Politique et démocratie à Lavours, Ain
Politique et démocratie à Lavours pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 21 sympathisants potentiels !
À Lavours, la vie politique prend un autre sens sens avec Le Moove
Avec un total estimé de 21 sympathisants à Lavours, le Mouvement Démocratie Directe Participative (MDDP – Le Moove) pourrait bien s’avérer pouvoir être un parti à considérer sérieusement quand il s’agit de traiter la crise que connaît la “démocratie” représentative.
21 sympathisants du courant “moovien” et de la démocratie citoyenne à Lavours ?
Effectivement, c’est l’hypothèse à laquelle on accède par le chemin que voici :
A comme Abstention en politique
Premièrement, l’abstention aux élections en France n’est pas, quoiqu’en disent certains, le premier parti de France.
En effet, la recherche en matière électorale indique que le profil des non votants varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu crédible de les additionner dans un courant politique fictif.
Pourtant, les niveaux de l’abstention ne cessent d’augmenter pour se situer aujourd’hui, généralement à 50% des électeurs inscrits. En conséquence, c’est un électeur sur deux qui se départit ainsi de son droit de vote !
Pour Lavours, cela fait un total de 42. Gardons ce chiffre en mémoire, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
En effet, la recherche en matière électorale indique que le profil des non votants varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu crédible de les additionner dans un courant politique fictif.
Pourtant, les niveaux de l’abstention ne cessent d’augmenter pour se situer aujourd’hui, généralement à 50% des électeurs inscrits. En conséquence, c’est un électeur sur deux qui se départit ainsi de son droit de vote !
Pour Lavours, cela fait un total de 42. Gardons ce chiffre en mémoire, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
S comme Sanction politique
Pour continuer, et en prenant, cette fois, les présents (votants), il est de nos jours convenu qu’une partie d’entre-eux s’adonnent à ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, de quoi parle-t-on quant au “vote sanction” ? Si un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on continuer à utiliser le mot “vote” ? N’est-on pas, dans une telle situation, en face d’une sorte de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” constitue au final une manifestation explicite de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
Cela fait, l’on peut s’interroger : ces électeurs démissionnaires, perdus pour la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.Il résulte de ce qui précède qu’il n’est pas insensé de tenter d’en connaître le nombre.
Les sondages donnent des résultats qui varient, pour le vote sanction, dans dans des proportions si considérables (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, le niveau faible de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette deuxième variable : “S”.
Or, de quoi parle-t-on quant au “vote sanction” ? Si un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on continuer à utiliser le mot “vote” ? N’est-on pas, dans une telle situation, en face d’une sorte de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” constitue au final une manifestation explicite de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
Cela fait, l’on peut s’interroger : ces électeurs démissionnaires, perdus pour la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Nul besoin d’être devin pour l’affirmer.Il résulte de ce qui précède qu’il n’est pas insensé de tenter d’en connaître le nombre.
Les sondages donnent des résultats qui varient, pour le vote sanction, dans dans des proportions si considérables (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, le niveau faible de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette deuxième variable : “S”.
* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…
E comme Espoir politique
Notre troisième variable sera l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Lavours se nourrit aussi d’espérance. La politique, au sens premier du terme, permet de conscientiser le monde, l’imaginer et – au final ? –, le construire. Elle est, en cela, d’abord le produit de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc naturel de miser sur l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, participative et directe, pour faire le compte de ses sympathisants potentiels. Et cela d’autant plus que les déprimants avenirs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, n’engendrent, quant à eux, que désespoir et résignation.
En raison de quoi nous retiendrons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
Il est donc naturel de miser sur l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, participative et directe, pour faire le compte de ses sympathisants potentiels. Et cela d’autant plus que les déprimants avenirs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, n’engendrent, quant à eux, que désespoir et résignation.
En raison de quoi nous retiendrons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
R comme Réalisme politique’
Comme disait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Gardons-nous en bien !
Si l’on prenait nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Lavours (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait aller un peu vite en besogne…
Restons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Approximativement un sur quatre. À Lavours, le nombre d’inscrits étant de 91, nous en déduisons que 21 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
Si l’on prenait nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Lavours (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait aller un peu vite en besogne…
Restons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Approximativement un sur quatre. À Lavours, le nombre d’inscrits étant de 91, nous en déduisons que 21 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
À Lavours, politique et démocratie font un “jeu sérieux”
« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste en l’occurrence à se projeter dans un univers de politique fiction accordant le droit à chaque participant – dans le “réel” chaque citoyen –, de contribuer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il devrait également veiller à son application en contrôlant l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Il s’agit donc un jeu de rôle où chacun peut être, selon son choix, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Le jeu politique consiste en l’occurrence à se projeter dans un univers de politique fiction accordant le droit à chaque participant – dans le “réel” chaque citoyen –, de contribuer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il devrait également veiller à son application en contrôlant l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Il s’agit donc un jeu de rôle où chacun peut être, selon son choix, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Les 5 dimensions du jeu politique “Le Moove”
1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”
La démocratie est déprimée. Tout le monde paraît d’accord sur ce point.
