Politique et démocratie à Cuzieu, Ain
Politique et démocratie à Cuzieu pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 74 sympathisants potentiels !
À Cuzieu, la vie politique prend un autre sens sens avec Le Moove
Avec le chiffre estimé de 74 sympathisants à Cuzieu, le Mouvement Démocratie Directe Participative (MDDP “Le Moove”) pourrait bien s’avérer devenir une alternative politique à considérer sérieusement quand il s’agit d’affronter la crise que connaît la “démocratie” représentative.
74 sympathisants du courant “mooviste” et de la démocratie réelle à Cuzieu ?
De fait, c’est l’hypothèse à laquelle on parvient par le raisonnement suivant :
A comme Abstention en politique
Pour commencer, l’abstention aux élections en France n’est pas, en dépit de ce qu’on prétend souvent, le premier parti de France.
En effet, la sociologie électorale nous dit que le profil des abstentionnistes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu adroit de les regrouper dans un parti politique de pure fiction.
Cela dit, les niveaux de l’abstention ne cessent de monter pour se situer aujourd’hui, à plus ou moins 50% de l’électorat potentiel. Ce qui veut dire que c’est un électeur sur deux qui abandonne ainsi son droit de vote !
Pour Cuzieu, cela fait 148. Gardons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
En effet, la sociologie électorale nous dit que le profil des abstentionnistes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu adroit de les regrouper dans un parti politique de pure fiction.
Cela dit, les niveaux de l’abstention ne cessent de monter pour se situer aujourd’hui, à plus ou moins 50% de l’électorat potentiel. Ce qui veut dire que c’est un électeur sur deux qui abandonne ainsi son droit de vote !
Pour Cuzieu, cela fait 148. Gardons ce chiffre de côté, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
S comme Sanction politique
Ensuite, et en focalisant sur, cette fois, les votants, il est aujourd’hui certain qu’une partie d’entre-eux s’adonnent à ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, qu’est-ce que le vote sanction ? Quand un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on continuer à parler d’un “vote” ? N’est-on pas, à l’inverse, en face d’une forme de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” représente en fait une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
À ce point, l’on peut se poser la question suivante : ces électeurs démissionnaires, écœurés de “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Faut-il être devin pour l’affirmer ? Il en résulte qu’il n’est pas déraisonnable de tenter de cerner leur nombre.
Les sondages produisent des indications qui varient, pour le vote sanction, dans de telles proportions (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement les prendre en référence*. Tout dépend en effet de l’élection qu’on étudie, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, le niveau faible de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette seconde variable : “S”.
Or, qu’est-ce que le vote sanction ? Quand un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on continuer à parler d’un “vote” ? N’est-on pas, à l’inverse, en face d’une forme de négation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” représente en fait une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
À ce point, l’on peut se poser la question suivante : ces électeurs démissionnaires, écœurés de “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Faut-il être devin pour l’affirmer ? Il en résulte qu’il n’est pas déraisonnable de tenter de cerner leur nombre.
Les sondages produisent des indications qui varient, pour le vote sanction, dans de telles proportions (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement les prendre en référence*. Tout dépend en effet de l’élection qu’on étudie, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, le niveau faible de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette seconde variable : “S”.
* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…
E comme Espoir politique
Notre troisième variable sera l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Cuzieu se nourrit aussi d’espérance. La politique, au sens noble du terme, permet de conceptualiser l’environnement social, l’imaginer et – finalement ? –, le réaliser. Elle est, en cela, d’abord le produit de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc naturel de retenir l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, participative et directe, pour faire le compte de ses sympathisants éventuels. Et ce, d’autant plus que les absences d’avenirs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, à l’inverse, que désespérance et résignation.
En conséquence de quoi nous réserverons, là-encore prudemment, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
Il est donc naturel de retenir l’espérance que peut faire naître un projet de démocratie réelle, participative et directe, pour faire le compte de ses sympathisants éventuels. Et ce, d’autant plus que les absences d’avenirs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, à l’inverse, que désespérance et résignation.
