Politique et démocratie à Condamine, Ain
Politique et démocratie à Condamine pourraient bien changer avec l’arrivée du Moove. Le Mouvement Démocratie Directe Participative y compte déjà 72 sympathisants potentiels !
À Condamine, la chose politique prend forme démocratique avec Le Moove
Avec un nombre estimé de 72 sympathisants à Condamine, le Mouvement Démocratie Directe Participative (M.D.D.P.) semble bien devenir une solution politique à considérer sérieusement quand il s’agit de se confronter à la situation chaotique de la “démocratie” représentative.
72 adeptes du courant “moovien” et de la démocratie directe à Condamine ?
En effet, c’est la conclusion à laquelle on arrive par le raisonnement qui suit :
A comme Abstention en politique
Premièrement, l’abstention aux élections en France n’est pas, contrairement à l’idée reçue, le premier parti de France.
En effet, les études de l’électorat nous montrent que le profil des absents aux urnes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu adroit de les assembler dans un courant politique de pure fiction.
D’un autre côté, les niveaux de l’abstention ne cessent d’augmenter pour se situer aujourd’hui, approximativement à 50% de l’électorat potentiel. Ce qui signifie que c’est un électeur sur deux qui se départit ainsi de son droit de vote !
Pour Condamine, cela fait un total de 143. Conservons ce chiffre en mémoire, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
En effet, les études de l’électorat nous montrent que le profil des absents aux urnes varie d’une élection à l’autre. Il est donc peu adroit de les assembler dans un courant politique de pure fiction.
D’un autre côté, les niveaux de l’abstention ne cessent d’augmenter pour se situer aujourd’hui, approximativement à 50% de l’électorat potentiel. Ce qui signifie que c’est un électeur sur deux qui se départit ainsi de son droit de vote !
Pour Condamine, cela fait un total de 143. Conservons ce chiffre en mémoire, et nommons-le : “A”, comme Abstentionnistes.
S comme Sanction politique
En second lieu, et en focalisant sur, cette fois, ceux qui votent, il est de nos jours admis qu’une partie d’entre-eux s’adonnent à ce qu’on appelle “le vote sanction”.
Or, qu’est-ce que le vote sanction ? Si un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on encore utiliser le mot “vote” ? N’est-on pas, au-delà, en face d’une forme de dénégation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” constitue en fait une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous franchissons allègrement !
Cela dit l’on peut s’interroger : ces électeurs démissionnaires, écœurés de “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Est-ce prétention de l’affirmer ? Il résulte de ce qui précède qu’il n’est pas incongru de tenter d’en cerner le nombre.
Les sondages donnent des résultats qui oscillent, pour le vote sanction, dans des proportions telles (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement les prendre en référence*. Tout dépend en effet de l’élection qu’on étudie, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, le niveau faible de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette deuxième variable : “S”.
Or, qu’est-ce que le vote sanction ? Si un électeur vote pour le candidat “X” dans le seul but de sanctionner “Y”, peut-on encore utiliser le mot “vote” ? N’est-on pas, au-delà, en face d’une forme de dénégation du vote lui-même ? Et de là à en conclure qu’un tel “vote” constitue en fait une manifestation claire de rejet du système électoral et même de la “démocratie” représentative dans leur principe, il n’y a qu’un pas, que nous franchissons allègrement !
Cela dit l’on peut s’interroger : ces électeurs démissionnaires, écœurés de “démocratie” représentative, sont-ils pour autant perdus pour la démocratie directe participative ? Certainement pas ! Est-ce prétention de l’affirmer ? Il résulte de ce qui précède qu’il n’est pas incongru de tenter d’en cerner le nombre.
Les sondages donnent des résultats qui oscillent, pour le vote sanction, dans des proportions telles (de 10 à 70% !) qu’on peut difficilement les prendre en référence*. Tout dépend en effet de l’élection qu’on étudie, du profil politique des enquêtés et bien entendu des candidats considérés.
Nous retiendrons donc, quant à nous, le niveau faible de 10% des votants pour calculer le nombre de votes sanction, et nous nommerons cette deuxième variable : “S”.
