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Politique et démocratie à La Ferté-Hauterive, Allier

Politique et démocratie à La Ferté-Hauterive pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 49 sympathisants potentiels !

À La Ferté-Hauterive, la chose politique prend des allures démocratiques avec Le Moove

Avec le chiffre estimé de 49 sympathisants à La Ferté-Hauterive, le Mouvement Démocratie Directe Participative (M.D.D.P. “Le Moove”) semble bien s’avérer pouvoir devenir un parti politique crédible quand il s’agit de répondre à la situation catastrophique de la “démocratie” représentative.

49 adeptes du courant “mooviste” et de la démocratie citoyenne à La Ferté-Hauterive ?

De fait, c’est l’hypothèse à laquelle on parvient par le raisonnement qui suit :

A comme Abstention en politique

Pour commencer, l’abstention aux élections en France n’est pas, en dépit de ce qu’on prétend souvent, le premier parti de France.
En effet, la recherche en matière électorale indique que le profil des absents aux urnes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu judicieux de les assembler dans un parti politique de pure fiction.
Cependant, les scores de l’abstention ne cessent d’augmenter pour se situer aujourd’hui, à peu ou prou 50% de l’électorat potentiel. Ce qui signifie que c’est un électeur sur deux qui renonce ainsi à son droit de vote !
Pour La Ferté-Hauterive, cela fait 98. Gardons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.

S comme Sanction politique

En second lieu, et en prenant, cette fois, ceux qui votent, il est aujourd’hui certain qu’une partie d’entre-eux pratiquent ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, qu’entend-on par “vote sanction” ? Lorsque l’électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on continuer à qualifier cet acte de “vote” ? N’est-on pas, à l’inverse, en face d’une sorte de dénégation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” représente au final une manifestation explicite de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous franchissons allègrement !
À ce point, l’on peut s’interroger : ces électeurs démissionnaires, déçus de la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certes non ! Est-ce prétention de l’affirmer ? On en conclut qu’il n’est pas aberrant de tenter d’en cerner le nombre.
Les sondages fournissent des chiffres qui oscillent, pour le vote sanction, dans des proportions telles (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement s’y référer*. Tout dépend en effet de l’élection qu’on étudie, du profil politique des répondants et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, le niveau faible de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette nouvelle variable : “S”.

* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…

E comme Espoir politique

Notre troisième variable sera l’espoir. Comme partout en effet, la politique à La Ferté-Hauterive s’alimente aussi d’espérance. La politique, au sens premier du terme, permet de conscientiser l’environnement social, le représenter et – au final ? –, le construire. La politique est, en cela, d’abord l’action de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc logique de prendre en compte l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe, pour compter ses sympathisants éventuels. Et cela d’autant plus que les ternes futurs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, à l’opposé, que désespoir et résignation.
En conséquence de quoi nous retiendrons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.

R comme Réalisme politique’

Comme l’écrivait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Évitons ce piège…
Si l’on se contentait de nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, à peu près 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à La Ferté-Hauterive (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait probablement présomptueux…
Restons donc réalistes et ne comptons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Soit environ un sur quatre. À La Ferté-Hauterive, le nombre d’inscrits étant de 214, nous en déduisons que 49 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !

À La Ferté-Hauterive, politique et démocratie font un “jeu sérieux”

« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste sur ce site à s’imaginer être dans un univers de politique fiction offrant la possibilité à chaque joueur – ici chaque citoyen –, d’intervenir directement dans la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il aurait également à veiller à son application en disposant des moyens de contrôle de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Il s’agit donc un jeu de rôle au cours duquel chaque joueur peut être, successivement, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.

Les 5 dimensions du jeu politique moovien

Politique et démocratie en France 2

1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”

La démocratie est souffreteuse. Tout le monde semble l’admettre sans difficulté.
Cependant, nous sommes peu nombreux à avoir posé un diagnostic précis sur son état. Qu’est-ce qui la tue ? Est-ce une infection ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les traquer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, comment ? Avons-nous des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie doit nous permettre de répondre collectivement à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui périclite, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car bien sûr, dans le deuxième cas, il faudrait d’abord pouvoir admettre que la démocratie puisse être représentative… Le débat est lancé. C’est un forum politique. Nous proposons déjà une vingtaine de symptômes pour démarrer la partie…
Politique et démocratie en France - 3

2 – Le jeu des “Voting Machines”

La politique, c’est l’univers des idées. Elles y jaillissent avec bonheur, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour la réaliser, lui donner vie. C’est ainsi que les idées vraiment nouvelles en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même ressassée mille fois.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artéfact, une faiblesse originelle : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau le terrorise. C’est contraire à son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Après, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées usées périssent aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est agonisante. Peut-être même est-elle déjà morte, comment le savoir ?
Il y a bien un moyen pourtant, et c’est de tester l’idée neuve qui va prendre sa place. Autrement dit : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa son énergie vitale, évaluer la tolérance du public à son égard. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop vaste pour être mise tout entière sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester des petits morceaux de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où n’accèdent que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette manière, l’on s’assure de gagner la partie.
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3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne

Dans ce jeu, les participants créent ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Il va sans dire que cette république se placera sous le régime de la démocratie réelle (directe). En conséquence, il s’agit ici, dans ce jeu, de se faire constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer d’anticiper toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution ayant vocation à permettre le fonctionnement harmonieux des institutions.
En effet, la constitution est la loi suprême qui pose les principes qui garantissent l’État et définit les droits et les devoirs des citoyens. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant la forme du gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte référentiel qui détermine la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent être conformes à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution tient un rôle premier dans la garantie des droits et libertés des citoyens. Elle pose les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), pour d’éviter les dérives et de garantir le respect de ses droits à chaque citoyen.
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4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique

Dans cette partie du jeu politique, les joueurs travaillent à préciser le genre de gouvernement démocratique qu’ils souhaitent – ou non – constituer.Un gouvernement est-il inévitable dans le contexte politique d’une démocratie réelle et directe ?
La question soulève un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
Les uns soutiennent que la démocratie directe, où les citoyens prennent eux-mêmes la décision publique, ne nécessite pas de gouvernement central. Selon eux, les conventions citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) suffisent à assurer une prise de décision collective et équitable.
Cela étant, d’autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour harmoniser l’action politique, déployer les politiques publiques et garantir continuité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se passer de toute instance de gouvernance. À la place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe s’appuiera, le cas échéant, sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en œuvre pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent au premier chef. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il n’est pas sans intérêt de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’entraîne pas nécessairement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. Au contraire, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait être conçu de façon à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il serait alors composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de validation de comptes stricts et objectifs afin éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne sur le long terme dans le processus de décision politique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre d’établir que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision publique collective d’autre part, souvent mis en avant par les détracteurs de la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle jouit, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique qui autorise de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, participer au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
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5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération

Le but de ce jeu c’est d’inventer le parti politique “nouvelle génération” que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi servirait un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les délégués du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il avoir encore un sens ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il viable ?
Dans une démocratie directe où les représentants du peuple seraient tirés au sort, les partis politiques pourraient malgré tout jouer un rôle crucial en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient constituer une plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de formuler des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle déterminant dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, contribuant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme le sont les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant accepté, il n’en reste pas moins que le parti politique de l’avenir pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…

Politique et démocratie en France → choisir une autre commune que La Ferté-Hauterive

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