En conséquence de quoi nous réserverons, là-encore prudemment, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
R comme Réalisme politique’
Comme l’écrivait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Évitons ce piège…
Si l’on s’appuyait sur nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Cuzieu (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait probablement présomptueux…
Restons donc réalistes et ne comptons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). “À la louche”, un sur quatre. À Cuzieu, le nombre d’inscrits étant de 324, nous en déduisons que 74 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
Si l’on s’appuyait sur nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Cuzieu (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait probablement présomptueux…
Restons donc réalistes et ne comptons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). “À la louche”, un sur quatre. À Cuzieu, le nombre d’inscrits étant de 324, nous en déduisons que 74 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
À Cuzieu, politique et démocratie font un “jeu sérieux”
« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste sur LeMoove.FR à s’imaginer être dans une société de politique fiction autorisant chaque joueur – en réalité chaque citoyen –, d’apporter sa contribution directe à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il aurait également à veiller à son application en contrôlant l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. C’est donc un jeu de rôle dans lequel chacun peut être, selon son humeur, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Le jeu politique consiste sur LeMoove.FR à s’imaginer être dans une société de politique fiction autorisant chaque joueur – en réalité chaque citoyen –, d’apporter sa contribution directe à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il aurait également à veiller à son application en contrôlant l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. C’est donc un jeu de rôle dans lequel chacun peut être, selon son humeur, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Les 5 dimensions du jeu politique moovien
1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”
La démocratie est patraque. Tout le monde paraît d’accord sur ce point.
Cela dit, peu d’entre-nous ont posé un diagnostic précis sur son état. Quelle est cette maladie ? Est-ce une fièvre généralisée ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les repérer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, comment ? Existe-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie a pour ambition de nous aider à répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui est malade, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le second cas, il faudrait d’abord pouvoir admettre que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà identifié une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
Cela dit, peu d’entre-nous ont posé un diagnostic précis sur son état. Quelle est cette maladie ? Est-ce une fièvre généralisée ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les repérer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, comment ? Existe-t-il des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie a pour ambition de nous aider à répondre ensemble à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui est malade, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car évidemment, dans le second cas, il faudrait d’abord pouvoir admettre que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous avons déjà identifié une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
2 – Le jeu des “Voting Machines”
La politique, c’est le domaine des idées. Elles y foisonnent avec empressement, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour l’actionner, lui donner vie. C’est ce qui fait que les idées vraiment innovatrices en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même fatiguée comme une vieille rosse.
La démocratie est de ces idées-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un déguisement, une maladie originelle : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau le terrorise. C’est contraire à son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela dit, au fond du tunnel sombre de l’histoire, les idées vétustes finissent aussi par périr. C’est inévitable. Et la “représentativité”, justement, est agonisante. Peut-être même est-elle déjà morte, comment être sûr ?
Il y a bien un moyen pourtant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée neuve qui va prendre sa place. Formulé autrement : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vitalité, évaluer son acceptation. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop lourde pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester des petits morceaux de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où seules sont admises les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant ainsi, l’on se donne plus de chances de gagner la partie.
La démocratie est de ces idées-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un déguisement, une maladie originelle : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau le terrorise. C’est contraire à son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Cela dit, au fond du tunnel sombre de l’histoire, les idées vétustes finissent aussi par périr. C’est inévitable. Et la “représentativité”, justement, est agonisante. Peut-être même est-elle déjà morte, comment être sûr ?
Il y a bien un moyen pourtant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée neuve qui va prendre sa place. Formulé autrement : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vitalité, évaluer son acceptation. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop lourde pour être mise tout d’un coup sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester des petits morceaux de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se réduit, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où seules sont admises les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant ainsi, l’on se donne plus de chances de gagner la partie.
