468, nous en déduisons que 107 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
À Monthieux, politique et démocratie font un “jeu sérieux”
« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste ici à se voir soi-même dans une situation de politique fiction permettant à chaque participant – ici chaque citoyen –, de participer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il serait aussi en mesure de veiller à son application en contrôlant l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Il s’agit donc un jeu de rôle où tout joueur peut être, selon son humeur, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, et ainsi de suite…
Le jeu politique consiste ici à se voir soi-même dans une situation de politique fiction permettant à chaque participant – ici chaque citoyen –, de participer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il serait aussi en mesure de veiller à son application en contrôlant l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Il s’agit donc un jeu de rôle où tout joueur peut être, selon son humeur, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, et ainsi de suite…
Les 5 dimensions du jeu politique du Moove
1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”
La démocratie est en pleine dépression. Tout le monde paraît d’accord sur ce point.
Cependant, nous sommes peu nombreux à avoir posé un diagnostic précis sur sa maladie. Quelle est cette maladie ? Est-ce une infestation ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les traquer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, comment ? Avons-nous des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie doit nous amener à pouvoir répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui va mal, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le deuxième cas, il faudra d’abord pouvoir accorder que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous proposons déjà une vingtaine de symptômes pour démarrer la partie…
Cependant, nous sommes peu nombreux à avoir posé un diagnostic précis sur sa maladie. Quelle est cette maladie ? Est-ce une infestation ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les traquer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, comment ? Avons-nous des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie doit nous amener à pouvoir répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui va mal, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le deuxième cas, il faudra d’abord pouvoir accorder que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous proposons déjà une vingtaine de symptômes pour démarrer la partie…
2 – Le jeu des “Voting Machines”
La politique, c’est le champ des idées. Elles y éclosent avec empressement, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour l’appliquer, lui donner vie. C’est pourquoi les idées vraiment innovantes en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même rassise comme du vieux pain.
La démocratie est de ces idées-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artéfact, une maladie congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau le terrorise. C’est dangereux pour son besoin fondamental de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Après, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les vieilles idées périssent aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment le savoir ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est de tester l’idée nouvelle qui va prendre sa place. Formulé autrement : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vigueur, évaluer sa notoriété. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop lourde pour être mise tout entière sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester des petits morceaux de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où l’on n’admet que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant ainsi, l’on se donne plus de chances de gagner la partie.
La démocratie est de ces idées-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artéfact, une maladie congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau le terrorise. C’est dangereux pour son besoin fondamental de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Après, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les vieilles idées périssent aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment le savoir ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est de tester l’idée nouvelle qui va prendre sa place. Formulé autrement : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vigueur, évaluer sa notoriété. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop lourde pour être mise tout entière sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester des petits morceaux de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où l’on n’admet que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant ainsi, l’on se donne plus de chances de gagner la partie.
3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne
Dans ce jeu, les participants créent ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Il va de soi que cette république se placera sous le régime de la démocratie directe. En conséquence, il s’agit ici, dans ce jeu, de prendre le rôle de constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer d’anticiper toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution devant garantir le fonctionnement harmonieux des institutions.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui précise les principes fondamentaux de l’État et définit les droits et les devoirs de chaque citoyen. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant la forme du gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte fondamental qui assure la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, toutes les autres lois doivent être conformes à ses dispositions.
Soulignons encore que la constitution tient un rôle essentiel dans la garantie des droits et libertés pour les citoyens. Elle précise les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), dans le but d’éviter les abus et de garantir le respect de ses droits à chaque citoyen.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui précise les principes fondamentaux de l’État et définit les droits et les devoirs de chaque citoyen. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant la forme du gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte fondamental qui assure la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, toutes les autres lois doivent être conformes à ses dispositions.
Soulignons encore que la constitution tient un rôle essentiel dans la garantie des droits et libertés pour les citoyens. Elle précise les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), dans le but d’éviter les abus et de garantir le respect de ses droits à chaque citoyen.
4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique
Dans ce jeu de politique fiction, les joueurs cherchent à préciser le genre de gouvernement démocratique qu’ils veulent – ou non – constituer.La mise en place d’un gouvernement est-elle nécessaire dans une démocratie réelle et directe ?
Cette question active un débat complexe et passionné parmi les penseurs politiques et les citoyens engagés.
Certains pensent que la démocratie directe, où les citoyens forment eux-mêmes les décisions politiques, n’a nul besoin de gouvernement central. De leur point de vue, les assemblées populaires et les référendums (RIP, RIC…) suffisent à garantir une prise de décision collective et équitable.
Cependant, certains estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour combiner efficacement l’action politique, déployer les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut faire l’impasse de toute instance de gouvernance. Au lieu d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe peut s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être institutionnalisés pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent au premier chef. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il convient de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’entraîne pas nécessairement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. En effet, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait se concevoir de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il serait alors composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant missionnés pour mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient en même temps soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus de décision politique.
Le jeu du gouvernement démocratique doit encore permettre de montrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique collective d’autre part, souvent mobilisés par les opposants à la démocratie réelle et directe, sont de faux problèmes.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle jouit, davantage encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique qui autorise de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
Cette question active un débat complexe et passionné parmi les penseurs politiques et les citoyens engagés.
Certains pensent que la démocratie directe, où les citoyens forment eux-mêmes les décisions politiques, n’a nul besoin de gouvernement central. De leur point de vue, les assemblées populaires et les référendums (RIP, RIC…) suffisent à garantir une prise de décision collective et équitable.
Cependant, certains estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour combiner efficacement l’action politique, déployer les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut faire l’impasse de toute instance de gouvernance. Au lieu d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe peut s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être institutionnalisés pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent au premier chef. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il convient de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’entraîne pas nécessairement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. En effet, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait se concevoir de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il serait alors composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant missionnés pour mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient en même temps soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus de décision politique.
Le jeu du gouvernement démocratique doit encore permettre de montrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique collective d’autre part, souvent mobilisés par les opposants à la démocratie réelle et directe, sont de faux problèmes.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle jouit, davantage encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique qui autorise de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération
Le but de ce jeu c’est d’inventer le parti politique de l’avenir que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “élus” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il être encore utile ? Autrement dit, un parti politique sans autre programme que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il viable ?
En démocratie directe où les représentants du peuple seraient tirés au sort, les partis politiques pourraient malgré tout avoir un rôle de premier plan en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient servir de plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et d’élaborer des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes propositions politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle important dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, contribuant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, à l’instar des syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant entendu, il n’en reste pas moins que le parti politique “de nouvelle génération” pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “élus” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il être encore utile ? Autrement dit, un parti politique sans autre programme que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il viable ?
En démocratie directe où les représentants du peuple seraient tirés au sort, les partis politiques pourraient malgré tout avoir un rôle de premier plan en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient servir de plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et d’élaborer des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes propositions politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle important dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, contribuant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, à l’instar des syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant entendu, il n’en reste pas moins que le parti politique “de nouvelle génération” pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…