Hélas, nous sommes peu nombreux à avoir posé un diagnostic précis sur sa maladie. Quelle est cette maladie ? Est-ce une infestation ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes du mal ? Comment les repérer ? Et peut-on la traiter ? Et si oui, de quelle manière ? Existe-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie se propose de nous permettre de répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui va mal, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car il va de soi que, dans le second cas, il faudra d’abord pouvoir admettre que la démocratie puisse être représentative… Le débat est lancé. C’est un forum politique. Nous avons déjà identifié une vingtaine de symptômes pour démarrer la partie…
Hélas, nous sommes peu nombreux à avoir posé un diagnostic précis sur sa maladie. Quelle est cette maladie ? Est-ce une infestation ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes du mal ? Comment les repérer ? Et peut-on la traiter ? Et si oui, de quelle manière ? Existe-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie se propose de nous permettre de répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui va mal, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car il va de soi que, dans le second cas, il faudra d’abord pouvoir admettre que la démocratie puisse être représentative… Le débat est lancé. C’est un forum politique. Nous avons déjà identifié une vingtaine de symptômes pour démarrer la partie…
2 – Le jeu des “Voting Machines”
La politique, c’est le domaine des idées. Elles y poussent avec bonheur, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour l’actionner, lui donner vie. C’est pourquoi les idées vraiment novatrices en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même servie jusqu’à plus soif.
La démocratie est de ces idées-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un déguisement, une maladie congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau le terrorise. C’est dangereux pour son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela dit, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées usées périssent aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment le savoir ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est de tester l’idée neuve qui va s’y substituer. En d’autres termes : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vigueur, évaluer sa notoriété. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits échantillons de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où seules sont admises les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette façon, l’on est presque sûr de gagner la partie.
La démocratie est de ces idées-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un déguisement, une maladie congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau le terrorise. C’est dangereux pour son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela dit, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées usées périssent aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment le savoir ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est de tester l’idée neuve qui va s’y substituer. En d’autres termes : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vigueur, évaluer sa notoriété. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester de petits échantillons de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où seules sont admises les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette façon, l’on est presque sûr de gagner la partie.
3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne
Ici, les participants créent ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Naturellement, cette république sera placée sous le régime de la démocratie directe. En conséquence, il s’agit ici, dans ce jeu, de prendre le rôle de constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer d’anticiper toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution devant garantir le fonctionnement fluide des institutions.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui précise les principes qui garantissent l’État et définit les droits et les devoirs des citoyens. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant les modalités de son gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte référentiel qui assure la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, toutes les autres lois doivent être conformes à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution joue un rôle essentiel dans la protection des droits et libertés des citoyens. Elle précise les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), afin d’éviter les dérives et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui précise les principes qui garantissent l’État et définit les droits et les devoirs des citoyens. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant les modalités de son gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte référentiel qui assure la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, toutes les autres lois doivent être conformes à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution joue un rôle essentiel dans la protection des droits et libertés des citoyens. Elle précise les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), afin d’éviter les dérives et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique
Dans ce jeu de politique fiction, les joueurs travaillent à préciser le genre de gouvernement démocratique qu’ils souhaitent – ou non – constituer.La mise en place d’un gouvernement est-elle indispensable dans le contexte politique d’une démocratie réelle et directe ?
Cette question ouvre un débat complexe et passionné parmi les penseurs politiques et les citoyens engagés.
Les uns sont convaincus que la démocratie directe, où les citoyens écrivent eux-mêmes les décisions politiques, peut se passer de gouvernement central. Selon eux, les assemblées populaires et les référendums (RIP, RIC…) suffisent à garantir une prise de décision collective et équitable.
À l’inverse, d’autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour coordonner l’action politique, déployer les politiques publiques et garantir continuité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se priver de toute forme de gouvernance. À la place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe pourra s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en place pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent au premier chef. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est intéressant de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’impose pas obligatoirement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. Au contraire, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait se concevoir de façon à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il serait alors composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, lesquels représentants seraient chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs afin éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne sur le long terme dans le processus de décision politique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre de démontrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision publique collective d’autre part, souvent mis en avant par les pourfendeurs de la démocratie réelle et directe, sont de faux problèmes.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle est dotée, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
Cette question ouvre un débat complexe et passionné parmi les penseurs politiques et les citoyens engagés.
Les uns sont convaincus que la démocratie directe, où les citoyens écrivent eux-mêmes les décisions politiques, peut se passer de gouvernement central. Selon eux, les assemblées populaires et les référendums (RIP, RIC…) suffisent à garantir une prise de décision collective et équitable.
À l’inverse, d’autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour coordonner l’action politique, déployer les politiques publiques et garantir continuité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se priver de toute forme de gouvernance. À la place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe pourra s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en place pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent au premier chef. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est intéressant de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’impose pas obligatoirement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. Au contraire, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait se concevoir de façon à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il serait alors composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, lesquels représentants seraient chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs afin éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne sur le long terme dans le processus de décision politique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre de démontrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision publique collective d’autre part, souvent mis en avant par les pourfendeurs de la démocratie réelle et directe, sont de faux problèmes.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle est dotée, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération
Le but de ce jeu c’est d’inventer le parti politique en démocratie réelle et directe que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “représentants” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il être encore utile ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il viable ?
En démocratie directe où les délégués du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient néanmoins se voir attribuer un rôle crucial en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient être la plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de construire des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes orientations politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle non négligeable dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, contribuant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant entendu, il n’en subsiste pas moins que le parti politique de l’avenir pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “représentants” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il être encore utile ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il viable ?
En démocratie directe où les délégués du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient néanmoins se voir attribuer un rôle crucial en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient être la plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de construire des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes orientations politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle non négligeable dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, contribuant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant entendu, il n’en subsiste pas moins que le parti politique de l’avenir pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…