* L’enquête en ligne de MaDemocratie.FR nous en dira plus dans quelques mois…
E comme Espoir politique
Notre troisième variable sera l’espoir. Comme partout en effet, la politique à Condamine se nourrit aussi d’espérance. La politique, au sens premier du terme, permet de penser l’environnement social, le représenter et – au final ? –, le projeter dans une réalité. La politique est, en cela, d’abord le fait de l’esprit, voire de l’imagination.
Il est donc légitime de tenir compte de l’espoir que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe, pour faire le compte de ses sympathisants éventuels. Ceci, d’autant plus que les ternes futurs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne sèment, à l’inverse, que désespérance et résignation.
Pour ces raisons, nous retiendrons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
Il est donc légitime de tenir compte de l’espoir que peut faire naître un projet de démocratie réelle, directe, pour faire le compte de ses sympathisants éventuels. Ceci, d’autant plus que les ternes futurs de la “démocratie” représentative, véritable “démocratie de l’impasse”, ne sèment, à l’inverse, que désespérance et résignation.
Pour ces raisons, nous retiendrons, là-encore avec prudence, 10% des votants sous la référence “E” comme Espoir.
R comme Réalisme politique’
Comme l’écrivait Marcel Pagnol : “Avec un porte-plume, c’est facile de faire des multiplications et des lapins.” (Jean de Florette). Gardons-nous en bien !
Si l’on prenait nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Condamine (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait probablement présomptueux…
Soyons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Approximativement un sur quatre. À Condamine, le nombre d’inscrits étant de 314, nous en déduisons que 72 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
Si l’on prenait nos trois variables A + S + E, l’on obtiendrait, peu ou prou 60% des inscrits comme sympathisants potentiels pour la démocratie directe à Condamine (+/- 50% des électeurs inscrits s’abstenant pour A, B et C étant basées sur les votants et non les inscrits). Évidemment, ce serait probablement présomptueux…
Soyons donc réalistes et ne retenons que le quart d’entre-eux, à savoir 20 à 25% du corps électoral potentiel (les inscrits). Approximativement un sur quatre. À Condamine, le nombre d’inscrits étant de 314, nous en déduisons que 72 électeurs sont de potentiels sympathisants du mouvement pour la démocratie directe participative !
À Condamine, politique et démocratie font un “jeu sérieux”
« Un jeu sérieux (de l’Anglais serious game : serious, « sérieux » et game, « jeu ») est une activité qui combine une intention « sérieuse » — de type pédagogique, informative, communicationnelle, marketing, idéologique ou d’entraînement — avec des ressorts ludiques. De manière synthétique, un jeu sérieux englobe tous les jeux de société, jeux de rôle et jeux vidéo qui s’écartent du seul divertissement. » (Wikipedia)
Le jeu politique consiste sur LeMoove.FR à s’imaginer être dans une société de politique fiction autorisant chaque joueur – en réalité chaque citoyen –, d’intervenir directement dans la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il devrait également veiller à son application en contrôlant l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Nous avons donc un jeu de rôle dans lequel chacun peut être, selon son choix, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Le jeu politique consiste sur LeMoove.FR à s’imaginer être dans une société de politique fiction autorisant chaque joueur – en réalité chaque citoyen –, d’intervenir directement dans la formation de la décision publique, c’est-à-dire politique. Il devrait également veiller à son application en contrôlant l’administration étatique dans toutes ses dimensions, à la fois gouvernementales et judiciaires. Nous avons donc un jeu de rôle dans lequel chacun peut être, selon son choix, citoyen, député ou sénateur, ministre ou président, juge ou policier, etc. etc.
Les 5 dimensions du jeu politique “Le Moove”
1 – Le jeu des “Maladies de la Démocratie”
La démocratie est déprimée. Tout le monde paraît d’accord sur ce point.