3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne
Dans ce jeu, les participants créent ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Naturellement, cette république s’épanouira sous le régime de la démocratie directe. En conséquence, il s’agit donc ici, dans ce jeu, de se faire constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer de prévoir toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution devant garantir le fonctionnement fluide des institutions.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui établit les principes qui fondent l’État et définit les droits et les devoirs de chacun. Elle sert de base à la structuration politique et institutionnelle du pays en définissant le mode de gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte référentiel qui garantit la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent être conformes à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution tient un rôle essentiel dans la garantie des droits et libertés des citoyens. Elle pose les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), pour d’éviter les dérives et de garantir le respect de ses droits à chaque citoyen.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui établit les principes qui fondent l’État et définit les droits et les devoirs de chacun. Elle sert de base à la structuration politique et institutionnelle du pays en définissant le mode de gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte référentiel qui garantit la stabilité et la continuité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent être conformes à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution tient un rôle essentiel dans la garantie des droits et libertés des citoyens. Elle pose les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), pour d’éviter les dérives et de garantir le respect de ses droits à chaque citoyen.
4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique
Dans cette partie du jeu politique, les joueurs cherchent à préciser le genre de gouvernement démocratique qu’ils entendent – ou non – se donner.La mise en place d’un gouvernement est-elle indispensable dans le contexte politique d’une démocratie réelle et directe ?
La question active un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
Les uns soutiennent que la démocratie directe, où les citoyens arrêtent eux-mêmes la décision publique, n’a nul besoin de gouvernement centralisé. De leur point de vue, les assemblées populaires et autres conventions citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) peuvent suffire à assurer une prise de décision collective et équitable.
Cela dit, les autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour harmoniser l’action politique, mettre en œuvre les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se priver de toute instance de gouvernance. À la place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe peut s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en place pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent en premier lieu. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est intéressant de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’implique pas obligatoirement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. De fait, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait être conçu de façon à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il se verrait composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant missionnés pour mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs afin éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus politique décisionnel.
Le jeu du gouvernement démocratique doit encore permettre de montrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique collective d’autre part, souvent invoqués par les pourfendeurs de la démocratie réelle et directe, sont de faux problèmes.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle est dotée, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, la participation au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
La question active un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
Les uns soutiennent que la démocratie directe, où les citoyens arrêtent eux-mêmes la décision publique, n’a nul besoin de gouvernement centralisé. De leur point de vue, les assemblées populaires et autres conventions citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) peuvent suffire à assurer une prise de décision collective et équitable.
Cela dit, les autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour harmoniser l’action politique, mettre en œuvre les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut se priver de toute instance de gouvernance. À la place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe peut s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en place pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent en premier lieu. Ces organes de gouvernance au plus proche du citoyen peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est intéressant de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’implique pas obligatoirement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. De fait, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait être conçu de façon à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il se verrait composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant missionnés pour mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs afin éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus politique décisionnel.
Le jeu du gouvernement démocratique doit encore permettre de montrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique collective d’autre part, souvent invoqués par les pourfendeurs de la démocratie réelle et directe, sont de faux problèmes.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle est dotée, plus encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique permettant de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux est justement le respect des minorités.
Pour le second, la participation au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération
Le but de ce jeu c’est d’inventer le parti politique du futur que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi servirait un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “représentants” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il seulement exister ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il viable ?
En démocratie directe où les représentants du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient quand même avoir un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient constituer une plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de produire des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle important dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, participant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, à l’instar des syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient de cette façon un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant accepté, il n’en subsiste pas moins que le parti politique “de nouvelle génération” pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…
À quoi servirait un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “représentants” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il seulement exister ? Autrement dit, un parti politique sans programme autre que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts de chaque citoyen serait-il viable ?
En démocratie directe où les représentants du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient quand même avoir un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient constituer une plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de produire des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle important dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, participant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, à l’instar des syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient de cette façon un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant accepté, il n’en subsiste pas moins que le parti politique “de nouvelle génération” pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…