La politique à ''mpg_com1}}1

Politique et démocratie à Coudoux, Bouches-du-Rhône

Politique et démocratie à Coudoux pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 611 sympathisants potentiels !

À Coudoux, la chose politique prend forme démocratique avec Le Moove

Avec un nombre estimé de 611 sympathisants à Coudoux, le Mouvement Démocratie Directe Participative (MDDP) pourrait bien s’avérer pouvoir devenir un parti à considérer sérieusement quand il s’agit de se confronter à la crise que connaît la “démocratie” représentative.

611 adeptes du Moove et d’une vraie démocratie à Coudoux ?

De facto, c’est la conclusion à laquelle on adhère par le raisonnement qui suit :

A comme Abstention en politique

Tout d’abord, l’abstention aux élections en France n’est pas, comme on le prétend parfois, le premier parti de France.
En effet, la recherche en matière électorale indique que le profil des abstentionnistes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu crédible de les assembler dans un mouvement politique fictif.
Pourtant, les scores de l’abstention ne cessent d’augmenter pour se situer aujourd’hui, régulièrement à 50% des électeurs potentiels. Ce qui signifie que c’est un électeur sur deux qui abandonne ainsi son droit de vote !
Pour Coudoux, cela fait 1221. Conservons ce chiffre en mémoire, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.

S comme Sanction politique

Deuxièmement, et en considérant, maintenant, les votants, il est de nos jours incontesté qu’une partie d’entre-eux pratiquent ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, qu’est-ce que le vote sanction ? Si un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on toujours utiliser le mot “vote” ? N’est-on pas, dans un tel cas, en face d’une forme de dénégation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” constitue en fait une manifestation explicite de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous n’hésitons pas à franchir !
À ce point, l’on peut se poser la question suivante : ces électeurs démissionnaires, déçus de la “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certes non ! Faut-il être devin pour l’affirmer ? Il en résulte qu’il n’est pas saugrenu de tenter d’en connaître le nombre.
Les sondages nous donnent des chiffres qui varient, pour le vote sanction, dans de telles proportions (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement les prendre en référence*. Tout dépend en effet de l’élection considérée, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, le niveau faible de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette deuxième variable : “S”.

* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…

E comme Espoir politique

Notre troisième variable sera l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Coudoux est aussi nourrie d’espérance. La politique, au sens premier du terme, permet de concevoir l’environnement social, le représenter et – au final ? –, lui donner forme. Elle est, en cela, d’abord le produit de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc logique de prendre en compte l’espoir que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe, pour le comptage de ses sympathisants éventuels. Et cela d’autant plus que les lendemains sombres de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne génèrent, quant à eux, que désespoir et résignation.
En raison de quoi nous réserverons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.

R comme Réalisme politique’

Comme l’écrivait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Évitons ce piège…
Si l’on s’arrêtait à nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, à peu près 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Coudoux (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait un peu trop simple…
Soyons donc réalistes et ne comptons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). “À grands traits”, un sur quatre. À Coudoux, le nombre d’inscrits étant de 2671, nous en déduisons que 611 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !

À Coudoux, politique et démocratie font un “jeu sérieux”

« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste ici à se projeter dans une situation de politique fiction donnant la possibilité à chaque participant – dans le “réel” chaque citoyen –, de participer directement à la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il serait aussi en mesure de veiller à son application en disposant de capacités de sanction de l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Voici donc un jeu de rôle dans lequel tout un chacun peut être, tour à tour, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.

Les 5 dimensions du jeu politique “Le Moove”

Politique et démocratie en France 2

1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”

La démocratie est déprimée. Tout le monde semble en convenir sans difficulté.
Pourtant, nous sommes peu nombreux à avoir posé un diagnostic précis sur son état. De quoi souffre-t-elle ? Est-ce une infestation ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes de cette maladie ? Comment les repérer ? Et peut-on la soigner ? Et si oui, comment ? Avons-nous des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie devrait nous amener à pouvoir répondre collectivement à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui périclite, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car bien sûr, dans le second cas, il faudra d’abord pouvoir accorder que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous proposons déjà une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
Politique et démocratie en France - 3

2 – Le jeu des “Voting Machines”

La politique, c’est un jardin d’idées. Elles y éclosent avec bonheur, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour la réaliser, lui donner vie. C’est ce qui fait que les idées vraiment novatrices en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même fatiguée comme une vieille rosse.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artéfact, une maladie originelle : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau le terrorise. C’est dangereux pour son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Après, au fond du tunnel sombre de l’histoire, les idées usées finissent par mourir aussi. C’est inéluctable. Et la “représentativité”, justement, est agonisante. Peut-être même est-elle déjà morte, comment le savoir ?
Il y a peut-être un moyen cependant, et c’est de tester l’idée neuve qui va prendre sa place. En d’autres termes : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vitalité, évaluer sa notoriété. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop grande pour être mise tout entière sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester des petits morceaux de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se resserre, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où seules sont admises les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette manière, l’on augmente la probabilité de gagner la partie.
Politique et démocratie en France - 4

3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne

Ici, les participants créent ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Il va de soi que cette république s’épanouira sous le régime de la démocratie réelle (directe). Conséquemment, il s’agit ici, dans ce jeu, de se donner le rôle de constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer de prévoir toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution devant permette un fonctionnement sans accroc des institutions.
En effet, la constitution est la loi suprême qui établit les principes qui font l’État et définit les droits et les devoirs de chaque citoyen. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant le mode de gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses branches, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte fondamental qui assure la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent se conformer à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution a un rôle essentiel dans la protection des droits et libertés pour les citoyens. Elle établit les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire, dans le but d’éviter les abus et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
Politique et démocratie en France - 5

4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique

Dans ce jeu de politique fiction, les joueurs cherchent à préciser le type de gouvernement démocratique qu’ils entendent – ou non – constituer.Un gouvernement est-il nécessaire dans une démocratie réelle et directe ?
Cette question ouvre un débat complexe et passionné parmi les penseurs politiques et les citoyens engagés.
Certains soutiennent que la démocratie directe, où les citoyens prennent eux-mêmes les décisions politiques, ne nécessite pas de gouvernement central. Selon eux, les assemblées populaires et les référendums (RIP, RIC…) contribuent largement à assurer une prise de décision collective et équitable.
Cela dit, les autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour coordonner l’action politique, déployer les politiques publiques et garantir continuité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut faire l’impasse de toute forme de gouvernance. À la place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe pourra s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être créés pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent directement. Ces organes de gouvernance décentralisée peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il convient de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’implique pas nécessairement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. En effet, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait être conçu de manière à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il serait alors composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs pour éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne sur le long terme dans le processus politique décisionnel.
Le jeu du gouvernement démocratique doit encore permettre de montrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision politique d’autre part, souvent mis en avant par les pourfendeurs de la démocratie réelle et directe, sont mauvais procès.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle jouit, davantage encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique qui autorise de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, la participation au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience de la nécessité d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
Politique et démocratie en France - 6

5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération

Le but de ce jeu est d’inventer le parti politique en démocratie réelle et directe que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi pourrait bien servir un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “représentants” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il seulement exister ? Autrement dit, un parti politique sans autre programme que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il possible ?
Dans une démocratie directe où les représentants du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient néanmoins jouer un rôle de premier plan en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient désignés au hasard, les partis politiques pourraient servir de plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de formuler des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle déterminant dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, participant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant dit, il n’en reste pas moins que le parti politique du futur pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…

Politique et démocratie en France → choisir une autre commune que Coudoux

Generated by MPG