Pourtant, peu d’entre-nous ont posé un diagnostic précis sur son état. Qu’est-ce qui la tue ? Est-ce une infection ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes du mal ? Comment les repérer ? Et peut-on la traiter ? Et si oui, de quelle manière ? Avons-nous des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie se fixe pour objectif de nous permettre de répondre collectivement à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui périclite, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car bien sûr, dans le second cas, il faudrait d’abord pouvoir accorder que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous proposons déjà une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
Pourtant, peu d’entre-nous ont posé un diagnostic précis sur son état. Qu’est-ce qui la tue ? Est-ce une infection ? Est-ce un cancer ? Quels sont les symptômes du mal ? Comment les repérer ? Et peut-on la traiter ? Et si oui, de quelle manière ? Avons-nous des remèdes ?
Le jeu des maladies de la démocratie se fixe pour objectif de nous permettre de répondre collectivement à ces questions, et au-delà, de répondre peut-être à une autre question : est-ce la démocratie qui périclite, ou est-ce seulement la ” “démocratie” représentative ” ? Car bien sûr, dans le second cas, il faudrait d’abord pouvoir accorder que la démocratie puisse être représentative… Le débat est ouvert. C’est un forum politique. Nous proposons déjà une vingtaine de symptômes pour engager la partie…
2 – Le jeu des “Voting Machines”
La politique, c’est un jardin d’idées. Elles y poussent avec empressement, l’une chassant l’autre en moins de temps qu’il en faudrait pour la réaliser, lui donner vie. C’est pourquoi les idées vraiment novatrices en politique meurent avant même d’avoir vécu. Seules en réchappent celles qui ne font, au final, qu’en renforcer une ancienne, déjà vue, souvent même servie jusqu’à plus soif.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artéfact, une faiblesse congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau l’effraie. C’est dangereux pour son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Après, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées usées finissent aussi par périr. C’est inévitable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment vérifier ?
Il y a bien un moyen pourtant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée neuve qui va prendre sa place. En d’autres termes : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vivacité, évaluer son acceptation. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop lourde pour être mise tout entière sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester des petits morceaux de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se resserre, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où l’on n’admet que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette manière, l’on augmente la probabilité de gagner la partie.
La démocratie est de celles-là. Elle ne se renouvelle plus, elle se perpétue dans un artéfact, une faiblesse congénitale : la représentativité. L’idée nouvelle de la démocratie serait la démocratie elle-même. La vraie. La seule. Nue. Brute. Celle du “gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple” ; celle de “démocratie réelle”. Mais les idées nouvelles font peur à l’homme. Tout ce qui est nouveau l’effraie. C’est dangereux pour son besoin primaire de sécurité. Alors il se donne des “représentants”, l’homme.
Après, au fond du tunnel sombre de l’histoire humaine, les idées usées finissent aussi par périr. C’est inévitable. Et la “représentativité”, justement, est à l’agonie. Peut-être même est-elle déjà morte, comment vérifier ?
Il y a bien un moyen pourtant, et c’est celui qui consiste à tester l’idée neuve qui va prendre sa place. En d’autres termes : tester l’idée de “démocratie réelle” ! Mesurer sa sa vivacité, évaluer son acceptation. Mais la démocratie réelle est une idée bien trop lourde pour être mise tout entière sur le métier. Il faut donc la découper en petits morceaux et travailler d’abord chacun d’eux. Et encore faut-il le faire progressivement…
C’est le moyen qu’offre ce jeu des “Voting Machines”. Tester des petits morceaux de la grande idée de démocratie réelle, un à un, petit à petit, pour ne garder que ceux “dont le temps est venu”. C’est une sorte de tamis à trois grilles que ce jeu politique : au premier niveau, la grille est à larges trous. C’est le sondage. Chacun peut y soumettre n’importe quelle idée.
Au second niveau, le diamètre des trous se resserre, c’est le tamis de la pétition politique. Seules les idées qui ont passé la première grille peuvent y être soumises.
Enfin, au troisième niveau, où l’on n’admet que les idées qui ont passé les deux premiers filtres, c’est le référendum. Le R.I.C. en réalité (Référendum d’Initiative Citoyenne).
En procédant de cette manière, l’on augmente la probabilité de gagner la partie.
3 – Le jeu de la Constitution pour une République Citoyenne
Ici, nous créons ensemble la nouvelle constitution pour la République Citoyenne de France (RCF). Naturellement, cette république sera placée sous le régime de la démocratie réelle (directe). Conséquemment, il s’agit donc ici, dans ce jeu, de se donner le rôle de constituant (et même un peu de constitutionnaliste !) et d’essayer d’anticiper toutes les situations de la vie politique et sociale du pays, la nouvelle constitution devant garantir le fonctionnement fluide des institutions.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui établit les principes qui fondent l’État et définit les droits et les devoirs des citoyens. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant les modalités de son gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte fondamental qui assure la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent être conformes à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution tient un rôle premier dans la protection des droits et libertés des citoyens. Elle établit les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), dans le but d’éviter les dérives et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
Au-delà, la constitution est la loi suprême qui établit les principes qui fondent l’État et définit les droits et les devoirs des citoyens. Elle sert de base à l’organisation politique et institutionnelle du pays en définissant les modalités de son gouvernement, les pouvoirs et les responsabilités de chacune de ses composantes, ainsi que les droits fondamentaux des individus. C’est le texte fondamental qui assure la stabilité et la pérennité des institutions. Loi suprême, tous les autres textes doivent être conformes à ses dispositions.
Par ailleurs, la constitution tient un rôle premier dans la protection des droits et libertés des citoyens. Elle établit les principes de l’État de droit, garantit l’égalité devant la loi, et protège les libertés fondamentales telles que la liberté d’expression, la liberté de religion et la liberté d’association.
Elle établit également les mécanismes de contrôle et d’équilibre entre les différents pouvoirs (législatif, exécutif et judiciaire), dans le but d’éviter les dérives et de garantir le respect des droits de tous les citoyens.
4 – Le jeu du Gouvernement Démocratique
Dans cette partie du jeu politique, les joueurs cherchent à préciser le genre de gouvernement démocratique qu’ils entendent – ou non – mettre en place.Un gouvernement est-il inévitable dans le contexte politique d’une démocratie réelle et directe ?
La question active un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
Les uns soutiennent que la démocratie directe, où les citoyens écrivent eux-mêmes les décisions politiques, ne nécessite pas de gouvernement centralisé. Selon eux, les conventions citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) peuvent suffire à garantir une prise de décision collective et équitable.
Cela dit, d’autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour combiner efficacement l’action politique, mettre en œuvre les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut faire l’impasse de toute instance de gouvernance. En lieu et place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe peut s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en place pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent directement. Ces organes de gouvernance décentralisée peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est intéressant de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’implique pas obligatoirement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. De fait, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait se concevoir de façon à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il pourrait être composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus de décision politique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre de démontrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision publique d’autre part, souvent invoqués par les détracteurs de la démocratie réelle et directe, sont de faux problèmes.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle est dotée, davantage encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique qui autorise de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, la participation au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience du caractère impérieux d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
La question active un débat complexe et passionné parmi les spécialistes politiques et les citoyens engagés.
Les uns soutiennent que la démocratie directe, où les citoyens écrivent eux-mêmes les décisions politiques, ne nécessite pas de gouvernement centralisé. Selon eux, les conventions citoyennes et les référendums (RIP, RIC…) peuvent suffire à garantir une prise de décision collective et équitable.
Cela dit, d’autres estiment qu’un gouvernement central est indispensable pour combiner efficacement l’action politique, mettre en œuvre les politiques publiques et garantir stabilité et sécurité de la société.
Une démocratie réelle et directe peut fonctionner sans un gouvernement traditionnel, mais cela ne signifie pas qu’elle peut faire l’impasse de toute instance de gouvernance. En lieu et place d’un gouvernement centralisé, une démocratie directe peut s’appuyer sur des structures décentralisées et participatives. Par exemple, des conseils locaux ou des assemblées de quartier peuvent être mis en place pour permettre aux citoyens de discuter et de décider des questions qui les concernent directement. Ces organes de gouvernance décentralisée peuvent ensuite être reliés entre eux par des réseaux de communication et de coordination pour assurer une prise de décision collective à l’échelle nationale.
Il est intéressant de noter par ailleurs que la mise en place d’un gouvernement dans une démocratie réelle et directe n’implique pas obligatoirement un retour à un système politique centralisé et hiérarchique. De fait, un gouvernement dans ce contexte politique pourrait se concevoir de façon à être transparent, responsable et redevable envers les citoyens, et donc révocable. Il pourrait être composé de représentants élus et/ou tirés au sort par les assemblées populaires, ces représentants étant chargés de mettre en œuvre les décisions prises collectivement. Ils seraient par ailleurs soumis à des mécanismes de contrôle et de reddition de comptes stricts et objectifs dans le but d’ éviter les abus de pouvoir et la corruption, et garantir la participation citoyenne continue dans le processus de décision politique.
Le jeu du gouvernement démocratique devrait aussi permettre de démontrer que les risques de dictature de la majorité d’une part, et le risque de lenteur du processus de décision publique d’autre part, souvent invoqués par les détracteurs de la démocratie réelle et directe, sont de faux problèmes.
En effet, pour le premier, la démocratie réelle est dotée, davantage encore que la “démocratie” représentative, d’une dynamique qui autorise de changer les orientations politiques aussi souvent que nécessaire, et par ailleurs l’un de ses principes fondamentaux consiste justement dans le respect des minorités.
Pour le second, la participation au jeu devrait amener les joueurs à prendre conscience du caractère impérieux d’un formalisme rigoureux et rationnel dans les processus de décision en démocratie directe. Or, qui dit “formalisme” dit “peu, voire pas de marge de manœuvre (d’interprétation)”. Donc… plus de vélocité et d’efficacité !
5 – Le jeu du Parti politique de Nouvelle Génération
Le but de ce jeu c’est d’inventer le parti politique en démocratie réelle et directe que sera notamment le MDDP (Mouvement Démocratie Directe Participative – Le Moove).
À quoi servirait un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “élus” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il être encore utile ? Autrement dit, un parti politique sans autre programme que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il possible ?
Dans une démocratie directe où les délégués du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient malgré tout se voir attribuer un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient être la plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de produire des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle important dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, œuvrant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant entendu, il n’en reste pas moins que le parti politique “de nouvelle génération” pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…
À quoi servirait un parti politique dans une démocratie réelle et directe où les “élus” du peuple ne seraient plus élus mais tirés au sort ? Un parti politique qui “ne prendrait pas parti” pourrait-il être encore utile ? Autrement dit, un parti politique sans autre programme que celui de favoriser la démocratie et défendre les intérêts des citoyens serait-il possible ?
Dans une démocratie directe où les délégués du peuple seraient désignés par le hasard, les partis politiques pourraient malgré tout se voir attribuer un rôle essentiel en tant qu’organisations facilitant la participation politique et la représentation des citoyens.
En effet, bien que les représentants soient choisis au hasard, les partis politiques pourraient être la plateforme permettant aux citoyens de débattre des problèmes et de produire des propositions politiques consensuelles. Ils animeraient des débats, des conférences et des campagnes d’information citoyenne sur les différentes options politiques et les conséquences des choix. Ils joueraient également un rôle important dans la mobilisation des électeurs et la sensibilisation aux enjeux politiques, œuvrant ainsi à la formation d’une opinion publique éclairée.
En outre, les partis politiques pourraient jouer un rôle de médiation et devenir, comme les syndicats dans le domaine social, le corps intermédiaire du politique entre les citoyens et leurs représentants tirés au sort. Ils formeraient ainsi un canal de communication entre les citoyens et les représentants, en recueillant les préoccupations et les demandes des premiers et en les transmettant aux seconds. Les partis politiques pourraient également aider à coordonner les actions des représentants et à faciliter la prise de décision collective.
En agissant en tant qu’intermédiaires, les partis politiques pourraient contribuer à renforcer la légitimité et l’efficacité du système démocratique dans une démocratie réelle et directe.
Tout ce qui précède étant entendu, il n’en reste pas moins que le parti politique “de nouvelle génération” pourra se réclamer d’une idéologie. Le Moove, par exemple, revendique celle de l’humanisme démocratique. C’est dire clairement qu’il met l’Homme et les valeurs humanistes des Lumières au centre du système démocratique, avant de pouvoir y inclure toute dimension matérialiste…